Le Blog Eco de Philippe Jean-Pierre
Archives de la catégorie Intelligence territoriale et stratégique
L’intelligence Economique à la puissance processus !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Intelligence territoriale et stratégique le 31 juillet 2010
Un rapport vient d’être réalisé dont l’objectif principal a été de mettre en évidence l’apport du concept de « processus » à la discipline de l’Intelligence Economique d’Entreprise (IEE). Rappelons que cette discipline, qui est au service des cadres dirigeants leur assure non seulement un service de renseignement économique, politique et social de qualité mais aussi un service de veille concurrentielle et d’innovation à caractère stratégique. Elle utilise des ressources informationnelles diverses issues de sources tant internes qu’externes aux entreprises. Elle participe non seulement à l’analyse et à l’adaptation stratégique permanente de l’entreprise dans son environnement concurrentiel mais aussi à sa régulation opérationnelle par la fourniture d’informations sensibles pouvant avoir une influence directe et immédiate sur la marche quotidienne des affaires. Comment accroître ses capacités ? en pensant « processus ».
La lecture du rapport vous permettra d’approfondir cette notion.
De bonne guerre | Le nouvel Economiste
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Intelligence territoriale et stratégique le 16 juillet 2010
Is China the Next Superpower 100 years from now ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 12 juillet 2010
Le pouvoir économique doit-il être indépendant du pouvoir politique ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique le 18 juin 2010
En matière de gestion de la politique monétaire, il est admis que la politique monétaire d’une banque centrale doit être indépendante des autorités politiques. Plusieurs travaux de recherches et plusieurs économistes l’ont démontré. Ainsi c’est sur cette base que se fondent les statuts respectifs des banques centrales américaine (La FED) et européenne (la BCE). Les discussions demeurent toujours ouvertes sur les règles que doivent suivent ces institutions pour établir leur politique monétaire mais ces discussions sont pour l’instant closes sur la question de l’indépendance (Il est vrai qu’en France, cette question a toujours été l’objet de vifs débats et je vous renvoie vers les enjeux qui ont traversé la dernière campagne présidentielle).
A l’instar de ce qui est préconisé en politique monétaire, il semble bon de se poser la même question sur le lien entre les pouvoirs politiques et les instances syndicales. Cette question est actuellement posée pour le lien affiché par l’un des candidats à la Présidence du Medef et l’actuelle majorité de La Région. On pourrait également faire référence au lien qui pouvait exister entre certaines visions de la CGTR et de l’ancienne majorité régionale. Néanmoins, certaines actions de ce syndicat de salariés ont aussi démontré que celui-ci pouvait faire preuve d’indépendance.
Au total, est-il bon de pouvoir s’afficher tout autant comme ayant le soutien d’un pouvoir politique en place pour une organisation…même patronale ? Le débat reste partagé. Mais il pose la question plus générale du rôle des corps constitués et des organisations sociales dans notre pays et à La Réunion. La réponse peut s’inspirer de ce qui est préconisé en matière de politique monétaire. Le pouvoir économique constitué en institution (syndicale ou patronale) doit pouvoir faire preuve d’indépendance. D’abord, il y va de l’efficacité de son rôle d’aiguillon, de défense ou d’éclairage des problèmes de notre société. Ensuite, le politique élu aux responsabilités doit rester le seul décideur afin de ne pas semer de confusion entre politique et technocratie (le politique est élu, le technocrate ne l’est pas). Cela est important pour la vivacité de notre démocratie. Si le peuple n’est pas satisfait par une politique (économique) il doit pouvoir identifier le responsable afin de le remettre en cause lors d’une échéance électorale. Enfin, pour que le terme de politique économique puisse prendre sa pleine signification, il doit illustrer une vision portée par le politique et non par des instances agissant dans l’ombre. Il en va de la crédibilité de l’action du politique et de celle de l’économique. Et là, il s’agit d’une leçon d’économie politique !
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