Archives de la catégorie Crise

Income Inequality Are Bad for Economy

Inequality is bad for growth, stability and efficiency. … Inequality peaked both before the Great Depression and before the Great Recession, and it’s not an accident. So basically, when we have a lot of inequality, demand goes down. … All this inequality was offset by creating a bubble. The bubble allowed people to consume more. Now we have the inequality but we don’t have a bubble, and that means that we will have persistent, weak demand, and therefore unless we create another bubble it’s going to be very difficult for us to get back to full employment. For more see Economist’s View: Stiglitz: Income Inequality Bad for Economy.

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Les 4 règles d’or du business selon John Chambers (Cisco) et Klaus Kleinfeld sur la crise – Journal « Les Echos »

Paru dans le quotidien,  Les Echo et loin des grands discours des consultants, les Pdg de Cisco et Alcoa livrent chacun les quatre leçons qu’ils retiennent de la crise. Simple et efficace.

John Chambers, Pdg de Cisco :
1- « Savoir faire la part honnêtement entre les difficultés qui relèvent de la crise (la macro-économie) et celles que l’on s’est infligéees soi-même et être réaliste sur les objectifs que l’on peut atteindre quand on est en bas du cycle ».
2- « Avoir conscience que la période de transition est toujours plus longue qu’on ne croit ».
3- « Peindre une image précise de ce à quoi ressemblera l’entreprise à la sortie de crise et communiquer énormément dessus en interne et à l’extérieur ».
4- « Rester très proche des clients tout le temps ».

Klaus Kleinfeld, Pdg d’Alcoa :
1-« Savoir offrir une autre perspective que des coupes, des coupes, des coupes »
2- « Avoir plus de cash en réserve car les conditions financières ont changé pour longtemps »
3- « Diversifier l’activité »
4-« Se souvenir en permanence que le vrai avantage compétitif, c’est la qualité des employés ».

Les deux ajoutent un ingrédient qui manque dans la plupart des pays développés et qui existent chez les émergents : le monde du business et l’administration doivent avoir le même objectif. Chambers : « les Chinois, les Indiens, les Turcs l’ont compris. Nous, on l’a oublié ». Kleinfeld : « Ca ne doit pas être « eux » (l’administration) contre « nous » (le business). Une meilleure entente entre le business et l’administration est nécessaire pour relancer la machine ». Précision : les deux parlaient des Etats-Unis…

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Alors fourmi ou cigale…Une dégradation symbolique mais pouvant être durable ?

Toute dégradation n’est jamais bonne à recevoir….mais celle que nous avons subi avec Standard & Poors envoie un clair signal et cela malgré le maintien ou la prlongation de l’observation des deux autres agences phares et malgré les volontés ici ou là des responsables d’arrondir les angles. Bien sûr, il faut savoir raison garder et ne pas plonger dans le commentaire déclinologiques. Loin de là notre pensée. Mais mettre la poussière sous le tapis n’est pas non plus la bonne posture.

En fait, la dégradation de la notation de La France par l’agence Standards & Poors soulève plusieurs interrogations. Celles des impacts économiques et de leurs conséquences précises sur les coûts du crédit ont été plus que largement analysées. De même les débats sur le rôle, la légitimité et la valeur des avis des agences ont repris de plus belle avec cette dégradation. Et cela d’autant plus qu’une autre agence, Moody’s, a maintenu le triple A à La France. Ces débats sont étonnants car personne ne connaissaient ni la présence, ni le rôle de ces agences à la même époque en 2011…Ces débats sont compréhensibles car l’avis de ces agences peut impacter la vie de nos concitoyens bien au-delà de la seule augmentation des taux d’intérêts…

 

Effectivement, même si deux agences sur trois maintiennent la notation à AAA, le fait qu’une seule d’entre-elles dégrade peut signifier beaucoup de choses.

 

D’abord, ce qui n’était jusqu’ici qu’un concept, autrement dit le fait qu’on vive au-dessus de nos moyens…ou qu’un argument de dramatisation utilisé par des candidats tout comme la réthorique liée à « La France est en faillite » prend tout d’un coup un autre sens plus visible par ce changement de note…Même s’il ne faut pas exagérer les effets immédiats (car les marchés avaient déjà intégré cette situation), cela traduit un décrochage de notre pays du groupe des pays auquel nos gouvernants s’attachaient à le maintenir lié (nous parlons de l’Europe du Nord et de l’Allemagne) et un possible glissement vers l’Europe du Sud, le fameux « Club Med »…

 

Il ne faut donc guère s’étonner des mesures qui vont suivre dans les prochaines semaines et qui viseront à rattraper ce pêcher d’orgueil politique et à donner des gages aux marchés, afin de rétablir au plus vite l’équilibre pour rester parmi les pays « vertueux »…Par la réduction des dépenses publiques, l’accroissement des impôts ou la nécessité de voir des délais ou durée (de travail) se rallonger, notre niveau de vie et de bien être pourrait être amené à en pâtir…

 

Ensuite, l’histoire récente nous montre  que les pays (comme la Suède, la Finlande, le Canada,….), qui ont connu dans les années 90 des dégradations de leur note , ont recouvré celle d’avant après une période de 8 à 12 années….de rigueur, de retour à l’équilibre et de crédibilité des engagements pris. Autrement dit, ceux qui croyaient que ces mesures allaient être uniquement pour quelques mois voir un ou deux ans…en auront pour leur frais…Nous changeons d’ère. Finalement, l’épisode de la cigale se termine…et celui de la fourmi pourrait être plus long que prévu…

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Les mystères de l’euro !

Qu’est ce qu’une monnaie forte…? L’euro en est-elle une ? Cela peut apparaître surprenant étant donné la crise qui frappe aujourd’hui la monnaie unique…! En fait le présent article fait déjà preuve de pédagogie pour éclairer notre propos. J’y reviendrais dans un autre post car les caractéristiques d’une « monnaie forte » ou d’une « monnaie monde » ne sont pas toujours celles que l’on croit. Mais, avant d’approfondir cette question je vous propose la lecture de l’article, « Les Mystères de l’Eruro » issu de Slate.fr.

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Euro-Crisis : The Economic Worry List for December !

What will happen in December from an economic point of view ? A short list of the events informs us if we have to worry or concerning the crisis ? The known worry list is as follows:

–Tuesday, Nov. 29: Italian bond auction. Belgian T-bill auction. Final Portuguese budget vote. Euro-zone finance ministers meeting. Decision expected on sixth aid tranche payment to Greece.

–Wednesday, Nov. 30: EU finance ministers meeting.

–Thursday, Dec. 1: Spanish and French bond auctions. Europe-wide manufacturing purchasing managers index. Greek public sector union ADEDY holds strike.

–Monday, Dec. 5: Europe-wide service-sector PMI data. ECB’s weekly bond-purchase data.

–Tuesday, Dec. 6: Third-quarter euro-zone gross domestic product report, second estimate. Irish Finance Minister announces 2012 Budget that includes EUR3.8 billion more in austerity measures.

–Wednesday, Dec. 7: Portuguese T-bill auction. European People’s Party meeting in Marseilles, France. Greek parliament votes on 2012 budget.

–Thursday, Dec. 8: ECB interest-rate decision, news conference. Second day of European People’s Party meeting. EU leaders informal dinner ahead of summit.

–Friday, Dec. 9: EU leaders summit. Televised address by French President Nicolas Sarkozy expected before this date. Vienna World Policy conference (through Dec. 11)

–Monday, Dec. 12: Italian T-bill auction. ECB’s weekly bond-purchase data. Greece starts talks with ‘troika’ of international creditors–the European Union, the International Monetary Fund and the European Central Bank–on new bailout package.

–Tuesday, Dec. 13: First meeting of new Spanish parliament after election. A new prime minister must be elected by Dec. 28. Spanish T-Bill auction.

–Wednesday, Dec. 14: Italian bond auction.

–Thursday, Dec. 15: Spanish bond auction.

–Friday, Dec. 16: Greek T-bill auction.

–Monday, Dec. 19: EUR1.22 billion of Greek debt falls due. ECB’s weekly bond-purchase data.

–Tuesday, Dec. 20: Spanish T-bill auction.

–Wednesday, Dec. 21: Portuguese T-bill auction. Swearing in of Mariano Rajoy as Spanish prime minister and announcement of new cabinet expected around this time.

–Thursday, Dec. 22: EUR980 million of Greek debt falls due. New Spanish PM to take oath.

–Friday, Dec. 23: Potential first cabinet meeting of new Spanish government and approval of first economic measures, possibly including an emergency budget decree ahead of a formal 2012 budget.

–Wednesday, Dec. 28: Italian T-bill, zero-coupon bond auction.

–Thursday, Dec. 29: EUR5.23 billion of Greek debt falls due. Italian bond auction.

–Friday, Dec. 30: EUR750 million of Greek debt falls due.

–By Saturday, Dec. 31: Ireland’s troika of lenders releases its latest quarterly review of the country’s bailout.

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Ceci n’est pas une crise… c’est une mutation

Le regard que l’on porte aux choses à l’instant présent est fondamental pour le temps à venir. Y voir une crise est anxiogène, c’est le royaume de la peur, des angoisses. Y voir une mutation est nettement plus serein, plus constructif, plus optimiste. Dans un cas, on est en réaction, en défense, et dans l’autre, on se situe dans l’action, dans l’attaque. Quelle est la meilleure stratégie ? Pour y répondre je vous propose la lecture de ce très bon article de Cyril Delattre paru dans le Cercle des Echos. Il peut s’avérer très utile à toute économie en mutaiton y compris donc La Réunion !

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Trente ans de bêtises et d’imprévoyance !!!!

Cet édito de Frantz Olivier Gisberg, écrit dans le magazine Le Point, est suffisamment exceptionnel pour mériter qu’on lui rende hommage en l’affichant complètement :

« L’économie est décidément une chose trop importante pour être confiée aux politiques. C’est en vertu de cet adage, à la mode ces temps-ci, que la Grèce et l’Italie ont placé à leur tête des techniciens sans charisme ni états d’âme.

A quand notre tour ? La France n’apas eu à se plaindre du passage àMatignon du professeur Barre (1976-1981). S’ils étaient honnêtes, ses contempteurs de droite ou de gauche reconnaîtraient maintenant que Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, puis delaBanque centrale européenne, avait raison sur toute la ligne quandildénonçait la mauvaise pente qui nous a menés là où nous en sommes aujourd’hui, plombés parla dette et les déficits.

Tant qu’ils seront gouvernés pardespoliticiens qui ne songent qu’àl’élection suivante, et non àlaprochaine génération, nos pays fatigués de la vieille Europe ontpeudechances de remonter cettepente qu’ils ont dévalée sous l’effet du « court-termisme » etdel’électoralisme, les deux maladies qui ont coulé nos économies comme celle des Etats-Unis.

Il y a quelque chose de pathétique, pour ne pas dire plus, à entendre nospoliticiens dénoncer les agences denotation, comme si c’étaient elles, etnon leur propre incurie et leur propre laxisme, qui nous avaient conduits dans le mur, après trente ans de bêtises, de folies et d’imprévoyance, où l’on a vécu au-dessus de nos moyens, au nom d’un keynésianisme pour cours élémentaire. Il faudra bien, un jour, en tirer les leçons. Pour ne pas recommencer.

Mais c’est sans doute trop demander… »

Frantz Olivier Gisberg

Le Point, publié le 23/11/2011

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The Oil Drum | Is It Really Possible to Decouple GDP Growth from Energy Growth?

The Oil Drum | Is It Really Possible to Decouple GDP Growth from Energy Growth?.

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Des Profs de Fac utiles aux entreprises encore plus pendant la crise !

L’incertitude économique et la diminution des points de repère stables pourraient avoir un effet inattendu : pousser les consultants à se rapprocher des milieux universitaires. En effet, la complexité croissante des questions posées par une clientèle d’entreprises en désarroi est propice à accélérer ce type de rapprochement. Pour preuve, lisez cet article rédigé par Muriel Jasor  du Quotidien les Echos.

LES POINTS POSITIFS :
Les profils académiques vus par les consultants :
-Ils ont une puissance d’analyse et une forte rigueur méthodologique.
-Leurs solides références théoriques aident à prendre du recul.
Les consultants vus par les académiques :
-Ils sont pragmatiques et en prise avec la réalité du terrain.
-Ils ont de la plasticité et de la réactivité.

LES POINTS NEGATIFS :
Les profils académiques vus par les consultants :
-Leur mépris à l’encontre des consultants est abyssal.
-Ce sont des donneurs de leçons.
-Ils ont une méconnaissance totale de l’entreprise.
-« Consultant » est un gros mot pour eux.
-Ils fonctionnent en circuit fermé.
Les consultants vus par les académiques :
-Beaucoup ne sont pas au niveau.
-Ils ne sont pas assez précis.
-Certains recherchent juste une caution académique mais ne sont pas prêt à adopter la rigueur scientifique des chercheurs…
-… tandis que d’autres s’entêtent dans leurs pratiques inefficaces et circonviennent aux besoins de leurs clients.

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Les huit questions clefs pour comprendre la crise actuelle

Pourquoi les marchés et l’euro se sont-ils repliés, la zone euro est-elle menacée d’éclatement, la France est-elle le prochain pays sur la liste des pays attaqués  ? « Les Echos » passent en revue les huit questions clefs de la crise actuelle.

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