L’économiste Alain Trannoy estime que la prime gouvernementale évoquée par le ministre du budget, François Baroin, est une mesure « fortement dirigiste, qui ne prend pas en compte l’extrême hétérogénéité des situations ».« La ‘prime de 1 000 euros’ pose la question du partage des dividendes en temps de crise ».
Plus généralement, cette prime des 1000 euros pose la question des institutions en économies qui sont nécessaires pour coordonner les actions des agents dans la société et ainsi éviter que les comportements génèrent des externalités négatives ou ne soient pas optimisés. Dans le cas actuel, des institutions prévoyant la participation plus significative des salariés aux CA permettraient sans doute de pallier ce problème et d’éviter ces initiatives trop dirigiste. La nature a horreur du vide et l’Etat le rempli bien souvent….
quelques commentaires me viennent à l’esprit :
– cette annonce ressemble plus à une mesure qu’on annonce en campagne mais qui si on réfléchit n’est pas jsute et parait peu réalisable.
pourquoi parle t’on de répartition de bénéfices seulement seulement en tant de crise si ce n’est pas pour tromper encore les salariés.
– qui aurait le courage politique (Etat) de lancer le débat sur la répartition bénéfice en général : 1/3 salarié, 1/3 entreprise, 1/3 actionnaire.
Malheureusement, ce qui me gêne en ce moment c’est que l’Etat est un ensemble d’hommes politiques avec des objectifs électoralistes et que la neutralité (s’il en existe une) n’est plus d’où des annonces « inutiles ».
Hello Franck, Je suis en accord avec ta réponse. Mon post visait à souligner le manque d’institutions en économie qui éviteraient ce genre de dérive électoraliste….