Le Blog Eco de Philippe Jean-Pierre
Archives de la catégorie Crise
Effacement partiel ou total de la dette grecque ? La messe est dite !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Crise, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 2 novembre 2011
Même un effacement total de la dette grecque ne ramera pas le budget à l’équilibre La charge d’intérêt plombe le budget de l’Etat grec. Un défaut total semble donc une solution intéressante pour ce pays. Toutefois, en y regardant de plus près, cette solution est encore pire pour la Grèce. Après l’annonce d’un référendum par le gouvernement lundi dernier, la question d’un défaut total sur la dette publique du grecque a été relancée. L’accord européen prévoit un défaut partiel sur la dette obligataire mais uniquement sur la dette détenue par les investisseurs privés. : banques, assureurs et fonds d’investissements (pas forcément des Hedge Funds)…Il reste à négocier tout le reste de la dette et c’est là que se situe peut être la clé de sortie…Mais malgré tout, même avec un effacement total, la Grèce ne parviendrait pas à ramener le budget à l’équilibre. Voyez plutôt cette analyse en détail.
Le marketing-antidote contre la morosité et générateur de rêves !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Crise, Cycle et Reprise, Innovation et R&D, Management le 2 novembre 2011
Lorsqu’on effectue un achat on peut être sensible à plusieurs paramètres. Son prix bien sûr, sa tendance, les valeurs et l’usage qui lui sont associés….Mais pour Gaël Clouzard, rédacteur en chef du magazine de tendances Influencia “On n’achète pas un produit qui se contente de refléter le monde réel. Pour susciter le désir, il faut au contraire s’en éloigner. Faire rêver.” Dans ce cadre le marketing apparaît vraiment comme un antidote à la morosité. On a alors une nouvelle tendance qui est crée : le marketing antidote !
Le chômage dans les régions françaises en septembre 2011 : situation aggravée des DOM !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion le 1 novembre 2011
Equipe GECODIA – Jeudi 27 Octobre 2011
Sur les marchés le feu couve toujours ! Ils ne croient déjà plus à la réponse apportée à la crise de la dette !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise le 1 novembre 2011
Les bourses mondiales sont nettement dans le rouge ce lundi. Les marchés ont digéré les annonces de la semaine dernière et le pessimisme fait un retour en force. Sur la dette d’Etat en zone euro, la tension progresse à nouveau. Apres l’euphorie de la semaine dernière après le sommet européen, la situation n’évolue pas dans le bon sens sur les marchés.
Pour plus de précisions sur cette situation plus que préoccupante, je vous propose le lien suivant : Les marchés ne croient déjà plus à la réponse apportée à la crise de la dette.
La Chine interviendrait dans la crise de la dette mais pas pour rien !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Crise, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique le 1 novembre 2011
Une implication de la Chine dans la crise de la dette semble se dessiner. Même si les garanties accordées seraient principalement financières, des contreparties plus politiques vont venir sur le tapis. Voir l’article en entier.
Face à une croissance quasi-nulle en 2012, le gouvernement face au défi fiscal ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 1 novembre 2011
La révision à la baisse de la prévision de croissance du gouvernement pour 2012 crée un trou dans le budget. Parmi les principales recettes fiscales, la TVA et la CSG sont en première ligne pour trouver l’argent frais. Le gouvernement français va abaisser sa prévision de croissance pour 2012 à 1 %. Au-delà du fait que cette prévision reste à nos yeux trop haute, il va donc falloir trouver autour de 6 milliards € d’économies ou de recettes supplémentaires par rapport au budget actuellement discuté au Parlement.
En France, l’Etat et ses organismes rattachés ont, en 2010, prélevé 503,5 milliards € d’impôts divers. L’Etat seul ponctionne l’économie française à hauteur de 253,6 milliards € de recettes fiscales.
Afin d’approfondir cette question du défi fiscal pour le gouvernement, je vous propose le lien suivant : Répartition des principaux impôts prélevés par l’Etat en France
La France face au mur de la dette : les besoins de financement et de refinancement sur 2012-2014
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Prospective et intelligence territoriale le 24 octobre 2011
Même si le déficit de l’État devrait se réduire sur les prochaines années, les besoins de refinancement vont rester très importants. La France reposera donc lourdement sur la confiance des marchés. Or, celle-ci est fragile. La qualité de la dette obligataire souveraine de la France se dégrade à nouveau ce matin. L’écartement des taux d’intérêt français par rapport aux taux allemands continue, le spread français pour les taux 10 ans dépassant 120 pb pour la première fois (OAT 10 ans : 3,17 % contre 1,94 % pour le Bund 10 ans). Comme nous l’écrivions hier, ce qui importe désormais est de maintenir la confiance des investisseurs sur le marché obligataire.
En effet, les besoins de la France sur les prochaines années sont tels que l’Etat ne pourra fonctionner sans un accès « confortable » aux marchés, notamment internationaux (65 % de la dette est détenue par des investisseurs étrangers). Les besoins sont à la fois liés au fonctionnement de l’Etat, à savoir le financement du déficit, mais aussi au refinancement de la dette. En effet, chaque année, un certain montant de dette obligataire émise sur les années précédentes arrive à terme. Pour une obligation, tout le capital emprunté au départ est remboursé en une seule fois à l’échéance. Afin d’assumer ce remboursement, l’Etat émet une dette « de remplacement ».
Pour obtenir d’avantage d’information sur ce très intéressant sujet je vous propose d’affiner la lecture sur le site géocodia.
La crise de la dette en Europe menace-t-elle les contrats d’assurances-vie?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Prospective et intelligence territoriale le 21 octobre 2011
Question que se posent Monsieur et Madame tout le monde en ce moment : La crise de la dette en Europe menace-t-elle les contrats d’assurances-vie?
Les alternatives à l’austérité par Joe Stiglitz
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise le 13 octobre 2011
NEW YORK – Les pays ont hérités de la Grande Récession des déficits jusqu’ici inconnus en temps de paix, ainsi qu’une inquiétude croissante concernant l’augmentation de leurs dettes nationales. Dans beaucoup d’entre eux, cette situation a généré un nouvel épisode d’austérité – des politiques qui vont presque certainement affaiblir les économies nationales et globales et ralentir fortement le rythme de la reprise. Ceux qui espèrent de larges réductions des déficits seront cruellement déçus, car le ralentissement économique diminuera les revenus fiscaux et augmentera les demandes d’assurance contre le chômage et d’autres bénéfices sociaux.
Les tentatives destinées à limiter l’augmentation de la dette servent à faire réfléchir – elles forcent les pays à se concentrer sur les priorités et se poser des questions de valeurs. A court terme, il est peu probable que les Etats Unis se lancent dans des coupes budgétaires massives, similaires aux Royaume-Unis. Mais le pronostic de long terme – rendu particulièrement pessimiste par l’incapacité de la réforme des soins de santé à réduire de manière significative l’augmentation des coûts médicaux – est si morne qu’il y a de plus en plus de support bipartisan pour faire quelque chose. Le président Barack Obama a nommé une commission bipartisane de réduction des déficits, dont les présidents ont récemment dévoilé un aperçu de ce à quoi leur rapport pourrait ressembler.
Techniquement, réduire un déficit est évident : il convient soit de réduire les dépenses, soit d’augmenter les taxes. Pourtant, à l’évidence, le programme de réduction du déficit, au moins aux USA, va déjà plus loin : il s’agit d’une tentative de diminution des protections sociales, de la progressivité du système fiscal, ainsi que du rôle et de la taille du gouvernement – cela tout en affectant le moins possible les intérêts établis, tel que le complexe militaro-industriel.
Aux USA (et quelques autres pays industriels avancés), tout programme de réduction du déficit doit être défini dans le contexte des évènements de la dernière décennie :
· une augmentation massive des dépenses de défense, alimentée par deux guerres sans résultat, mais allant bien au delà ;
· une augmentation de l’inégalité : aujourd’hui, 1% de la population accumule plus de 20% du revenu national et la classe moyenne s’affaiblit – le revenu du ménage américain médian a diminué de plus de 5% durant la dernière décennie, et était en diminution même avant la récession ;
· un sous-investissement dans le secteur public, y compris l’infrastructure, mis cruellement en évidence par la chute des ponts de la Nouvelle Orleans ; et
· une croissance des aides aux entreprises, depuis le renflouement des banques jusqu’aux subsides à l’éthanol, en passant par la poursuite des subsides agricoles, alors même que ceux-ci aient été déclarés illégaux par l’Organisation du Commerce.
Au vu de ce qui précède, il est relativement aisé de formuler un ensemble de mesures de réduction du déficit qui encourage l’efficience, soutient la croissance, et réduit l’inégalité. Cinq ingrédients principaux sont nécessaires.
Pour lire la suite de ces propositions je vous conseille la lecture de l’article de Stiglitz.
17 milliards d’euros d’économies possibles !!!!
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion le 23 août 2011
Alors que le gouvernement met la dernière main à un tour de vis budgétaire supplémentaire pour 2012, afin d’assurer les marchés financiers qu’il tiendra bien ses engagements de réduction de déficit public, les services de recherche économique de Natixis publient une sorte de catalogue clé en main des avantages fiscaux à réduire : ce sont ainsi entre 17 et 20 milliards d’euros de rentrées de recettes fiscales potentielles que les économistes de la banque proposent de dégager à travers la réduction des niches fiscales, « sans effets dommageables à long terme sur l’économie française », assurent-ils.
Ecartant les niches fiscales qui répondent à des « considérations culturelles, de justice sociale (handicaps et dépendance…), de sécurité (défense nationale…), d’aménagement du territoire », ils ont conduit leur travail en considérant que ces avantages fiscaux doivent répondre à quatre grands critères :
– cibler en priorité les secteurs les plus exposés à la concurrence internationale et non les secteurs abrités.
– limiter au maximum les effets d’aubaine.
– ne pas participer au soutien de la demande d’un bien ou service si l’offre de ce bien ou service est rigide à court terme.
– ne pas introduire de mauvais signal-prix.
Pour une lecture complète de l’article je vous propose le lien sur le Blog de Philippe Le Coeur : Niches fiscales : 17 à 20 milliards d’euros d’économies, clé en main
Commentaires récents