La question de la mobilité est souvent présente en économie. Des facteurs économiques mobiles favorisent l’ajustement, accélèrent la croissance, stimulentl es gains à l’échange, freinent les impacts négatifs des chocs récessifs…mais ils occasionnent aussi des soucis de fuite des cerveaux, de pression migratoire, de spéculation des capitaux…Sur le marché du travail, des facteurs mobiles sont vus comme une chance car ils peuvent réduire les chocs récessifs sur ce même marché. C’est d’ailleurs un des éléments qui étaient souvent mis en avant pour expliquer l’écart du taux de chômage structurel entre les Etats-Unis et l’Europe…. »étaitent » car cela ne semble plus aussi vrai et c’est l’objet de cet article du New York Times – « How portable is your life »– qui traduit le fait que la crise des subprimes rend moins mobile la main d’oeuvre américaine et donc maintient le taux de chômage à un niveau élevé…