Publié le 14 septembre 2011 Les politiques de libre échange favorisent le développement économique de l’Afrique


La vigueur de l’Afrique face à la crise économique mondiale ne cesse de surprendre, mais s’explique pour plusieurs raisons. Les gouvernements africains ont en effet intégré le fait que les politiques commerciales permettant l’épanouissement du secteur privé, ont tendance à minimiser l’impact sur les économies africaine à court terme, et à long terme des perturbations des marchés.

Le rapport annuel intitulé Global Enabling Trade Index accorde à l’île Maurice un score de 4,7 points pour 2010, une notation qui la classe parmi les pays africains tirant les meilleurs avantages du commerce international. Maurice se retrouve au 33ème rang sur un total de 125 pays et précède le Botswana (53e), la Namibie (70e), l’Afrique du Sud (72e) et le Malawi (83e) dans le classement pour l’Afrique subsaharienne.

Les zones de libre échange favorisent la sortie de crise

La réponse de l’Afrique à la crise économique actuelle s’opère sur plusieurs plans. Parmi les mesures phares à entreprendre, une reforme des politiques commerciales permettant l’épanouissement du secteur privé aurait pour vertue de minimiser l’impact sur les économies africaine à court terme et à long terme des perturbations des marchés.

Par ailleurs l’Afrique australe se dirige vers l’établissement d’une zone de libre-échange (ZLE). En effet, le Marché commun de l’Afrique de l’Est et australe (Comesa), la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont convenu de lancer des négociations pour la création d’une ZLE à l’occasion du sommet des chefs d’Etat prévu en juin prochain en Afrique du Sud.

Une telle ZLE, regroupant les trois blocs commerciaux africains, représenterait un vaste marché unifié, permettant d’accroître les investissements entre les pays africains et les investissements directs étrangers.

Pour plus de précision voir l’article sur Afrique Avenir

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