La période actuelle est empreinte de nombreuses incertitudes. Parmi celles-ci figure la crainte de voir surgir une forte inflation ou paradoxalement et à l’opposé la déflation. Sauf que, les institutions financières telles qu’elles sont constituées aujourd’hui sont davantage préparées à faire face à la première occurrence. L’histoire nous a en effet exposés à davantage d’épisodes inflationnistes avec leurs lots de conséquences dramatiques (cf. la Seconde Guerre Mondiale qui n’est pas sans lien avec le désordre économique et monétaire de l’entre deux-Guerre…). En revanche, pour la déflation plus rare ont été les épisodes et nous possédons donc moins d’expériences pour y faire face. Le dernier grand exemple en date étant celui du Japon de la décennie 90 et début 2000. Bref, il apparait qu’entre les deux possibilités, finalement, les Banques Centrales préfèreraient opter pour l’inflation…: la déflation se traduisant par une forme de destruction de richesse et donc de l’économie. Pour de plus amples éclairages je vous propose le lien suivant : « Why Central Banks dread more deflation than inflation »