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Voter pour donner sens au projet européen !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique, Océan Indien le 23 mai 2014
A l’approche du scrutin du 25 mai, les tribunes et plaidoyer sur l’Europe foisonnent. Point trop n’en faut pourrait-on dire. Le mieux pourrait être l’ennemi du bien. Mais, les enjeux et l’avalanche de doutes méritent que chacun d’entre nous prenne la plume pour donner sens au vote du 25 mai 2014.
Car après tout de quoi s’agit-il ? D’un nouveau rendez-vous électoral au sein de l’une des démocraties dont plusieurs milliards d’individus sur cette terre nous envient. Soyons en dignes, respectueux et fiers de pouvoir participer à la construction libre d’un des plus beaux projet de l’humanité : Notre Europe.
Cette invitation à nous mobiliser dimanche prochain est importante à la vue de ce que l’Europe a fait pour nous ici ou ailleurs. Depuis presque 30 ans, La Réunion dispose d’un soutien significatif de l’Union européenne pour l’accompagner dans sa dynamique de développement. Près de 300 millions d’euros par an sont venus doter l’île des facteurs, matériels et humains, essentiels et névralgiques à son décollage et à sa projection dans le milieu de ce siècle. Mais l’apport de l’Europe à notre développement est allé au-delà de ces financements en nous apportant les institutions et règles qui, malgré quelques contraintes, ont transformé nos fonctionnements parfois teintés dans le passé de déviances organisationnelles. Ô combien de nations et économies de la planète nous envient nos normes, le sigle CE, nos outils de gouvernances, notre capacité à protéger la santé du citoyen bien souvent contre lui-même. Oui, l’Europe, sans que nous le percevions dans notre vie quotidienne, a structuré et conforté notre processus de développement personnel et collectif en nous invitant à chaque carrefour de l’histoire à conforter la Paix, notre bien le plus précieux pour préserver la vie et faire de celle-ci une « Ôde à la joie ».
Cette invitation est également importante à la lumière des enjeux de ce nouveau scrutin.
Le premier est de remettre en perspective la dimension temporelle de la construction européenne car j’entends trop souvent ces discours d’impatiences sur les retards d’une Europe fiscale, politique, sociale,…On peut le comprendre. Mais, dans toute construction, encore plus politique, rien ne se réalise instantanément. Le processus est bien souvent long. Ce n’est pas parce que nous vivons une époque, rythmée par les hautes fréquences que nous devons confondre vitesse et précipitations. Doit-on rappeler qu’en 1999, les pays de la zone Euro ont accepté de perdre un pouvoir séculaire voire millénaire : celui de battre monnaie. Demander à ces mêmes Etats de perdre le pouvoir social, fiscal et donc politique demandera beaucoup de patience…car nous ne sommes pas les Etat-Unis d’Europe et nous ne le souhaitons pas non plus.
Le deuxième est de mettre en exergue les défis essentiels à l’aune de cette nouvelle mandature. Au premier rang figure sans doute l’enjeu du fonctionnement plus démocratique de cette union jugée souvent trop lointaine, trop technocratique dans ses décisions. Il est évident que le projet politique doit donner sens au destin économique. Les progrès que pourrait réaliser la BCE dans l’écoute des éléments réels (croissance, chômage) de l’économie et non plus seulement nominaux (inflation) participent de cette convergence démocratique. Les prochaines années devront également fixer les différents horizons géographiques, économiques et politiques de l’Union entre cœurs économiques, zone monétaires principales, espace Schengen refondé,…car l’union dans la diversité ne doit pas signifier nourrir les disparités. En outre, pour renforcer la réalité que l’Europe nous protège, plusieurs politiques doivent progresser vers le statut de politique commune : on peut penser à l’Europe de la défense, à la politique industrielle et celle de la R&D et de tous les outils qui préparent notre insertion dans un monde aux centres de gravités chamboulés.
Le troisième, plus territorial et donc concernant La Réunion, cette Europe de et dans l’océan Indien, consiste à transformer notre rôle en faisant passer nos territoires comme simples consommateurs d’aides à celui de terres d’avant garde et plateformes de projection de l’Union dans les enjeux agroécologiques, bioéconomiques, énergétiques et climatiques du futur.
Le projet européen, initié il y a plus de 60 ans avec la CECA, puis le Traité de Rome a sans doute vu son évolution contrariée par les chocs politiques et économiques de ce dernier demi siècle. On peut concéder, à certains, tentés par une forme de scepticisme, la nécessité de soutenir l’urgente refondation du projet originel. Mais, cela n’autorise pas de confondre la méthode et les objectifs. Plus encore à l’échelle de La Réunion, il est urgent de faire prendre de la hauteur de vue aux candidats. Les débats ne sont pas forcément à la hauteur des enjeux. Certains, souvent jeunes en expériences et donc éloignés des enjeux essentiels pour nos économies complexes, demeurent piégés dans une trappe de cécité. Au contraire, le député européen doit être fédérateur rassembleur et ne pas incarner la division ni de son propre camps ni de La Réunion. Ces défis exigent du volontarisme, de l’audace mais aussi de l’expérience territoriale qualité indispensable pour qualifier notre territoire, La Réunion, dans ce projet européen aux enjeux séculaires et planétaires.
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Innovation et R&D le 22 février 2013
Face à l’urgence, écrivons un nouveau chapitre de notre histoire commune !
Les évènements socio-économiques récents, prenant la forme d’émeutes, se répètent avec une fréquence de plus en en plus haute à La Réunion. Ils ne peuvent laisser indifférents et doivent mobiliser la réflexion de toute personne désirant partager le destin de cette île française.
Le diagnostic du territoire réunionnais, les chiffres, indicateurs et situations alarmantes sont maintenant largement connus. L’urgence de la réflexion est ailleurs : non pas celle de découvrir, qu’il nous faut un nouveau modèle de développement mais de créer les conditions pacifiques et apaisées pour la mise en place effective de ce fameux nouveau modèle que nous appelons tous de nos vœux depuis plus de dix ans.
Néanmoins, avant de construire le nouveau modèle tant attendu, encore faut-il savoir pourquoi et pour qui on l’édifie.
Effectivement changer de modèle, mais dans quel but ? La situation actuelle, dont la gravité est partagée, appelle des réponses pour, d’une part faire face aux urgences et, d’autre part, structurer l’économie durablement sur un temps plus long. Le long terme doit de nouveau être valorisé pour rompre avec les dictatures de l’urgence et dépasser les cycles électoraux. De même, cette réflexion invite à bien distinguer les objectifs en termes de croissance économique, ayant un contenu en emploi suffisant pour absorber la main d’œuvre, des objectifs en termes de développement général de la société qui peuvent aussi suggérer des choix, des ruptures exigeant de construire une nouvelle société réunionnaise bâtit sur d’autres paradigmes (niveau et qualité de vie, horizons géographique de vie,…) : passer de la société de l’après départementalisation à la société 3.0 du XXIe siècle en poussant la réflexion sur « qu’est-ce être réunionnais en 2050? ».
Cette conduite du changement à mener avec volontarisme selon un échéancier précis, doit exprimer clairement au service de qui elle doit être réalisée. Pour les réunionnais ? Lesquels ? Les entreprises, les consommateurs, les démunis, les chômeurs, les fonctionnaires ? Pour l’Etat, après que ses objectifs aient été éclaircis ? Pour les institutions publiques locales et celles et ceux, élus qui les animent ? Les réponses sont évidentes me direz-vous. Et bien non ! Car sinon cela fait bien longtemps que la rationalité collective aurait été en phase avec les rationalités individuelles de tous ces acteurs de notre société. Or, cela n’est pas le cas : un travail d’éclaircissement est à faire sur ce plan car ce défi ne pourra se relever que collectivement avec toutes les forces vives et passives à dynamiser désirant reconstruire ce bien commun.
Le cadre, les objectifs et les acteurs précisés, venons-en à la méthode. Celle-ci doit être celle d’un chef d’orchestre guidant ses musiciens de la découverte de la partition à la réalisation complète de l’œuvre. L’échéance doit être connue et ne pas être exposée aux cycles électoraux à vision « court termiste ». Cette échéance doit être engageante afin d’éviter qu’un démagogue ne l’instrumentalise et fasse durer le plaisir. Cette échéance connue invite à mobiliser toutes les forces, les énergies, les moyens pour penser, construire, simuler les variantes, évaluer les impacts,…Nous devrons être plusieurs groupes menés par des pilotes, animés eux-mêmes par un chef de projet travaillant sous l’égide du décideur politique, le Président de Région, éclairé par un cercle de « sages » mais ayant force de décision et responsable devant les réunionnais par voie référendaire. Un contrat social nouveau, opposable aux tiers, pourra être ainsi constitué et signé par tous les acteurs de la société.
La méthode arrêtée, quels peuvent être les outils ? Certains sont à créer. D’autres existent déjà. Mais ils ne sont pas utilisés et demandent à être ravivés. Effectivement, le temps est court. Beaucoup de rapports, plans et stratégies ont été réalisés depuis dix ans. Plusieurs propositions sont bonnes et peuvent être réutilisées car tenant, ou du bon sens, ou poursuivant des objectifs encore d’actualité. Ces premiers éléments peuvent constituer une boîte à idées de démarrage pour nourrir le prochain contrat de société. Mais, ces idées doivent être complétées par une réflexion « en dehors de la boîte ». En clair, il nous faut engager des ruptures sur plusieurs points dont voici quelques pistes non exhaustives bien sûr.
Le cadre institutionnel ne correspond plus à notre ambition. Il est bloquant. Evidemment, nous devrons rester un territoire de la République. Mais il faut innover la gouvernance pour construire un nouveau cadre plus souple permettant à La Réunion, plongée dans la mondialisation et dans un contexte spécifique india-océanique, de faire face à aux défis de l’intégration régionale, de la compétitivité de ses productions et du fonctionnement de ses marchés. Oui, soyons volontaristes. N’ayons pas peur. Réduisons les déviances organisationnelles. Profitant de la future loi sur la décentralisation, ce cadre institutionnel doit aussi revisiter la structure politique de l’île revoir le pouvoir de certaines institutions et le réorienter vers d’autres missions (on pense aux mairies) et renforcer celui d’autres collectivités en le focalisant sur la stratégie de croissance et développement de long terme (la Région). Dans ce cadre, figure donc la nécessité pour les décideurs de privilégier à la fois patience et visions à long terme certes moins rentables électoralement mais plus profitable à la société. Les exemples des territoires comme les villes de Melbourne, de Vancouver ou de Singapour doivent nous inspirer.
Cette évolution institutionnelle invite à d’autres réorganisations volontaristes et courageuses touchant l’aménagement du territoire afin de réduire les coûts cachés qui entravent l’efficience, le fonctionnement des marchés au-delà de ce que la nouvelle Loi prévoit, les surrémunérations quelles qu’elles soient et sur tous les marchés, la réforme fiscale, les comportements de recherche de rente ou de passager clandestin, un « plan marshall » d’équipement et de formation, pour faire face aux défis sociodémographiques et pour faire de l’innovation le socle des relais de croissance de la production et des domaines d’activités stratégiques de demain, une transformation des mentalités au service d’une île propre et du travail bien fait, la construction d’un projet au sens du marketing territorial traduisant une ambition commune, donnant du sens à notre rôle d’économie insulaire française au-delà de nos frontières et donnant confiance aux acteurs dans leur capacité à comprendre les sacrifices demandés…
On l’aura compris, nous devons rester optimistes, proactifs, avoir confiance car à La Réunion nous le savons « lé pa capab lé mor san essayé ». Malgré la crise, aussi douloureuse soit-elle, le temps de la résignation est fini. Nul ne peut continuer à faire « feuille songe ». Relevons la tête. Voyons loin ! Investissons l’avenir ! Ecrivons, ensemble, un nouveau chapitre de notre histoire commune.
Philippe Jean-Pierre
Professeur des universités à l’IAE de La Réunion
Tintin, un super héros économiste !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique le 21 août 2012
Finalement, notre Héros Tintin était un super agent économique ! Comme quoi, au lieu de plusieurs manuels, souvent ennuyant, on pourrait être avisé de lire et relire plusieurs des aventure du héros de Hergé afin de comprendre les aventures de l’économie ! Ainsi on pourrait découvrir les luttes de notre héros contre le grand capital !
Income Inequality Are Bad for Economy
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise le 3 mars 2012
Inequality is bad for growth, stability and efficiency. … Inequality peaked both before the Great Depression and before the Great Recession, and it’s not an accident. So basically, when we have a lot of inequality, demand goes down. … All this inequality was offset by creating a bubble. The bubble allowed people to consume more. Now we have the inequality but we don’t have a bubble, and that means that we will have persistent, weak demand, and therefore unless we create another bubble it’s going to be very difficult for us to get back to full employment. For more see Economist’s View: Stiglitz: Income Inequality Bad for Economy.
Les 4 règles d’or du business selon John Chambers (Cisco) et Klaus Kleinfeld sur la crise – Journal « Les Echos »
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Prospective et intelligence territoriale le 25 janvier 2012
Paru dans le quotidien, Les Echo et loin des grands discours des consultants, les Pdg de Cisco et Alcoa livrent chacun les quatre leçons qu’ils retiennent de la crise. Simple et efficace.
1- « Savoir faire la part honnêtement entre les difficultés qui relèvent de la crise (la macro-économie) et celles que l’on s’est infligéees soi-même et être réaliste sur les objectifs que l’on peut atteindre quand on est en bas du cycle ».
2- « Avoir conscience que la période de transition est toujours plus longue qu’on ne croit ».
3- « Peindre une image précise de ce à quoi ressemblera l’entreprise à la sortie de crise et communiquer énormément dessus en interne et à l’extérieur ».
4- « Rester très proche des clients tout le temps ».
Klaus Kleinfeld, Pdg d’Alcoa :
1-« Savoir offrir une autre perspective que des coupes, des coupes, des coupes »
2- « Avoir plus de cash en réserve car les conditions financières ont changé pour longtemps »
3- « Diversifier l’activité »
4-« Se souvenir en permanence que le vrai avantage compétitif, c’est la qualité des employés ».
Homo politicus et ses erreurs
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion le 25 janvier 2012
En les observant de près, les politologues ont découvert que les hommes politiques forment une espèce à part, dont l’identité a été forgée au contact de leur environnement naturel. Or l’une des contraintes les plus fortes de cet environnement, c’est la nécessité d’être réélu. Cela les pousse à des erreurs inévitables qui expliquent, en partie, la paralysie des gouvernements lorsqu’ils sont confrontés à des problèmes graves.
Pour en savoir plus et découvrir ce merveilleux exposé sur les choix et les actions collectives, alors lisez Homo politicus et ses erreurs.
Nous comprenons alors mieux que le long terme ne doit pas être sacrifié sur l’autel du court terme…et pourtant c’est souvent et malheureusement ce qui se passe.
Alors fourmi ou cigale…Une dégradation symbolique mais pouvant être durable ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Prospective et intelligence territoriale le 17 janvier 2012
Toute dégradation n’est jamais bonne à recevoir….mais celle que nous avons subi avec Standard & Poors envoie un clair signal et cela malgré le maintien ou la prlongation de l’observation des deux autres agences phares et malgré les volontés ici ou là des responsables d’arrondir les angles. Bien sûr, il faut savoir raison garder et ne pas plonger dans le commentaire déclinologiques. Loin de là notre pensée. Mais mettre la poussière sous le tapis n’est pas non plus la bonne posture.
En fait, la dégradation de la notation de La France par l’agence Standards & Poors soulève plusieurs interrogations. Celles des impacts économiques et de leurs conséquences précises sur les coûts du crédit ont été plus que largement analysées. De même les débats sur le rôle, la légitimité et la valeur des avis des agences ont repris de plus belle avec cette dégradation. Et cela d’autant plus qu’une autre agence, Moody’s, a maintenu le triple A à La France. Ces débats sont étonnants car personne ne connaissaient ni la présence, ni le rôle de ces agences à la même époque en 2011…Ces débats sont compréhensibles car l’avis de ces agences peut impacter la vie de nos concitoyens bien au-delà de la seule augmentation des taux d’intérêts…
Effectivement, même si deux agences sur trois maintiennent la notation à AAA, le fait qu’une seule d’entre-elles dégrade peut signifier beaucoup de choses.
D’abord, ce qui n’était jusqu’ici qu’un concept, autrement dit le fait qu’on vive au-dessus de nos moyens…ou qu’un argument de dramatisation utilisé par des candidats tout comme la réthorique liée à « La France est en faillite » prend tout d’un coup un autre sens plus visible par ce changement de note…Même s’il ne faut pas exagérer les effets immédiats (car les marchés avaient déjà intégré cette situation), cela traduit un décrochage de notre pays du groupe des pays auquel nos gouvernants s’attachaient à le maintenir lié (nous parlons de l’Europe du Nord et de l’Allemagne) et un possible glissement vers l’Europe du Sud, le fameux « Club Med »…
Il ne faut donc guère s’étonner des mesures qui vont suivre dans les prochaines semaines et qui viseront à rattraper ce pêcher d’orgueil politique et à donner des gages aux marchés, afin de rétablir au plus vite l’équilibre pour rester parmi les pays « vertueux »…Par la réduction des dépenses publiques, l’accroissement des impôts ou la nécessité de voir des délais ou durée (de travail) se rallonger, notre niveau de vie et de bien être pourrait être amené à en pâtir…
Ensuite, l’histoire récente nous montre que les pays (comme la Suède, la Finlande, le Canada,….), qui ont connu dans les années 90 des dégradations de leur note , ont recouvré celle d’avant après une période de 8 à 12 années….de rigueur, de retour à l’équilibre et de crédibilité des engagements pris. Autrement dit, ceux qui croyaient que ces mesures allaient être uniquement pour quelques mois voir un ou deux ans…en auront pour leur frais…Nous changeons d’ère. Finalement, l’épisode de la cigale se termine…et celui de la fourmi pourrait être plus long que prévu…
Bienvenue à SmartCity !
Dans la ville de demain, les puces seront reines. Du moins si les géants des TIC parviennent à leurs fins. Car les IBM et autres Cisco –géant des routeurs informatiques– ont bien l’intention de truffer nos cités de millions de microprocesseurs communicants. Alors pour découvrir davantage SmartCity, voyez plutôt le lien : Des villes aussi smart que nos smartphones….!
Et dans le même ordre d’idée de la ville intelligente, je vous propose l’article fort intéressant : Quelle ville pour l’après pétrole ?…A l’image d’une ville « frugale » cherchant plus de satisfaction avec moins de ressources….Les puces et la technologie devraient aussi nous y aider !
2012 (Next) Year in Review by Chapatte in New York Times
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Prospective et intelligence territoriale le 23 décembre 2011
Qu’attendre de 2012…avec la magique main de Chapatte : 2012 (Next) Year in Review – Slide Show – NYTimes.com.
Les mystères de l’euro !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 22 décembre 2011
Qu’est ce qu’une monnaie forte…? L’euro en est-elle une ? Cela peut apparaître surprenant étant donné la crise qui frappe aujourd’hui la monnaie unique…! En fait le présent article fait déjà preuve de pédagogie pour éclairer notre propos. J’y reviendrais dans un autre post car les caractéristiques d’une « monnaie forte » ou d’une « monnaie monde » ne sont pas toujours celles que l’on croit. Mais, avant d’approfondir cette question je vous propose la lecture de l’article, « Les Mystères de l’Eruro » issu de Slate.fr.
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