Articles contenant le tag Aménagement du territoire

L’économie sociale et solidaire, un secteur en croissance mais fragile !

La Réunion souhaite miser une partie des solutions à la lutte contre le chômage sur l’économie sociale et solidaire. Est-ce réaliste et résonable ? Pour y répondre un bilan de ce secteur de l’ESS peut être utile. En fait l’Economie Sociale et Solidaire est un secteur discret mais qui représente tout de même un emploi privé sur huit. L’économie sociale et solidaire, dont les principaux acteurs organisent ce week-end des états généraux à Paris, regroupe à la fois des structures dont l’objectif est clairement social avec d’autres entités – les mutuelles ou les coopératives -dont c’est davantage la gouvernance qui sort du cadre classique mais qui opèrent sur des marchés concurrentiel. Afin d’approfondir cette question je vous propose le lien suivant sur l’économie sociale et solidaire.

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Alerte au surendettement des ménages en Europe du Nord : et si les cigales ne vivaient pas qu’au Sud !

Et si le cigales ne vivaient pas qu’au Sud de l’Europe ! Trop de dettes! Pour une fois, ce n’est pas la Grèce, le Portugal ou l’Espagne qui sont dans le viseur. Mais les soi-disant vertueux pays d’Europe du Nord. Si les niveaux d’endettement public de la Norvège, de la Finlande ou de la Suède sont très faibles comparés à ceux de leurs compères du Sud de l’Europe, la dette des ménages est, elle, très élevée. Elle a même littéralement explosé au cours des dernières années avec la flambée des prix de l’immobilier. Pour plus de détails je vous recommande l’article : Alerte au surendettement des ménages en Europe du Nord  par le mensuel : L’Expansion.

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Pourquoi il faut changer de politique de logements

En France, comme à La Réunion, le logement joue un rôle de premier plan dans l’économie en raison de son importance pour la dépense et le patrimoine des ménages, et aussi de ses retombées en termes d’inclusion sociale, de performances scolaires et d’emploi. Les politiques gagneraient à se concentrer sur l’accroissement de la quantité de logements tout en restreignant les mesures qui alimentent la hausse des prix et des loyers. Depuis un demi-siècle, la progression des conditions de logement en France est spectaculaire. En 1954, moins de la moitié des logements avaient l’eau courante et un quart était équipé d’un WC intérieur. Le nombre de pièces par personne est passé de 1 en 1954 à 1,8 en 2006. Cependant, 3,4 millions de personnes environ restent logées dans des conditions insatisfaisantes, la hausse vertigineuse des prix, à l’origine de forts effets distributifs, nourrissant le sentiment d’une crise du logement. Une question cruciale est donc de savoir si les politiques du logement atteignent leurs objectifs de manière efficace. Cet article de Telos nous permet d’envisager cette évolution nécessaire de la politique de logement en France.

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Pourquoi le logement coûte de plus en plus cher aux Français ?

L’investissement logement est une variable essentielle du bien-être matériel des ménages, comme le montrent trois études publiées ce mardi par l’Insee, sur les prix des logements, la précarité énergétique et l’endettement. 10 facteurs permettent de mieux comprendre cette situation.

  1. Les prix des logements ont augmenté trois fois plus vite que les revenus
  2. Les prix des loyers ont augmenté 1,5 fois plus vite que l’inflation
  3. Les ménages dépensent un cinquième de leur revenu en logement
  4. Un ménage sur trois rembourse un crédit immobilier
  5. Les crédits immobiliers absorbent 21% du revenu des ménages
  6. Le revenu disponible des ménages ayant un crédit à la consommation est plus faible
  7. Les crédits immobiliers n’entraînent pas de surendettement
  8. Plus d’un ménage modeste sur cinq souffre du froid dans son logement
  9. 621 000 ménages sont en très forte précarité énergétique
  10. Le chauffage électrique responsable de la moitié de l’inconfort thermique

Pour obtenir davantage d’explications sur ces 10 éléments je vous propose de lire l’article publié par l’Expansion :Pourquoi le logement coûte de plus en plus cher aux Français .

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Comment se forme un embouteillage ? Réponse de l’économie….

Quand on vous dit que l’économie permet d’expliquer pas mal de choses de la vie….!!!! Alors voilà une explication supplémentaire : Les embouteillages ! Effectivement les embouteillages, c’est de l’économie. Tout bêtement une histoire d’offre et de demande. L’offre, c’est la capacité de la route (ou le nombre de voitures qu’elle peut accueillir). On estime la capacité d’une voie d’autoroute standard limitée à 130 km/h à 2.000 voitures par heure. Cette offre rencontre la demande, c’est-à-dire les déplacements que les usagers veulent effectuer, à un moment et un endroit précis. Pour en savoir plus je vous propose de lire la réponse à la question : Comment se forme un embouteillage ?

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Where the livin’ is easiest : Vancouver always at the top !

VANCOUVER remains the most liveable city in the world, according to the latest annual ranking compiled by the Economist Intelligence Unit. The Canadian city scored 98 out of a maximum 100, as it has done for the past two years.The ranking scores 140 cities from 0-100 on 30 factors spread across five areas: stability, health care, culture and environment, education, and infrastructure. These numbers are then weighted and combined to produce an overall figure. To know more explore where the livin’ is easiest !

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Le défi de la santé dans les villes tentaculaires des pays émergents – The Health Challenge in Emerging-Market Cities by Shaukat Aziz

Emerging markets – Brazil, China, India, Indonesia, Mexico, Russia, Turkey, and some 15 other countries in Africa, Asia, Europe, and Latin America – account for a rapidly growing share of the world’s population and economy. But their governments now face one of the major challenges of the twenty-first century: creating public-health solutions that match the speed and scale of urbanization.

The four largest emerging markets account for more than 40% of the world’s population and have a collective GDP of nearly $9 trillion. It is expected that their economies will overtake those of the G-7 by 2030, and that, by 2050, Brazil, China, India, Mexico, and Russia will, with the US, be the worlds’ dominant economies. In order to add more informations, read the complete paper : The Health Challenge in Emerging-Market Cities by Shaukat Aziz – Project Syndicate.

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Calling for innovation and competitiveness ! Hopes of President Obama in his State of The Union Address

In his State of the Union Address, President Obama issued a dramatic challenge for America to re-invent itself through technological innovation. « In a single generation, » said the President, « revolutions in technology have transformed the way we live, work and do business. » One particularly dramatic example is the way we formulate a search query. The future of search technology is not some arcane question limited to the labs of Silicon Valley. Search is one of the tech engines that promises to power the country’s race against global competition.

In the same moment, in his State of the Union last night, President Obama called on Americans to invest in infrastructure and Clean energy technology.

President Obama called it a “Sputnik moment.” The phrase invokes the moment when the Soviet launch of Sputnik, the first satellite to orbit the earth, made Americans realize they were falling behind technologically—an epiphany that ultimately led to the Apollo missions that put the first men on the moon. Obama used the faltering economy and fear of emerging economic powers like China and India—even though there are compelling reasons to think that economies do not compete the way corporations do—to justify massive new investments in research and infrastructure. See more at The Eyes of the World Are On Silicon Valley.

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Building an Energy Saving Future ! A No Car City !

La ville de Perugia en Italie s’est donnée comme ambition d’être une ville sans voiture.…et tout l’écosystème de transport et déplacement est pensé dans ce sens. A l’heure où La Réunion et l’Ile Maurice veulent également voir leur avenir en vert, ce benchmark peut être fort utile….Au delà, cet article est issu d’une série spéciale consacré au Great Energy Challenge

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La Dictature de l’Urgence, par Gilles Finchelstein, Eclairages Utiles pour Construire l’Avenir de La Réunion !!!!!

Tout semble aller de plus en plus vite….Il n’est pas très original pour chacun d’entre de constater que nous vivons dans l’urgence – dans le culte de la vitesse et de l’instant. Toutes les facettes de nos vies personnelles – transports, loisirs, santé… – et professionnelles – pression accrue, exigences de rentabilité croissantes… – sont concernées, mais aussi – et c’est plus grave – la vie publique : les faits divers se traduisent immédiatement en lois, lesquelles sont de plus en plus souvent votées selon une procédure… d’urgence ! Cette dictature de l’urgence a des conséquences terribles : elle place nos sociétés sous tension, délégitime le politique et, surtout, risque de se traduire par le sacrifice des générations futures – que ce soit sur les questions de la dette, du réchauffement climatique ou sur bien d’autres sujets encore. Alors, que faire ? Répondre à la vitesse par la vitesse ? Tel est le choix du Président de la République, qui cherche à saturer l’espace et à compresser le temps – un choix qui n’a pas encore fait la preuve de son efficacité. Tenter de freiner, comme le préconisent le « mouvement de la lenteur » ou les partisans de la décroissance ? C’est un choix individuel possible, mais un choix collectif dangereux. Pour l’auteur, il existe une troisième option : trouver des espaces de décélération où gouverner autrement, en retrouvant le temps de la réflexion et de la concertation. L’essentiel est de donner du sens au temps : réhabiliter l’histoire, trop souvent instrumentalisée par les politiques, et réapprendre à tracer des perspectives, c’est-à-dire retrouver l’ambition du futur. Et si l’alternative de 2012 était finalement : le choix du temps long contre la dictature de l’urgence ?  A La Réunion, cette dictature de l’urgence nous la connaissons bien également….l’acuité des problèmes auxquels nous sommes confrontés nous amènent souvent à opter pour l’urgence….à privilégier le court au long terme et donc à improviser là où nous aurions pu prévoir ou anticiper….Les clivages opérés ces derniers mois au titres  de soucis financiers ou de projets moins bons témoignent de cette frilosité de beaucoup de nos élus ou décideurs à faire confiance au long terme et à surfer sur l’urgence du court terme sans doute plus rentable électoralement. Mais à quel prix pour notre bien être de demain ? Là encore il nous faut localement retrouver des espaces de réflexions de concertation, de décélération pour tenter de concilier court-moyen et long terme….Bonne lecture….du livre de Gilles Finchelstein, « La Dictature de l’Urgence », chez Fayard,

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