En voilà une drôle d’idée, alors qu’il est de notoriété publique qu’une entreprise, juste après sa création, doit faire ses preuves sur son marché domestique avant de partir hors des frontières affronter les champions étrangers. Certains entrepreneurs – fondateurs de sociétés “born global”, – cherchent d’emblée à faire du monde leur jardin : ils ont su se libérer du carcan des modèles “incontournables”. Profitant de la dématérialisation des échanges, de la valorisation croissante des innovations et de la spécificité de leur savoir-faire (IT, biotech, cleantech…), ces audacieux ne respectent pas les parcours classiques pour franchir les frontières et d’emblée recherchent directement les avantages comparatifs à l’échelle planétaire pour se financer, s’approvisionner et vendre. Ils ont davantage de possibilités qu’auparavant de se lancer dans cette course contre la montre, mais rencontrent en revanche toujours autant de difficultés à transformer l’essai dans la durée.
Certes il y a des difficultés mais celles-ci seront de toute façon rencontrées par les entreprises qui se focalisent sur leur marché domestique.
De plus cette vision, cette stratégie peut s’avérer très profitable aux petites économies insulaires qui se recherche un destin, comme La Réunion. Or, celui-ci ne peut reposer sur un marché local trop étroit. Il exige au contraire un regard extérieur qui effraie. Mais, là avec cette vision, la taille de localisation d’origine importe peu puisque toutes les entreprises ont pour cible : le Monde. Dès lors, tout est permis !
Afin de mieux décrire cette vision je vous propose le lien suivant : Pour l’entreprise, se penser mondial dès le départ !
Les principales frontières sont celles de notre cerveau. Nos économies les ont abolies depuis un moment et en particulier dans les services. Nos entreprises ont à comprendre et intégrer de nouvelles complexités et à développer de nouveaux savoir-faire. L’une des principales complexités est la compréhension des marchés mondiaux et de leurs évolutions. Le traitement des informations stratégiques est donc un facteur clé de succès car cela permet de définir les bons périmètres de son métier et de construire une vrai visions stratégique.
Par ailleurs, une stratégie de partenariat est indispensable pour rendre possible un développement à cette échelle pour se centrer sur ses savoir-faire et déployer des ressources ressources raisonnables et disponibles.
Les reunionnnais ont compris qu’ils étaient des citoyens de la terre. Cela contribue à affranchir les distances physiques et intellectuelles et à rendre possible l’impossible. Deux éléments sont essentiels à la réussite : l’accompagnement stratégique et le droit à l’erreur.