La construction de la ville, futur socle des politiques régionales européennes ?


Parmi les débats qui couvent actuellement à La Réunion figure celui de l’aménagement du territoire. Les discussions autour des infrastructures de transports, de la révision du SAR et des défis sur des logements construits en quantité et qualité peuvent l’illustrer. Nous savons que ces enjeux soulèvent obligatoirement des questions financières, qui par temps de crise, apparaissent comme d’autant plus difficiles à résoudre. Au-delà de la mobilisation de la solidarité nationale, La Réunion a l’avantage, en tant que région concernée par l’objectif de convergence, de pouvoir être éligible aux financements européens issus de la politique régionale de développement. Dans ce cadre, il n’est pas négligeable de se tenir à jour des visions politiques et prospectives exprimées par les autorités européennes et cela encore plus lorsque cette expression émane du Commissaire en charge de la politique régionale : Johannes Hahn. Ce dernier nous livre en effet un regard fort intéressant pour les réflexions à mener sur les futures politiques d’aménagement du territoire et des conseils précis qui faciliteront sans nul doute nos négociations avec les autorités de Bruxelles. Je vous conseille donc le lien « Vers une politique européenne de la ville« 

Comme quoi, dans ce domaine vaste qu’est l’aménagement du territoire, il s’agit non seulement de viser des objectifs quantitatifs (loger les habitants, fluidifier les trafics,…) mais aussi et surtout de réfléchir à l’amélioration du bien être des citoyens. Encore une fois, cette impérieuse nécessité d’allier quantité et qualité commence tout juste à être prise en compte au sein de notre île. Souhaitons qu’elle irrigue davantage les décisions prise par l’ensemble de nos décideurs. Les travaux autour de la construction d’indicateurs de développement durable participent à ce projet. Les critères imposés par les autorités publiques dans la RGPP vont également dans ce sens. Il s’agit maintenant de la traduire encore plus dans la localisation des activités humaines et économiques : il en va de la durabilité de notre vie sur ce territoire, durabilité sociétale aussi importante que les dimensions environnementales et financières, mais malheureusement encore parfois négligées. Quoi qu’il en soit au moment où nous entamons les bilans à mi-parcours des programmes opérationnels européens et où nous réfléchissons à la future programmation 2014-2020, l’analyse de Johannes Hahn est éclairante.


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