L’incertitude économique et la diminution des points de repère stables pourraient avoir un effet inattendu : pousser les consultants à se rapprocher des milieux universitaires. En effet, la complexité croissante des questions posées par une clientèle d’entreprises en désarroi est propice à accélérer ce type de rapprochement. Pour preuve, lisez cet article rédigé par Muriel Jasor du Quotidien les Echos.
LES POINTS POSITIFS :
Les profils académiques vus par les consultants :
-Ils ont une puissance d’analyse et une forte rigueur méthodologique.
-Leurs solides références théoriques aident à prendre du recul.
Les consultants vus par les académiques :
-Ils sont pragmatiques et en prise avec la réalité du terrain.
-Ils ont de la plasticité et de la réactivité.
LES POINTS NEGATIFS :
Les profils académiques vus par les consultants :
-Leur mépris à l’encontre des consultants est abyssal.
-Ce sont des donneurs de leçons.
-Ils ont une méconnaissance totale de l’entreprise.
-« Consultant » est un gros mot pour eux.
-Ils fonctionnent en circuit fermé.
Les consultants vus par les académiques :
-Beaucoup ne sont pas au niveau.
-Ils ne sont pas assez précis.
-Certains recherchent juste une caution académique mais ne sont pas prêt à adopter la rigueur scientifique des chercheurs…
-… tandis que d’autres s’entêtent dans leurs pratiques inefficaces et circonviennent aux besoins de leurs clients.