Articles contenant le tag Croissance Economique

Un développement endogène porteur d’espoirs ou d’illusions ?

L’actualité économique de ces dernières semaines à La Réunion a été animée par une forte émotion autour des ventes, effectuées ou en cours, de plusieurs grandes enseignes ayant marqué le fonctionnement de l’économie réunionnaise. Ces mouvements de capitaux entre des acteurs locaux et extérieurs à l’île ont par ailleurs été réalisés dans un contexte marqué par les difficultés de plusieurs entreprises réunionnais. Cette situation ne peut nous laisser indifférents car elle renvoie d’abord à la réflexion  sur le fonctionnement de notre économie  en général et sur la survie du modèle réunionnais de gouvernance entrepreneuriale en particulier. Elle soulève également la crédibilité du concept de développement endogène au sujet duquel on peut noter ces derniers temps une certaine effervescence quant à sa réalité.

En premier lieu, effectivement, les mouvements d’actionnariat observés au sein de plusieurs grandes entreprises locales, connaissant malheureusement souvent des difficultés posent plusieurs questions. Il ne fait pas de doute que pour plusieurs des entreprises concernées, la crise financière et économique dans laquelle s’est enlisée La Réunion depuis deux ans a été un facteur déstabilisant voir parfois fatal. A ce niveau, on peut regretter la trop forte croyance passée des entrepreneurs et de la très grande majorité des décideurs locaux, en le modèle passé, miroir aux alouettes, faisant du soutien et de la protection  par les transferts publics la fontaine de jouvence éternelle de l’économie locale.  Cette myopie a retardé une transformation nécessaire de l’entreprise réunionnaise tant au niveau de ses modes de fonctionnement et de gouvernance que de la recherche de relais de croissance dans son business model. J’en veux pour preuve la polémique soulevée il y a deux ans lorsqu’un article dans ce même journal avait pointé du doigt le manque d’ambition à l’export des entreprises locales encore trop attachées à puiser dans la rente domestique. Or, dans cet article nous soulignions que l’une des meilleures stratégies de défense des marchés locaux menacés était l’attaque des marchés extérieurs proches ou lointains car cela oblige les entreprises à conduire leur changement autour de la différenciation, de l’innovation, de la recherche de la compétitivité hors-prix cohérente avec notre modèle social empêchant un choix par les coûts.

 

Stigmatiser l’entrepreneur réunionnais serait cependant une erreur. Certes, cela appelle à transformer la vision du manager réunionnais pour qu’il adopte des postures managériales plus adaptées au contexte des vingt prochaines années. Mais cette situation pose plus généralement une question sociétale de fond sur laquelle nous devons tous réfléchir. En effet, lorsqu’on examine la situation entrepreneuriale réunionnaise, et si l’on fait exception des errements managériaux, ont peut distinguer deux groupes : d’une part, les entreprises qui ont choisi d’essayer de concilier une certaine forme d’efficacité (faire du profit, gagner de l’argent) tout en tenant compte de la réalité locale, en participant à son fonctionnement, en comprenant les revendications des partenaires…Ces entreprises, qui ont maintenu, soit par leur dirigeant, soit par leur implantation, une certaine forme de rapport avec le territoire Réunion, ont pour la majeure partie d’entre-elles connues des difficultés ; d’autre part, les entreprises qui ont choisi de privilégier uniquement l’efficacité, la rentabilité locale et internationale. Celles-ci ont connu beaucoup moins de difficultés, voire ont connu beaucoup de succès au niveau mondial. Malheureusement leur implication ou leur impact sur l’économie locale est resté peu significative ou faible, juste cantonnée à un siège social…La question qui se pose alors pour le futur est simple : peut-on vouloir avoir des champions qui sont à la fois compétitifs au niveau local ou international et responsables de la cohésion sociale réunionnaise ? Il s’agit là d’une question qui mérite une vraie réflexion car elle va irriguer le modèle économique que nous souhaitons pour La Réunion. En effet, vouloir concilier les objectifs d’équité et d’efficacité ne peut plus se faire comme cela était pensé au siècle dernier (en gouvernance d’entreprise, en mode de financement, en ambition, en vision prospective…). Si cette voie est privilégiée, il nous faut alors imaginer tous les outils (système d’aide renouvelé et discriminant, engagement lisible des acteurs publics,…) pour la rendre compatible avec les exigences de la compétition internationale. Si c’est au contraire la voie de l’efficacité qui est choisie, il faudra alors faire preuve de pédagogie auprès des résidents réunionnais pour les prévenir des ajustements que cela va entrainer tant au niveau du contenu en emplois de cette forme de croissance que des formes de liens affaiblis entre les entreprises championnes et le territoire Réunion. Ce dilemme entre être efficace pour survivre et prendre en compte la réalité locale ne doit pas être vu comme insurmontable. Dans ce cadre, certains acteurs, au premier rang desquels figure l’Etat, nous invitent à penser notre avenir par la voie du développement endogène. Est-ce réaliste ?

 

C’est pourquoi, en second lieu, il convient de nous interroger sur la notion de développement endogène vue comme la solution miracle à nos défis puisqu’un Commissaire au Développement Endogène a été nommé dans chacun des Départements d’outre-mer.  Ce concept est même maintenant affiché par tout membre du gouvernement en déplacement dans l’île afin de nous dresser la feuille de route de notre vision de l’avenir. Certains acteurs (décideurs, entrepreneurs, intellectuels,…) ne sont malheureusement pas rassurés et émettent des critiques à l’endroit de cette notion de développement endogène. Que doit-on en penser ? On ne peut bien sûr qu’acquiescer la volonté d’une autorité centrale d’espérer voir une de ses périphéries construire son avenir en réduisant sa dépendance au cercle vicieux des transferts publics. Néanmoins, il ne faudrait pas que ce concept se réduise à un simple outil subliminal de communication de la part du gouvernement pour nous indiquer que, face à une conjoncture budgétaire difficile, les Dom devront compter de plus en plus sur eux seuls. En clair, ce terme endogène, plus politiquement correct que celui d’autonomie, viserait le même objectif à terme : « debrouille a ou ! »….Si on exclut ce seul objectif de communication, de quoi parle-t-on exactement ? Le développement endogène a effectivement pour ambition que l’économie concernée puisse à terme compter davantage sur ses propres ressorts que sur l’aide (publique ou privée) extérieure. Toutefois, comment cela peut-il se produire ? En fait le développement endogène a comme sous bassement la croissance endogène. Celle-ci n’est pas une notion récente comme voudrait nous faire croire certains politiques de passage. Les économistes l’ont proposée au milieu des années 80. C’est là que tout se complique : la croissance endogène requiert de distinguer un certain nombre de secteurs entre lesquels existent des relations spécifiques (qu’on appelle élasticités) passant par des externalités et générant un cœur de croissance moteur de la fameuse croissance endogène. On est alors très loin de l’incantatoire et ces relations entre secteurs à La Réunion sont loin d’être toutes présentes. Tout au plus, imagine-t-on certains secteurs qui pourraient préfigurer cette croissance mais là encore il ne faut pas confondre les outils de la croissance endogènes et les domaines d’activités stratégiques tels qu’ils sont définis aujourd’hui localement (tourisme, agroalimentaire, environnement, Tic, énergie renouvelable,…). Plus précisément, la croissance endogène invite à investir massivement dans l’innovation, la recherche et développement, les infrastructures publiques de réseaux, l’éducation porteuses et non pas seulement occupationnelle, l’ouverture économique, la fluidification des marchés….De même cette croissance endogène implique de penser à l’organisation institutionnelle, aux règles, aux modes de gouvernance qui faciliteront le mouvement des facteurs et conduiront les décisions économiques vers le bon endroit. Qu’en est-il dans la réalité ?

 

Force est de constater que beaucoup reste à faire et que nombreux sont les paradoxes. Beaucoup reste à faire en effet quand on voit que plusieurs choix restent exogènes où quand on voit que la politique économique déserte plusieurs domaines de la citée. Car une des conclusions de la croissance endogène est bel et bien de réhabiliter le rôle de la puissance publique dans le fonctionnement de l’économie. Il apparaît également beaucoup de paradoxes lorsqu’on voit que nombre de décisions sont mues par des facteurs exogènes, lorsque l’île se sent déposséder de ses fleurons par des capitaux extérieurs….Comment parler alors le développement endogène ? Et s’il doit apparaître un jour, comme par miracle, comment en assurer la durabilité avec des centres décisionnels qui ne seront plus forcements réunionnais et qui n’auront donc plus ce lien crucial avec la terre de La Réunion ? Celle-ci ne serait-elle vouer qu’à redevenir un territoire de spéculation comme au temps de la Compagnie des Indes  Orientales ? Comment construire un projet Réunion partagé avec une grande partie de l’économie et non des moindres qui serait exogène à l’île ? Alors bien évidemment, la mutation tardive du capitalisme réunionnais aux modes de gouvernance moderne a en partie conduit à ce résultat. Il est temps sur ce plan de faire passer ce mode de gouvernance au capitalisme 2.0 voir même 3.0 !

 

Enfin, derrière des termes aussi bienveillants et ambitieux qu’ils puissent être, méfions nous de leurs implications : une des conséquences de la croissance endogène est de rendre impossible en niveau le rattrapage de la région riche (la métropole) par la région pauvre (le Dom)…Tout au mieux La Réunion ne pourra espérer croitre au même taux que l’Europe de façon durable mais ne la rattrapera jamais ! Dès lors, le développement endogène sans plus de précaution pédagogique ne serait qu’un miroir aux alouettes sauf à prendre le risque d’une politique volontariste en faveur de la recherche et développement, de l’organisation du territoire, d’un mode de gouvernance évoluée ne remettant pas en cause trop souvent les décisions précédentes, incitant le capital humain à s’allouer dans les secteurs clés, réduisant les comportements de recherche de rentes…

 

Au total, ce qui se passe en ce moment à La Réunion est crucial pour notre avenir économique et industriel. Nous redoutions ce rendez-vous attendu pour la décennie 2020 mais la crise et certains choix ont précipité les évènements.  La réflexion doit s’opérer dès aujourd’hui à tous les niveaux. Sous couvert de simples mouvements de capitaux c’est tout l’élan d’un nouveau mode de développement qui est en jeu. Le développement endogène ne se décrète pas et ne peut se cantonner à un simple outil de communication politique. Au contraire, pour être un outil de politique économique, ce concept invite à une véritable ambition d’économie politique permettant de garantir que les choix individuels, de certains vendeurs ou acheteurs, ne pourront porter atteinte à l’équilibre collectif. Là encore, il s’agit d’un message fort de la croissance endogène qui justifie l’intervention de la puissance publique pour permettre le rapprochement entre l’équilibre concurrentiel privé et l’optimum public. Dans ce cadre, il serait alors dangereux que tout le pouvoir décisionnel, d’une île se cherchant un avenir endogène, soit exogène car alors l’avenir de l’île pourrait aussi s’écrire en lacrymogène et cela nous devons l’éviter !

 

 

 

 

 

 

 

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The Evolving Structure of Global Growth !

A l’heure où de nombreuses économies recherchent les voies perdues de la croissance….cet article de Michael Spence et Sandile Hiatschwayo est une piste nous éclairant sur la nécessité pour les économies d’éviter la solution du protectionnisme mais au contraire d’investir dans les secteurs qui promeuvent l’ouverture et l’accroissement de la valeur ajoutée. En effet, plus le contenu en valeur ajoutée de vos biens exportables est élevé, plus votre capacité à conquérir les marchés et à vous différencier est grande. The Evolving Structure of Global Growth by Michael Spence and Sandile Hlatshwayo

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Recherche et Développement : Les régions de France en pointe, Quels défis pour La Réunion ?

La Réunion veut baser une grande partie de son avenir sur l’économie de la connaissance. Cela implique un saut quantitatif et qualitatif dans son organisation autour de la recherche et développement et de l’innovation…aussi bien dans le secteur public de la recherche que dans le domaine privé et celui des entreprises. Un autre rapport à cet élément fondamental de la croissance endogène doit être mis en place…un autre rapport au temps exigeant persévérance et patience de la part de tous les acteurs concernés. Au-delà du déclaratif il faut savoir aussi concrétiser cette stratégie…ne pas retarder inutilement les applications des plans et documents de planification déjà acceptés (je veux parler de la stratégie régionale d’innnovation). Pour matérialiser cette urgence, le bilan qui suit sur les régions françaises les plus dynamiques en matière de R&D démontrent que les Dom sont encore absent du peloton de tête. Sans doute normal vu d’où l’on part. Mais on ne peut se contenter de cette simple explication liée aux origines. Le monde évoluant à une vitesse de plus en plus vertigineuse tout retard de réactivité se paiera cash…L’ambition dans ce domaine doit être le même qu’ailleurs, sinon pas de croissance endogène et point de développement durable….Alors, pour une mise en bouche des défis dans ce le domaine de la R&D consultez l’article suivant issu du quotidien La Tribune : Recherche et développement : les régions de France en pointe.

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Quelles perspectives pour 2011 ? Le regard de l’Atlas de la Croissance 2011 de l’Expansion

Chaque année, le journal l’Expansion se livre à l’exercice périlleux de prévoir ce qui va se passer l’année suivante. Pour l’année 2011, le travail n’est pas simple tant les incertitudes sont encore nombreuses : Le plus dur de la récession semble derrière nous, mais la crise en elle même n’est pas terminée. Un retour rapide et durable de la reprise et de la croissance impliquerait une diminution importantes de nombreux déséquilibres tant au niveau des performances économiques à l’échelle de la planète que à l’intérieur des économies sur le plan des déficits publics et commerciaux et du partage salaires/profits. L’Atlas de la croissance 2011 nous permet de mieux cerner les contours de prochaine année.

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Rien n’est assurée entre La grande divergence et la petite convalescence de l’économie mondiale !

Oui on peut parler d’une reprise…Mais son rythme, sa forme (possible en W) et sa répartition sur la planète soulignent sa fragilité. Effectivement, la reprise vigoureuse dans certains pays émergents cache une absence de réaction dans beaucoup d’autres économies. De même, la reprise ou la fin de récession observée dans plusieurs pays a été obtenue à coups de saignées d’une rare vigueur. Enfin, les élections à mi-mandat aux Etats-Unis et les tensions qui ont lieu ici et là, en Grèce, en Irlande, en Angleterre, en Italie…soulignent la fragilité et les potentielles menaces qui pèsent encore sur la conjoncture à court terme. On peut donc aisément concevoir que la situation en cette fin d’année 2010 est bien caractérisée par La grande divergence et la petite convalescence de l’économie mondiale.

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The Frontiers of Growth

Have Russia and China proved that authoritarianism and capitalism can go hand-in-hand? Can legality be imported? Are some countries fated to race ahead while others lag? Does culture shape economics? Is unrestricted foreign investment a help or a hindrance to countries seeking to escape from poverty? Understanding what makes economies grow is one of the most vexing tasks facing researchers and policymakers. This article of Project Syndicates tries to focus on this debate and the tradeoff between growth and other human values ?

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Le Défi Chinois !!!!

Le développement de La Chine est-il durable ? Cette question revient de plus en plus souvent tant la croissance chinoise de ces dernières années n’est pas sans causer de nombreux déséquilibres aussi bien dans le monde que à l’intérieur même du pays. Les marchés sont déséquilibrés, les ressources sollicitées à un point extrème, l’environnement malmené, les monnaies perturbées,…Bref autant d’inquiétudes provoquées par la mise en marche de cette économie. La question du défi chinois se pose donc de plus en plus afin de prendre en considération tous les éléments qui vont conditionner la durabilité du modèle chinois. Le Défi Chinois by Karl P. Sauvant and Ken Davies – Project Syndicate.

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Crise aigüe de déclinologie : 5 Reasons Europe Won’t Run the 21st Century

Cela n’est pas à mon habitude de vous transmettre des post pessimistes…Mais celui-ci témoigne sans doute d’un état d’esprit du moment…Les crises à répétitions qui secouent l’Europe depuis un an (et qui étaient prévisibles) soulèvent une émotion de plus en plus grande ici et là. Cela favorise sans doute les eurosceptiques de toutes sortes…mais face à cette avalanche de visions négatives…il nous faut nous retrousser nos manches, relativiser et penser aussi et surtout à créer les institutions qui nous manquent : car la construction européenne est encore inachevée…elle demande à être mieux façonnée pour être adpatée aux enjeux de milieu de ce sicècle. En attendant  vous pouvez prendre connaissance de 5 Reasons Europe Won’t Run the 21st Century | The Atlantic Wire.

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Trois initiatives pour accélérer le décollage de l’Afrique : Le rapprochement de l’Union européenne, la conquête de l’aide humanitaire et le soutien au secteur privé…

L’énergie et l’agriculture, domaines d’activités stratégiques pour développer l’Afrique de demain. Il est heureux que le Nord veuille se rapprocher du Sud. Il est heureux que cela soit pensé aussi pour le Sud, même si développer l’énergie et l’agriculture bénéficiera sans doute à des industrie du Nord. Mais l’intérêt est que les mentalités changent. Dès lors les institutions pourraient changer et donc l’un des piliers du développement pourrait profiter au décolage du continent. L’Union européenne veut se rapprocher de l’Afrique.

Dans ce même ordre d’idées je vous propose également la lecture de l’article sur le fait que l’Afrique décide de se lancer sur la conquête de l’aide humanitaire dont elle est l’un des principaux bénéficiaires. L’idée étant que cette aide par son ruissellement bénéficie encore plus à l’activité économique des pays africains. Il en aussi de cet objectif lorsque l’aide doit être orientée aussi vers le secteur privé constitué de très petites entreprises mais qui sont considérées comme la clef du développement de demain.

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Growth: Why is America so rich?

Il y a plus de 200 ans, Adam Smith s’interrogeait sur les « Origines de la Richesse des Nations »….Il en déduisit la théorie de l’avantage absolu et beaucoup d’autres principes économiques restés célèbres depuis. Les questions sur les origines de la richesse des économies sont toujours d’actualité…Même si certaines économies, et non des moindres, comme les Etats-Unis, souffrent beaucoup actuellement, elles restent le moteur d’un monde dont les futurs champions sont en émergence…Mais, quoi qu’il en soit, depuis presque 100 ans, les Etats-Unis d’Amérique sont la première puissance économique mondiale. Bien sûr l’histoire leur a donné un coup de main, tel l’exemple de la Seconde Guerre mondiale et son lot de marchés à conquérir en Europe, mais aussi l’exode de cerveau d’Europe vers les USA….Cet article de The Economist nous éclaire davantage sur la question Why is America so rich? Il a le mérite aussi d’insister sur la nécessité d’investir sur ce qui va faire votre compétitivité hors prix…au premier rang desquels figure l’économie de la connaissance et de l’innovation…aidée par l’arrivée massive de cerveaux au lendemain de la dernière guerre mondiale.

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