Finalement, les récessions ont quelque chose de bon : elles éviteraient d’autres récessions…à condition bien sûr de s’en sortir avant ! Non plus sérieusement, dans le monde à très haute volatilité où nous vivons il semble crédible d’imaginer que les récessions pourraient intervenir plus souvent. D’ailleurs les dates des grandes crises connues semblent démontrer cette accélération…comme certaines tempêtes pourraient arriver plus fréquemment. N’empêche que si elles occasionnent beaucoup de dégâts, les crises ont aussi l’avantage de « refroidir » un moteur dont l’emballement serait non maitrisé (à l’instar d’une réaction nucléaire instable). En d’autres termes les crises auraient cela de bon dans le sens où elles freineraientla poursuite de certains comportements spéculatifs. Je dis bien « certains » car on l’a vu ces derniers mois, le financement de pays en crise a lui-même fait l’objet de choix spéculatifs. De même, certains contrats de denrées dont les récoltes ont été amoindries ont aussi été soumis à des spéculateurs (cf. le cacao ou le blé…sans parler du pétrole). Afin d’élargir cet horizon je vous propose l’article paru ce jour dans le Figaro sur « les récessions qui deviendraient de plus en plus fréquentes ». Bonne lecture !