Archives de la catégorie Cycle et Reprise
La France face au mur de la dette : les besoins de financement et de refinancement sur 2012-2014
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Prospective et intelligence territoriale le 24 octobre 2011
Même si le déficit de l’État devrait se réduire sur les prochaines années, les besoins de refinancement vont rester très importants. La France reposera donc lourdement sur la confiance des marchés. Or, celle-ci est fragile. La qualité de la dette obligataire souveraine de la France se dégrade à nouveau ce matin. L’écartement des taux d’intérêt français par rapport aux taux allemands continue, le spread français pour les taux 10 ans dépassant 120 pb pour la première fois (OAT 10 ans : 3,17 % contre 1,94 % pour le Bund 10 ans). Comme nous l’écrivions hier, ce qui importe désormais est de maintenir la confiance des investisseurs sur le marché obligataire.
En effet, les besoins de la France sur les prochaines années sont tels que l’Etat ne pourra fonctionner sans un accès « confortable » aux marchés, notamment internationaux (65 % de la dette est détenue par des investisseurs étrangers). Les besoins sont à la fois liés au fonctionnement de l’Etat, à savoir le financement du déficit, mais aussi au refinancement de la dette. En effet, chaque année, un certain montant de dette obligataire émise sur les années précédentes arrive à terme. Pour une obligation, tout le capital emprunté au départ est remboursé en une seule fois à l’échéance. Afin d’assumer ce remboursement, l’Etat émet une dette « de remplacement ».
Pour obtenir d’avantage d’information sur ce très intéressant sujet je vous propose d’affiner la lecture sur le site géocodia.
Les directeurs marketing anticipent une mutation radicale de leur métier !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Analyse économique, Cycle et Reprise, Innovation et R&D, Management, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
Pour 68% des directeurs marketing et communication, leur fonction va radicalement changer dans les années à venir. Tel est le résultat de l’étude TNS Sofres présentée par le Club des Annonceurs.
L’étude, réalisée auprès de 400 responsables et/ou directeur marketing et communication, révèle une profession en profonde réflexion sur son rôle, même si le marketing est considéré de plus en plus comme une fonction stratégique, qui aura bientôt sa place au sein des directions générales (selon 74% des répondants).
Cette étude rejoint d’ailleurs l’inquiétude des Directeur Marketing quant à la complexité accrue de leur métier.
En effet Les études sur l’évolution du métier de directeur marketing se succèdent… Et mettent en lumière le changement de paradigme que vit la profession. Après le Club des annonceurs, c’est IBM qui vient d’interroger des directeurs marketing. 1 700 dans le monde et 111 en France *. Ces enseignements sont clairs : les CMO (chief marketing officer) sont conscients des défis auxquels ils sont confrontés, notamment l’influence des médias sociaux et reconnaissent qu’ils évoluent dans un monde plus complexe et plus incertain.
Là encore je vous propose la lecture de l’étude d’IBM dont les traits marquant mettent en avant :
– L’explosion des données : en France, 81 % des répondants estiment manquer de préparation face l’explosion des données et près des 3/4 soulignent la nécessité d’investir dans la technologie ;
– Un choix élargi des canaux et de périphériques. Ils ne sont pas préparés (78 % des réponses en France, 68 % dans le monde) a cette prolifération des périphériques (mobile, tablette, etc.) ;
– Les médias sociaux : 72% des répondants en France reconnaissent manquer de préparation face à l’émergence et à la nouvelle influence des médias sociaux. (Ils sont 68 % dans le monde) ;
– L’évolution démographique : la globalisation et l’arrivée des jeunes générations bouleversent l’accès à l’information et les habitudes de consommation.
La décennie qui s’ouvre sera celle du directeur marketing évalué sur la rentabilité démontrée de ses actions ». Ainsi, 62 % des directeurs marketing interrogés dans l’Hexagone estiment que le retour sur investissement des dépenses marketing sera le critère de succès numéro un d’ici 2015. Les outils de mesure utilisés pour évaluer l’efficacité des actions marketing sont en pleine évolution.
* L’institute for business value d’IBM a sondé 1 700 directeurs marketing, répartis dans 64 pays.
19 industries ont participé à cette étude via des entretiens en face-à-face. 111 directeurs marketing ont été interviewés en France.
Economics in the Next Ten Years ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Analyse économique, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
A young economist, or an economics journalist interested in what the young are working on, could do a lot worse than reading through, as I did the other day, 55 very short papers written by distinguished economists describing the large questions they think are likely to dominate the next generation of research in their respective fields.
They are among 252 papers by experts in various disciplines who responded to an invitation by the National Science Foundation’s Directorate for the Social, Behavioral and Economic Sciences to describe “grand challenge questions” that transcend near-term funding cycles, questions which therefore might benefit from investment in infrastructure.
From the response, this much is immediately apparent: interest in financial crises, medical systems engineering and, perhaps above all, new instrumentation share pride of place at the top of the list. A golden age of evidence-based economics lies ahead, thanks to the computer and the Internet.
To read more, I propose you this link from economicprincipals.com
Les alternatives à l’austérité par Joe Stiglitz
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise le 13 octobre 2011
NEW YORK – Les pays ont hérités de la Grande Récession des déficits jusqu’ici inconnus en temps de paix, ainsi qu’une inquiétude croissante concernant l’augmentation de leurs dettes nationales. Dans beaucoup d’entre eux, cette situation a généré un nouvel épisode d’austérité – des politiques qui vont presque certainement affaiblir les économies nationales et globales et ralentir fortement le rythme de la reprise. Ceux qui espèrent de larges réductions des déficits seront cruellement déçus, car le ralentissement économique diminuera les revenus fiscaux et augmentera les demandes d’assurance contre le chômage et d’autres bénéfices sociaux.
Les tentatives destinées à limiter l’augmentation de la dette servent à faire réfléchir – elles forcent les pays à se concentrer sur les priorités et se poser des questions de valeurs. A court terme, il est peu probable que les Etats Unis se lancent dans des coupes budgétaires massives, similaires aux Royaume-Unis. Mais le pronostic de long terme – rendu particulièrement pessimiste par l’incapacité de la réforme des soins de santé à réduire de manière significative l’augmentation des coûts médicaux – est si morne qu’il y a de plus en plus de support bipartisan pour faire quelque chose. Le président Barack Obama a nommé une commission bipartisane de réduction des déficits, dont les présidents ont récemment dévoilé un aperçu de ce à quoi leur rapport pourrait ressembler.
Techniquement, réduire un déficit est évident : il convient soit de réduire les dépenses, soit d’augmenter les taxes. Pourtant, à l’évidence, le programme de réduction du déficit, au moins aux USA, va déjà plus loin : il s’agit d’une tentative de diminution des protections sociales, de la progressivité du système fiscal, ainsi que du rôle et de la taille du gouvernement – cela tout en affectant le moins possible les intérêts établis, tel que le complexe militaro-industriel.
Aux USA (et quelques autres pays industriels avancés), tout programme de réduction du déficit doit être défini dans le contexte des évènements de la dernière décennie :
· une augmentation massive des dépenses de défense, alimentée par deux guerres sans résultat, mais allant bien au delà ;
· une augmentation de l’inégalité : aujourd’hui, 1% de la population accumule plus de 20% du revenu national et la classe moyenne s’affaiblit – le revenu du ménage américain médian a diminué de plus de 5% durant la dernière décennie, et était en diminution même avant la récession ;
· un sous-investissement dans le secteur public, y compris l’infrastructure, mis cruellement en évidence par la chute des ponts de la Nouvelle Orleans ; et
· une croissance des aides aux entreprises, depuis le renflouement des banques jusqu’aux subsides à l’éthanol, en passant par la poursuite des subsides agricoles, alors même que ceux-ci aient été déclarés illégaux par l’Organisation du Commerce.
Au vu de ce qui précède, il est relativement aisé de formuler un ensemble de mesures de réduction du déficit qui encourage l’efficience, soutient la croissance, et réduit l’inégalité. Cinq ingrédients principaux sont nécessaires.
Pour lire la suite de ces propositions je vous conseille la lecture de l’article de Stiglitz.
« Les big pharmas contraintes de changer de business model » | Le nouvel Economiste
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Innovation et R&D le 13 octobre 2011
Même pour l’industrie pharmaceutique l’heure est au changement : « Les big pharmas contraintes de changer de business model » !
L’Economie du Bonheur – The Economic of Happiness by J.D. Sachs
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 29 août 2011
Nous traversons une époque particulièrement tourmentée ; nous vivons dans un monde dont la richesse globale est sans précédent, mais dans lequel l’instabilité, l’agitation et l’insatisfaction occupent également une place de choix. Aux États-Unis, une grande majorité des Américains, de plus en plus pessimistes, pense que leur pays est sur “ la mauvaise voie.” Mais j’ajouterai que tout cela est valable dans bon nombre d’autres pays.
Dans ce contexte, il est nécessaire de reconsidérer nos sources de bonheur les plus substantielles dans le cadre de notre activité économique. La poursuite incessante de la hausse des revenus se traduit davantage par des inégalités et par des incertitudes jamais observées auparavant, que par une croissance du nombre d’hommes et de femmes heureux et satisfaits de leur qualité de vie. Le progrès économique est important, en ce qu’il peut grandement améliorer la qualité de vie, mais seulement s’il est recherché au même titre que d’autres objectifs complémentaires.
pour mieux promouvoir le bonheur, nous devons identifier les nombreux facteurs – autres que le PNB – susceptibles d’élever ou de réduire le niveau de bien-être de la société. La plupart des pays investissent pour mesurer le PNB, mais dépensent peu pour identifier les causes des problèmes de santé (comme le fast fooding et l’excès de télévision), la baisse de la confiance sociale et la dégradation de l’environnement. Une fois que nous comprendrons tous ces facteurs, nous pourrons vraiment agir.
La course aux bénéfices à laquelle se livrent les sociétés est insensée, elle représente une menace pour l’humanité. Il est certain que nous devons soutenir la croissance économique et le développement, mais uniquement dans un contexte plus large, un contexte qui favoriserait le développement durable et des valeurs telles que la compassion et l’honnêteté, nécessaires à la confiance sociale. La poursuite du bonheur ne doit pas s’arrêter au pied des magnifiques montagnes du Royaume du Bhoutan.
17 milliards d’euros d’économies possibles !!!!
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion le 23 août 2011
Alors que le gouvernement met la dernière main à un tour de vis budgétaire supplémentaire pour 2012, afin d’assurer les marchés financiers qu’il tiendra bien ses engagements de réduction de déficit public, les services de recherche économique de Natixis publient une sorte de catalogue clé en main des avantages fiscaux à réduire : ce sont ainsi entre 17 et 20 milliards d’euros de rentrées de recettes fiscales potentielles que les économistes de la banque proposent de dégager à travers la réduction des niches fiscales, « sans effets dommageables à long terme sur l’économie française », assurent-ils.
Ecartant les niches fiscales qui répondent à des « considérations culturelles, de justice sociale (handicaps et dépendance…), de sécurité (défense nationale…), d’aménagement du territoire », ils ont conduit leur travail en considérant que ces avantages fiscaux doivent répondre à quatre grands critères :
– cibler en priorité les secteurs les plus exposés à la concurrence internationale et non les secteurs abrités.
– limiter au maximum les effets d’aubaine.
– ne pas participer au soutien de la demande d’un bien ou service si l’offre de ce bien ou service est rigide à court terme.
– ne pas introduire de mauvais signal-prix.
Pour une lecture complète de l’article je vous propose le lien sur le Blog de Philippe Le Coeur : Niches fiscales : 17 à 20 milliards d’euros d’économies, clé en main
Pour des économies en développement, le secteur manufacturier doit rester un pilier de la stratégie de croissance
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Prospective et intelligence territoriale le 11 août 2011
Nous avons beau vivre dans une ère postindustrielle, dans laquelle les technologies de l’information, la biotechnologie et les services à haute valeur ajoutée sont devenus des moteurs de la croissance économique, la réalité demeure : les pays qui négligent leur secteur manufacturier le font à leur risque.
Le secteur des services de haute technologie exige des compétences pointues et crée peu d’emplois, aussi sa contribution à l’emploi est forcément limitée. Par contre, le secteur manufacturier est en mesure d’absorber de grandes quantités de travailleurs de compétence moyenne, leur procurant des emplois stables et une rémunération intéressante. Les activités manufacturières sont donc, pour bien des pays, une puissante source d’emplois bien payés.
Ce texte de Dani Rodrik, économiste surdoué sur les pas en développement, est intéressant à plus d’un titre pour l’économie de La Réunion. Il nous alerte en effet sur le fait que tout miser sur les nouvelles technologies ou l’économie de la connaissance peut se révéler risqué pour une économie qui se cherche un avenir. Ces secteurs de la nouvelle économie permettront certes de faire participer l’économie réunionnaise à l’économie globalisée mais ils ne lui permettront pas de résoudre ses problèmes d’emplois. Tandis que maintenir un efort sur des secteurs plus tradtionnels ou industriels plus riches en emplois peut s’avérer dans une première phase plus judicieux pour l’économie en question. Avec près de 30 % de chômeurs, et un taux d’emploi faible, La Réunion ne peut se payer le luxe de se tromper de voie.
Afin de parfaire cette analyse je vous propose la lecture du texte de Dani Rodrik : l’impératif du secteur manufacturier !
Is the European Plan based on huge ECB to buy Italian and Spanish Bonds really good ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 8 août 2011
The good news has come this week end from ECB which will buy a huge amount of Italian and Spanish bond to stop contagion. So, we can be happy and going back holidays ! But is this plan really good ?
I propose the analysis of Irwin Stelzer, the director of economic policy studies at the Hudson Institute, in Washington :
« The euro-zone crisis is solved. It took some doing, but the final pieces are in place.
First, Italian Prime Minister Silvio Berlusconi has promised to reform his nation’s no-growth economy. Second, the European Central Bank has agreed to buy bonds of troubled countries, including Spain and Italy. Third, euro-zone leaders have agreed to authorize their bailout fund—a.k.a. the European Financial Stability Facility—to buy euro-zone government bonds in the secondary market. I would add a fourth but it takes irony too far: Euro-zone leaders have benefited from advisory phone calls from President Barack Obama, and Treasury Secretary Timothy Geithner‘s warning that they are moving too slowly to confront their debt crisis.
Worries over and head for the beaches.
Not so fast. Even if you give full faith and credit to Mr. Berlusconi’s promises, major uncertainties remain. Mr. Berlusconi, who only a few days ago blamed all of Italy’s problems on « speculators, » has yet to deliver his Parliament, or overcome the opposition of the professions and businesses he plans to liberalize.
Investors are not convinced that he can push through a real austerity/liberalization program that will awaken the Italian economy from its decadelong slumber: Yields on Italian bonds are now higher than those on Spanish bonds, and are at a euro-era record when compared with German bunds, the haven choice of investors.
The ECB’s decision to enter the bond market is a case of much too-little, much too-reluctant. When the bank ended its four-month absence from the bond market by buying Irish and Portuguese bonds, investors not only in those bonds but also in Italian bonds yawned. And with reason: Bailing out tiny countries is one thing; bailing out Spain and Italy, the euro-zone’s fourth- and third-largest economies, is quite another. Indeed, the ECB’s reactivation of its Securities Markets Program proved counterproductive.
• It reminded investors that the bank doesn’t have sufficient resources to shore up Italian bonds, which were paying 4.8% only a month ago but now yield in the range of 6%, a rate considered unsustainable for a stagnant economy;
• It reminded investors that it was adding to its balance sheet IOUs at risk of the haircuts that Germany insists be imposed in the event of default;
• It moved the bank from the realm of monetary policy into the highly political area of fiscal policy, damaging its credibility as an inflation fighter; and
• It revealed that the bank’s board was divided: at least three of the 23 board members, including the head of the Bundesbank, voted against restarting the bond-purchase program.
With Mr. Berlusconi’s promises still to be raked over by Parliament and run the gauntlet of entrenched interests, and the ECB unable to stem the tide of investor discontent with Italian IOUs, the last line of defense is the EFSF, authorized on July 21 to buy the bonds of euro-zone governments. Small problem: The deal has to be approved by the parliaments of each of the 17 member nations, no sure thing since Slovakia is opposed, and not possible until late September, since many parliaments are in recess. It takes more than a financial crisis to interfere with most politicians’ planned summer vacations, even though crises don’t take vacations.
The bigger, much bigger problem—Germany has refused to agree to an expansion of the EFSF’s €440 billion ($628 billion) fund lest more generous support persuades needy nations to resume their profligate ways. Do the math, as television commentators are prone to say. The International Monetary Fund estimates that over the next five years Italy needs between €340 billion and €380 billion to cover its deficits and redeem debt coming due. Analysts are guessing that Italy can roll over its short-term debt, leaving some €200 billion of medium- and long-term debt to be financed in the markets. To keep rates at sustainable levels, the EFSF would have to buy a large tranche of Italian bonds. But a portion of its €440 billion is already committed in one way or another to Ireland, Greece and Portugal. In short, Italy is simply too big to bail.
At least, it is too big to bail under existing arrangements. That is why European Commission President José Manuel Barroso is calling for a « rapid reassessment of all elements » of the deal cut only a few weeks ago, and to equip the bailout fund « with the means for dealing with contagious risk » that extends beyond « the euro-area periphery. »
German Chancellor Angela Merkel is having none of it, since all of these demands mean a still greater call on German taxpayers, already hostile to the transfer of their hard-earned euros to what they see as early retiring, lolling-in-the-sun, irresponsible Greek, Spanish and Italian citizens who live year-round lives that Germans can enjoy only when on vacation.
Least of all do Germans want anything to do with the idea of a Eurobond, which would wrap together all of the euro-zone countries in one low-risk offering. David Owen, chief European financial economist at Jefferies & Co. calculates that the deficit of the euro area as a whole—a financially consolidated entity—would have a budget deficit of only 4% of GDP in 2012, and general government debt of 89% of GDP, far below Italy’s 10% and 120%, respectively.
No one doubts that numbers anything like that would be attractive to investors—Germany would pay a bit more, the Club Med set a lot less. Which is one reason why Italy is more eager than Germany for an emergency meeting of finance ministers to redo last month’s deal. Some sort of free lunch just might be served. »
Irwin Stelzer is the director of economic policy studies at the Hudson Institute, Washington.
Crises grecque et européenne : soulager n’est pas forcément soigner !!!!!
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 24 juillet 2011
Pour utiliser des comparaisons médicales, le patient a été mis sous perfusion, ce qui traite une crise massive d’hémorragie, mais n’attaque pas les causes de la maladie. Il est évident que la perfusion s’imposait, et que les décisions vont dans ce sens. Non seulement, l’accord de Bruxelles ne résoud rien, mais il n’a jamais prétendu résoudre le problème et pour le découvrir lisez donc ce post de Georges Ugeux sur son blog.
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