Le Blog Eco de Philippe Jean-Pierre
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Les enjeux de l’Université de La Réunion exigent le retour de la confiance, du respect du débat et la mobilisation de tous les acteurs de la communauté universitaire !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 23 juillet 2015
Quel triste spectacle nous a encore offert l’Université de La Réunion, à l’aube de la cruciale période des inscriptions. Une fois de plus, un membre de la société civile, député de la République, a constaté la situation alarmante de notre principal établissement d’enseignement supérieur. Une fois de plus, le Président de l’Université a mobilisé, en guise de réponse, un poncif inondé de statistiques faisant d’une catégorie de bacheliers le réceptacle à tous nos maux et apparaissant ainsi comme l’arbre principal masquant une forêt de dysfonctionnements ou d’échecs subtilement ignorés. De même, au cours d’une nouvelle interview, il en a profité pour stigmatiser ou égratigner qui de tels acteurs politiques, vus comme ignorants ou intéressés, qui de telle collectivité, qui de tels membres de la communauté réduits au simple rang, de « quelques irréductibles » ou de « mis en examen » suite à une de ses plaintes. Bonjour l’ambiance…!
Mais, cette posture est-elle à la hauteur des questions et des enjeux posés par la société réunionnaise à l’endroit de l’Université de La Réunion ? Non bien sûr ! Le contexte exige au contraire de rassembler, faire bloc et mobiliser ! Car, plusieurs interrogations demeurent au sein d’une communauté désabusée et usée par tant d’approches centralisatrices et autoritaires
D’abord, les faits sont têtus. Après plus de 10 ans aux responsabilités le Président actuel ne peut feindre d’ignorer ses propres choix. 10 ans de rapports de forces, de luttes intestines, de conflits, d’évolutions à marche forcée vers de nouvelles normes nationales adoptées sans véritables réflexions stratégiques à la hauteur des enjeux territoriaux. 10 ans d’une méthode de gouvernance qui, le moins que l’on puisse dire, a démobilisé les troupes, n’a pas permis de prolonger ce lien de fierté qui existait jadis entre l’Université et son territoire jusqu’au milieu des années 2000. Alors qu’autrefois, l’Université de La Réunion avait un projet territorial et était en croissance, elle a, depuis 10 ans, échoué à prolonger cette haute ambition. Elle constate dorénavant l’effritement de son offre de formation en ayant comme principaux fondements une approche comptable et une politique de mobilité au dos large.
Ensuite, le rôle et l’environnement de l’Université de La Réunion, devenue autonome, ont eux aussi connu de profondes mutations depuis 10 ans. A l’époque, unique établissement d’enseignement supérieur post-deug (ou BTS) et principal acteur de la recherche, l’Université de La Réunion est aujourd’hui concurrencée sur tous les fronts. Sur sa mission de service public d’enseignement supérieur, elle est aujourd’hui exposée à de nombreux concurrents privés qui bien souvent ne se battent pas avec les mêmes contraintes économiques, peuvent user d’une sélection et menacent certaines filières…Cette menace vient aussi de l’extérieur, puisque l’ile Maurice, entend devenir le « knowledge hub » de l’océan Indien. Sur sa mission de recherche, le contexte a également fortement évolué. La raréfaction des moyens, les stratégies européennes, les exigences des territoires conduisent les chercheurs à revisiter leurs métiers. Le parcours de recherche à l’époque inscrit dans un silo protecteur ministériel, doit maintenant être conçu de façon ouverte, multimodale et en réseau. De même, les rôles de nouveaux acteurs clés, comme les collectivités et les entreprises, s’affirment.
Dans ce contexte, plusieurs grandes mutations doivent concerner, tout en les conjuguant, management opérationnel (conduire les affaires courantes de l’établissement) et management stratégique (projeter l’Université sur ses grandes fonctions pour le développement du territoire et le rayonnement de la recherche européenne dans l’océan Indien et dans le Monde).
D’une part, concernant le management opérationnel, les rapports successifs ont souligné la nécessité d’un apaisement pour remobiliser en interne une communauté universitaire démobilisée et en externe les partenaires enlisés dans une perte de confiance. Une autre gouvernance est possible. Une autre vision des rapports humains est souhaitable. Une co-responsabilisation est nécessaire avec l’ensemble des facultés, instituts, écoles sans oublier le CHU. Certes, l’autonomie de l’Université exige des outils de pilotage adaptés et un renforcement de la maitrise de l’information comptable mais cela ne signifie ni centralisation excessive, ni défiance envers les acteurs. Cette reconstruction de la confiance doit aussi s’appuyer sur un respect scrupuleux des règles. L’arbitraire et le calcul ne doivent plus être de mise.
D’autre part, concernant le management stratégique, le premier enjeu, que nous appelons depuis plusieurs années maintenant en interne, est la convocation dès 2016, des états généraux de l’enseignement supérieur à La Réunion face à la nouvelle donne démographique : qui ? Doit faire quoi ? Et, quelles grandes missions doivent être dévolues à l’UR ? Sur cette base, pourrait s’appuyer toute la réflexion conduisant à la construction partagée du futur schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les conditions à cette réflexion sont bien sûr que l’Université de La Réunion reconnaisse aussi n’être dorénavant qu’un des coproducteurs de la formation dans le supérieur et qu’elle accepte de faire du territoire élargi un axe prioritaire d’engagement dépassant les simples déclarations d’intention. Un engagement doit être tangible et exige de la visibilité au-delà de quelques projets isolés.
Cette première étape réalisée, permettrait d’envisager, pour 2017, à l’instar « d’un plan Marshall », un nouveau schéma de financement mobilisant de façon responsable tous les acteurs : l’Etat et l’Académie, les collectivités, les acteurs économiques et l’Université de La Réunion. Celle-ci s’engagerait ainsi sur un nouveau contrat territorial inscrivant un apport de moyens mobilisés auprès des partenaires comme la contrepartie de son utilité territoriale (enseignement, dispositifs d’aides à la réussite et d’insertion à la hauteur des enjeux, recherche, aménagement du territoire, innovation, entrepreneuriat, expertises, ouverture sur le territoire et la grande zone OI). Il y va de la compétitivité de l’économie réunionnaise qui ne peut envisager son futur sans une université impliquée et dynamique. En outre, l’Université de La Réunion ne peut plus se contenter d’être un « simple faire valoir » pour d’autres institutions nationales de recherche. Un meilleur retour sur investissement doit être exigé. De même, à un niveau plus local, l’Université doit prendre toute sa part dans la constitution de villes universitaires qui font la fierté et la compétitivité des villes agiles, innovantes et attractives dans le Monde. Or, notre Université trop souvent « off shore », ou cloisonnée dans ses campus, semble ignorer cette mission.
Au total, après dix années d’une gouvernance démobilisatrice et sans ambition, un renouveau semble nécessaire où le dialogue interne et externe doit pouvoir remplacer les défiances, recours, procès et plaintes comme seuls outils d’échange avec les parties prenantes. Bien plus que le maniement habile des statistiques, ce renouveau exige une capacité d’ouverture à l’autre, à la discussion, à la contradiction ! Quoi de plus normal dans une noble institution où penser, se contredire, contester et tolérer font normalement partie du génome de l’universitaire, rompu à la contradiction et en charge de l’éclairage de la société qui les finance à près de 130 millions d’euros.
Where do you want to live in 2025? – | GE Look ahead | The Economist
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 17 juillet 2015
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See on Scoop.it – Penser la ville de demain
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Innovation et R&D le 22 février 2013
Face à l’urgence, écrivons un nouveau chapitre de notre histoire commune !
Les évènements socio-économiques récents, prenant la forme d’émeutes, se répètent avec une fréquence de plus en en plus haute à La Réunion. Ils ne peuvent laisser indifférents et doivent mobiliser la réflexion de toute personne désirant partager le destin de cette île française.
Le diagnostic du territoire réunionnais, les chiffres, indicateurs et situations alarmantes sont maintenant largement connus. L’urgence de la réflexion est ailleurs : non pas celle de découvrir, qu’il nous faut un nouveau modèle de développement mais de créer les conditions pacifiques et apaisées pour la mise en place effective de ce fameux nouveau modèle que nous appelons tous de nos vœux depuis plus de dix ans.
Néanmoins, avant de construire le nouveau modèle tant attendu, encore faut-il savoir pourquoi et pour qui on l’édifie.
Effectivement changer de modèle, mais dans quel but ? La situation actuelle, dont la gravité est partagée, appelle des réponses pour, d’une part faire face aux urgences et, d’autre part, structurer l’économie durablement sur un temps plus long. Le long terme doit de nouveau être valorisé pour rompre avec les dictatures de l’urgence et dépasser les cycles électoraux. De même, cette réflexion invite à bien distinguer les objectifs en termes de croissance économique, ayant un contenu en emploi suffisant pour absorber la main d’œuvre, des objectifs en termes de développement général de la société qui peuvent aussi suggérer des choix, des ruptures exigeant de construire une nouvelle société réunionnaise bâtit sur d’autres paradigmes (niveau et qualité de vie, horizons géographique de vie,…) : passer de la société de l’après départementalisation à la société 3.0 du XXIe siècle en poussant la réflexion sur « qu’est-ce être réunionnais en 2050? ».
Cette conduite du changement à mener avec volontarisme selon un échéancier précis, doit exprimer clairement au service de qui elle doit être réalisée. Pour les réunionnais ? Lesquels ? Les entreprises, les consommateurs, les démunis, les chômeurs, les fonctionnaires ? Pour l’Etat, après que ses objectifs aient été éclaircis ? Pour les institutions publiques locales et celles et ceux, élus qui les animent ? Les réponses sont évidentes me direz-vous. Et bien non ! Car sinon cela fait bien longtemps que la rationalité collective aurait été en phase avec les rationalités individuelles de tous ces acteurs de notre société. Or, cela n’est pas le cas : un travail d’éclaircissement est à faire sur ce plan car ce défi ne pourra se relever que collectivement avec toutes les forces vives et passives à dynamiser désirant reconstruire ce bien commun.
Le cadre, les objectifs et les acteurs précisés, venons-en à la méthode. Celle-ci doit être celle d’un chef d’orchestre guidant ses musiciens de la découverte de la partition à la réalisation complète de l’œuvre. L’échéance doit être connue et ne pas être exposée aux cycles électoraux à vision « court termiste ». Cette échéance doit être engageante afin d’éviter qu’un démagogue ne l’instrumentalise et fasse durer le plaisir. Cette échéance connue invite à mobiliser toutes les forces, les énergies, les moyens pour penser, construire, simuler les variantes, évaluer les impacts,…Nous devrons être plusieurs groupes menés par des pilotes, animés eux-mêmes par un chef de projet travaillant sous l’égide du décideur politique, le Président de Région, éclairé par un cercle de « sages » mais ayant force de décision et responsable devant les réunionnais par voie référendaire. Un contrat social nouveau, opposable aux tiers, pourra être ainsi constitué et signé par tous les acteurs de la société.
La méthode arrêtée, quels peuvent être les outils ? Certains sont à créer. D’autres existent déjà. Mais ils ne sont pas utilisés et demandent à être ravivés. Effectivement, le temps est court. Beaucoup de rapports, plans et stratégies ont été réalisés depuis dix ans. Plusieurs propositions sont bonnes et peuvent être réutilisées car tenant, ou du bon sens, ou poursuivant des objectifs encore d’actualité. Ces premiers éléments peuvent constituer une boîte à idées de démarrage pour nourrir le prochain contrat de société. Mais, ces idées doivent être complétées par une réflexion « en dehors de la boîte ». En clair, il nous faut engager des ruptures sur plusieurs points dont voici quelques pistes non exhaustives bien sûr.
Le cadre institutionnel ne correspond plus à notre ambition. Il est bloquant. Evidemment, nous devrons rester un territoire de la République. Mais il faut innover la gouvernance pour construire un nouveau cadre plus souple permettant à La Réunion, plongée dans la mondialisation et dans un contexte spécifique india-océanique, de faire face à aux défis de l’intégration régionale, de la compétitivité de ses productions et du fonctionnement de ses marchés. Oui, soyons volontaristes. N’ayons pas peur. Réduisons les déviances organisationnelles. Profitant de la future loi sur la décentralisation, ce cadre institutionnel doit aussi revisiter la structure politique de l’île revoir le pouvoir de certaines institutions et le réorienter vers d’autres missions (on pense aux mairies) et renforcer celui d’autres collectivités en le focalisant sur la stratégie de croissance et développement de long terme (la Région). Dans ce cadre, figure donc la nécessité pour les décideurs de privilégier à la fois patience et visions à long terme certes moins rentables électoralement mais plus profitable à la société. Les exemples des territoires comme les villes de Melbourne, de Vancouver ou de Singapour doivent nous inspirer.
Cette évolution institutionnelle invite à d’autres réorganisations volontaristes et courageuses touchant l’aménagement du territoire afin de réduire les coûts cachés qui entravent l’efficience, le fonctionnement des marchés au-delà de ce que la nouvelle Loi prévoit, les surrémunérations quelles qu’elles soient et sur tous les marchés, la réforme fiscale, les comportements de recherche de rente ou de passager clandestin, un « plan marshall » d’équipement et de formation, pour faire face aux défis sociodémographiques et pour faire de l’innovation le socle des relais de croissance de la production et des domaines d’activités stratégiques de demain, une transformation des mentalités au service d’une île propre et du travail bien fait, la construction d’un projet au sens du marketing territorial traduisant une ambition commune, donnant du sens à notre rôle d’économie insulaire française au-delà de nos frontières et donnant confiance aux acteurs dans leur capacité à comprendre les sacrifices demandés…
On l’aura compris, nous devons rester optimistes, proactifs, avoir confiance car à La Réunion nous le savons « lé pa capab lé mor san essayé ». Malgré la crise, aussi douloureuse soit-elle, le temps de la résignation est fini. Nul ne peut continuer à faire « feuille songe ». Relevons la tête. Voyons loin ! Investissons l’avenir ! Ecrivons, ensemble, un nouveau chapitre de notre histoire commune.
Philippe Jean-Pierre
Professeur des universités à l’IAE de La Réunion
Bienvenue à SmartCity !
Dans la ville de demain, les puces seront reines. Du moins si les géants des TIC parviennent à leurs fins. Car les IBM et autres Cisco –géant des routeurs informatiques– ont bien l’intention de truffer nos cités de millions de microprocesseurs communicants. Alors pour découvrir davantage SmartCity, voyez plutôt le lien : Des villes aussi smart que nos smartphones….!
Et dans le même ordre d’idée de la ville intelligente, je vous propose l’article fort intéressant : Quelle ville pour l’après pétrole ?…A l’image d’une ville « frugale » cherchant plus de satisfaction avec moins de ressources….Les puces et la technologie devraient aussi nous y aider !
Quand les villes préparent leur «transition»
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 26 novembre 2011
Face au double défi du pic pétrolier et du changement climatique, les «villes en transition» préparent des cités plus «résilientes» pour demain. Où l’on tente de se désintoxiquer du pétrole dans la joie et la bonne humeur. Lisez plutôt cette analyse sur l’article : Quand les villes préparent leur «transition»
Quel avenir pour les villes de demain ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 15 novembre 2011
Jean-Pierre Sueur a publié en juin 2011 le rapport Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? pour la délégation à la prospective du Sénat. Il y préconise des villes « denses, donc écologiques » mais note que « l’hyperdensité produit des embolies ». Il soutient le projet de « réseaux de villes moyennes » plutôt que de « nappes urbaines » de plusieurs dizaines de millions d’habitants, recommande la création d’une agence de l’ONU pour aider à faire face aux sinistres urbains et propose 25 pistes pour l’avenir des villes du monde. Pour plus de précisions, je vous propose l’article : Quel avenir pour les villes de demain ?
Penser la ville de demain grâce aux nouvelles technologies sans contact !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 26 octobre 2011
Les technologies mobiles facilitent la vie des administrés et des touristes dans l’espace urbain. Et confèrent une attractivité nouvelle à un territoire. La ville de demain se construit aussi à travers ces outils numériques qui transformeront la vie des citoyens et leur procurerons de nouveaux services rendant de plus de plus l’espace non pas seulement comme un lieu d’habitat mais comme un fournisseur de services. Cette ville ouverte bénéficiera à la fois aux résidents et aux touristes. Pour en savoir davantage, je vous propose la lecture du document :« Rendre la Ville plus attractive grâce aux technologies sans contact ».
Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ? | Eco(lo)
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Environnement, Innovation et R&D, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ?
et pour plus de renseignements cf. l’article sur le site de Nature.
Can the Sun Save Reunion Island ? The Interesting Case of Greece Experience !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 20 août 2011
German Finance Minister Wolfgang Schäuble has proposed that developing green-energy resources could be a good way for Greece to generate much-needed economic growth. On paper, it sounds like a perfect solution to the country’s dire fiscal problems: Greece, according to Schäuble, could export solar electricity to Germany.
At first glance, monetizing an abundant natural resource (solar energy) to strengthen the national accounts sounds like a straightforward idea, particular given that electricity in central and northern Europe is becoming more scarce and expensive, owing to Germany’s decision earlier this year to phase out nuclear power. But has Schäuble really found a magic bullet to hold down German electricity prices while restoring economic growth to Greece? Yes and no.
Indeed, the bad news: electricity currently produced in photovoltaic installations is far from price competitive with conventional technologies. “Grid parity”– meaning that the cost of electricity produced by a rooftop solar panel is equal to that of electricity from the wall socket – will only be reached in the middle of this decade.
Even then, solar power will still be more expensive than conventionally produced electricity, because “grid parity” excludes transmission and distribution costs, which typically account for about half of the final electricity price. Moreover, even if solar power were competitive, exporting it to Germany would not make economic sense: the required transmission lines do not exist, and the power losses incurred in transporting electricity over long distances is a disincentive to building them.
Even the reduced need for fuel imports (a quarter of Greece’s electricity is produced from oil and gas) would not have a large impact on the Greek current account. After all, because solar panels are unlikely to be produced domestically, they will have to be imported.
The problem, in a nutshell, is that solar-electricity production does not promise high returns. It is very capital-intensive, and only a relatively small number of jobs would be created (for mounting the panels). Even if Greece were able to produce surplus solar electricity, exports would yield little revenue, because standardized technology means that companies and countries can develop almost no productivity advantage. As soon as solar electricity becomes competitive in Greece, other countries with similar levels of irradiation (Spain, Italy, Portugal, Bulgaria, etc.) will enter the market. This will quickly drive electricity prices towards production cost, as solar-generating capacity in Europe approaches electricity demand.
The best way to ensure that German money and the Greek sun support the development of solar-energy technology would be to implement a European “green certificate system.” Under such a system, every European electricity supplier would have to guarantee that a certain share of the electricity that it sells comes from renewable energy sources. Suppliers’ targets could be differentiated, reflecting countries’ varying potential for deploying renewables or developing renewable-technology industries.
To read the complete text on this interesting subject for Reunion Island, I propose the post of the Author George Zachmann.
Urbanisme et Technologie : Quelle ville connectée pour demain : la ville hybride !
La ville hybride de demain dans laquelle vivront des individus hyper-connectés est une ville en pleine mutation qui sera alimentée par les énergies renouvelables, avec un mode de gouvernance 2.0.
Pour cerner le concept de ville hybride, il faut partir d’un certain individu contemporain (non représentatif de l’ensemble de la société, mais emblématique d’une dynamique sociale).
Il fait tout d’abord preuve d’un double paradoxe. Il est écartelé entre ses aspirations individualistes et son exigence de protection par l’Etat. Il est ensuite désireux de s’impliquer dans différents groupes constitués, tout en exigeant d’être libre de toute attache. Il se caractérise ensuite par sa multiplicité identitaire, dans le but d’éviter la routine d’un seul rôle, et les habitudes qui pourraient limiter son expression personnelle. Il s’agit enfin d’un individu hyper-connecté, doué du don d’ubiquité qui est en relation partout et tout le temps avec ses communautés d’intérêts (avec comme paradoxe l’accroissement du sentiment de solitude).
Pour découvrir davantage la ville connectée de demain ou la ville hybride, je vous propose la lecture de l’article complet.
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