Archives de la catégorie Environnement

Bienvenue à SmartCity !

Dans la ville de demain, les puces seront reines. Du moins si les géants des TIC parviennent à leurs fins. Car les IBM et autres Cisco –géant des routeurs informatiques–  ont bien l’intention de truffer nos cités de millions de microprocesseurs communicants. Alors pour découvrir davantage SmartCity, voyez plutôt le lien : Des villes aussi smart que nos smartphones….!

Et dans le même ordre d’idée de la ville intelligente, je vous propose l’article fort intéressant : Quelle ville pour l’après pétrole ?…A l’image d’une ville « frugale » cherchant plus de satisfaction avec moins de ressources….Les puces et la technologie devraient aussi nous y aider !

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Quand les villes préparent leur «transition»

Face au double défi du pic pétrolier et du changement climatique, les «villes en transition» préparent des cités plus «résilientes» pour demain. Où l’on tente de se désintoxiquer du pétrole dans la joie et la bonne humeur. Lisez plutôt cette analyse sur l’article : Quand les villes préparent leur «transition»

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The Oil Drum | Is It Really Possible to Decouple GDP Growth from Energy Growth?

The Oil Drum | Is It Really Possible to Decouple GDP Growth from Energy Growth?.

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L’innovation comme modèle de croissance et pour se préparer à l’après crise !

Pas assez innovantes, pas assez exportatrices, pas assez grandes… telles sont, entend-on souvent, les trois plaies dont souffrent les entreprises de croissance françaises dans la compétition économique mondialisée. Mais dans ce domaine, comme pour tout, nulle fatalité. La preuve avec ce nouveau dossier de « L’Art d’entreprendre » où « Les Echos », Ernst & Young et Centrale Paris vous proposent des conseils d’experts, des études de cas et divers outils. Oui, l’innovation peut être synonyme de performance durable.

Ainsi, L’innovation peut-elle être favorisée et comment ? Par des aides financières, un peu. Par des encouragements à faire travailler ensemble grands groupes, PME, start-up et laboratoires de recherche, sûrement. Par un management ouvert à la nouveauté et à la diversité, certainement.

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Une crise du feu révélatrice à La Réunion de plusieurs incendies… »La maison brûle et on regarde ailleurs »

La Réunion connaît avec cet incendie d’une ampleur exceptionnelle une émotion particulière au niveau de sa société.

Les réactions fusent de toute part. Les différents moyens de communication traditionnels et plus modernes, comme les réseaux sociaux, se sont emparés de cette situation de crise. La Réunion, comme pour plusieurs autres situations de crises récentes, oscille entre l’inquiétude pour une partie de sa population et l’indifférence pour une autre.

Cela appelle plusieurs commentaires car au-delà de l’évènement, les réactions de la population réunionnaise ces dernières années nous interpellent à l’heure de l’économie 2.0.

D’abord, et d’une façon générale, les différents évènements qui frappent notre île depuis plusieurs années voient leur impact sur la société s’amplifier…Effondrement d’une partie de la falaise de la route du littoral, crise du chikungunya,…Accidents multiples provoqués par les requins, incendies à répétition,…connaissent une diffusion croissante dans la société par l’intermédiaire  des effets de buzz ou de diffusion virale. Il apparaît dès lors étonnant que les autorités ne tiennent pas compte de ce nouveau moyen de sentir l’émotion de la population. A ce jour tout semble comme si l’expression de cette émotion via le web n’était pas prise au sérieux au moins du point de vue émotionnel si ce n’est d’être renvoyée au seul niveau de la polémique.

Ensuite, cette émotion croissante à chaque événement, toute légitime qu’elle puisse être, traduit cette peur qui caractérise de plus en plus nos sociétés en ce début de XXIème siècle. Où  allons nous ? L’absence de réponse claire ; au contraire, les crises à répétition, les incertitudes et les doutes surgissant de contextes stressants alimentent la crainte, les peurs…Nous sommes bel et bien entrés dans les 30 peureuses…après être sortis des 30 piteuses ayant fait suite aux 30 glorieuses.

En outre, certaines déclarations de responsables politiques locaux semblent paradoxales. Ceux-ci appellent à la solidarité, à la non utilisation de polémiques…Mais, ce sont souvent ces mêmes décideurs qui d’habitude en font le plus souvent usage dans une perspective de clivage. Un encart, paru dans la presse locale réunionnaise du dimanche 30 octobre le démontre : deux Présidents de groupements de communes invitent à une réaction solidaire de toutes les forces vives locales mais plutôt que de citer tous les partenaires (y compris le Département ou le T.C.O sur le lequel une grande partie de l’incendie sévit) ils ne font que citer pour le défendre…l’un d’entre-eux, en proie actuellement à de nombreuses difficultés de communication sur sa stratégie. Sur ce plan, la gouvernance politique doit évoluer et cesser de n’être qu’un jeu de manipulations ou de communication. Les citoyens ont évolué. Agir sur les peurs, pour ensuite s’inscrire en protecteur tout azimut, n’est pas une issue de progrès. Oui à la mise en place de réaction solidaire…Mais cela dépasse le seul cadre de l’incendie actuel de la forêt réunionnaise et concerne sans doute l’incendie qui couve parallèlement au sein de la société réunionnaise prise dans son ensemble.

De plus dans ce même cadre, dans ce contexte de gestion de situation ou de communication de crise, les autorités, malgré les déclarations au plus haut niveau local, semblent quelques fois manquer de pédagogie. Certes, il est évident que face à une stratégie de lutte contre ces catastrophes majeures une part d’improvisation existe malgré les nombreux plans de prévention ou malgré les bilans tirés des expériences précédentes. Certes, il peut être compris qu’un examen avantages/coûts sur l’utilisation d’une stratégie invite à retarder l’emploi d’un outil ou à l’éviter. Certes, on comprend que la solidarité nationale s’exprime déjà généreusement avec l’envoi de plusieurs centaines d’hommes et de femmes venus prêter main forte aux forces du terrain à La Réunion. Mais, dans ce monde où la communication va plus vite que la décision, il est impératif d’être transparent. Or, les contradictions demeurent entre les déclarations passées et celles qui sont posées au présent. Par ailleurs, certaines justifications peuvent apparaître comme trop hasardeuses dans un monde où tout est vérifiable par les moyens numériques. Dès lors, l’absence de transparence ou le maintien d’un écran de fumée au sein des déclarations conduit à nourrir la suspicion au sein de la société en recherche de confiance dans cette période de crainte. Cette société est consciente que tout a un coût, que tout exige des délais, que des spécialistes ou des gens de l’art maîtrisent ces situations…Mais la société, à l’heure des réseaux sociaux exige une élévation du niveau d’information, du niveau d’explication…et supportent de moins en moins l’asymétrie informationnelle même s’il faut le consentir l’émotion n’est parfois pas la raison. Néanmoins, parier sur l’ignorance d’une société hyperconnectée, croulant sous les informations aux sources de qualités variables, n’est peut être pas non plus une solution porteuse.

Enfin, cette situation de crispation serait amoindrie si elle n’avait pas lieu dans un contexte de déceptions issues de la façon avec laquelle les collectivités d’outre-mer ont encore aujourd’hui l’impression (je dis bien « l’impression ») d’être évaluées, traitées, ou considérées. Malgré des Etats Généraux de l’Outre-Mer aux grandes promesses, malgré un bilan régulier de ces états généraux fait par les autorités publiques tenant davantage de l’exercice de communication, malgré de récurrentes déclarations de décideurs économiques fustigeant la façon avec laquelle les Départements d’outre-mer sont considérés par l’opinion métropolitaine, malgré la volonté clairement exprimée par les ultra-marins lors des Etats Généraux d’être traités, considérés sur un même pieds d’égalité (au moins dans les médias, les supports documentaires, les moyens et expressions de solidarité,…), force est de constater que cette crise associée aux incendies est révélatrice de la distance qui sépare les promesses de leurs réalisations.

Dès lors, il nous faut progresser car pour faire face aux aléas de la nature (parfois malheureusement déclenchés par la main de l’Homme), un changement de braquet s’impose pour adapter nos réactions aux évolutions de la société et des outils qui la composent. Il en va du maintien de la solidité du contrat démocratique qui nous lie. Cela s’avère également nécessaire pour qu’aucun ne s’empare de la démagogie ou de tout autre moyens pour fragiliser notre société. Les évènements qui, à coté de cette crise de feu majeure pour notre île, éclatent ici et là montrent clairement cette fragilité. Ils mettent en lumière  le fait que, parallèlement à cet incendie de forêt, couvent plusieurs autres incendies sociaux nourris, certes par la crise et ses incertitudes, mais aussi par le refus de voir de notre société ou par des promesses non tenues ou ayant débouchés sur des réalisations décevantes. A l’instar d’un ancien Président de La République, « La maison brûle…et on regarde ailleurs ».

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Penser la ville de demain grâce aux nouvelles technologies sans contact !

Les technologies mobiles facilitent la vie des administrés et des touristes dans l’espace urbain. Et confèrent une attractivité nouvelle à un territoire. La ville de demain se construit aussi à travers ces outils numériques qui transformeront la vie des citoyens et leur procurerons de nouveaux services rendant de plus de plus l’espace non pas seulement comme un lieu d’habitat mais comme un fournisseur de services. Cette ville ouverte bénéficiera à la fois aux résidents et aux touristes. Pour en savoir davantage, je vous propose la lecture du document :« Rendre la Ville plus attractive grâce aux technologies sans contact ».

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Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ? | Eco(lo)

Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ?

et pour plus de renseignements cf. l’article sur le site de Nature.

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L’avenir de La Réunion ne passe pas que par une route : il appelle aussi une innovation de gouvernance !

Ce matin, en Commission Permanente de La Région Réunion, a eu lieu un débat sur les conclusions de la concertation publique autour du projet de route du littoral présenté par la majorité actuelle à La Région. Il ne fait de mystère que ce projet est critiqué par l’opposition à l’assemblée régionale et cela a été mainte et mainte fois argumenté : un projet pharaonique, un projet dont le bouclage financier est sujet à caution, un projet ne répondant pas aux enjeux du territoire dans son ensemble, un projet ne tenant pas compte de plusieurs risques notamment celui lié aux conséquences du réchauffement climatique, un projet incohérent tant que les entrées de villes (La Possession et Saint-Denis) ne seraient pas réalisés…

Loin de moi l’idée de poser que tel projet doit dominer l’autre…mais il ne fait pas de doute qu’en matière d’infrastructures routières un projet n’est pas neutre :

– il n’est pas sans conséquences sur les dimensions budgétaires et financières des collectivités concernées ;

– il n’est pas sans impacts sur le flux de déplacements entre les régions concernées Nord et Ouest et aussi les flux traversant ces régions.

– il est générateur de forces centrifuges et centripètes qui demandent à être mieux maitrisées notamment dans le cadre des effets de centralités qui seront créés sur la grande agglomération Nord

– il obère a court et moyen termes les possibilités de modalités alternatives en renforçant l’idée du tout automobile. Et il nous contraint sur le long terme

– il possède des impacts plus limités qu’un autre mode de circulation sur l’aménagement global du territoire réunionnais

Ces quelques arguments sont connus et méritent, je le pense, encore débats. Je serai le premier à reconnaitre que ces éléments de discussions sont erronés si ils me sont démontrés. Mais voilà, ce matin en Commission Permanente nous avons eu des débats qui ont parfois tourné à la caricature et qui ont été non respectueux de ma conception de l’échange démocratique pensant que  dans une démocratie moderne, le débat et l’échange respectueux permettent de sortir par le haut et d’offrir des réponses d’ambitions au territoire fruits d’une vision partagée et non pas d’un rapport de force.

Je conteste l’argument avancé par le Président de Région vantant sa vision moderne contre nos positions « passéistes »….Je pourrais également établir le long catalogue des mesures rétrogrades qu’il a prises depuis son élection…Mais, non, je ne souhaite pas m’inscrire dans cette vision manichéenne : d’un coté la majorité avec une vision moderne, adaptée, positive et de l’autre côté une opposition qui aurait tout faux…Non, il me semble important de faire évoluer nos modes de gouvernance vers le respect de la pensée d’autrui…

Je persiste à penser jusqu’à ce qu’on m’ait convaincu du contraire (donc les ouvertures d’esprit sont possibles !) que le projet global d’aménagement du territoire et l’éco-système des transports et déplacements proposés par l’Alliance sont les mieux adaptés pour préparer La Réunion à affronter les défis des quatre prochaines décennies (il était le seul à disposer d’une véritable réflexion autour de l’urbanisme de mobilité). En disant cela je ne rejette pas le projet de la majorité. J’anime le débat. Je ne manque pas de respect par rapport au projet de la majorité. Je lui apporte la contradiction pour que si c’est ce projet qui doit finalement se réaliser, il soit alors le meilleur pour mon île car fruit d’un débat contradictoire.

Accepter d’évoluer en matière de gouvernance, accepter d’innover en matière de gouvernance, accepter de réduire les déviances organisationnelles sont de bons moyens pour développer vers le haut des consensus sur des projets d’envergure majeure pour notre territoire.

Et cette acceptation de l’innovation en matière de gouvernance implique d’emblée un changement d’attitude loin de la diatribe ou de l’ironie mais davantage mu par le respect : Monsieur Le Président de Région est aussi innovateur que moi, je loue sa vision du futur, mais il doit comprendre que cet avenir nous le construirons en acceptant de mixer nos idées, en acceptant l’autre, en acceptant le fait que le futur n’est pas la propriété de La Réunion en Confiance, ni de l’Alliance ou du PS mais de tous les réunionnais ou de ceux qui se projettent dans le destin commun de ce territoire.  En outre, Monsieur le Président de Région n’a pas le monopole de la préoccupation de la sécurité des 55 000 réunionnais qui, chaque jour, passent sur cette route. J’y suis aussi très sensible et j’incorpore également cette dimension dans ma réflexion sur l’aménagement du territoire réunionnais. Mais je ne souhaite pas faire de la peur un argument de campagne. Je veux faire de l’avenir  de  La Réunion un territoire de confiance et non pas une terre de menaces ou de peurs.

L’avenir j’y crois pour La Réunion. Je suis, infatigablement, optimiste car j’aime cette île.  La conquête de ce futur sera sans doute plus difficile qu’elle ne l’a été par le passé en raison de la crise budgétaire actuelle au niveau des Etats mais aussi en raison de la fin attendue de moteurs traditionnels de croissance. Et c’est dans la perspective de ces difficultés qu’il m’apparaît indispensable que sur plusieurs projets d’intérêt majeur le mode de gouvernance évolue, privilégie la stabilité des visions et non pas leur remise en cause permanente.

Je le redis et le réécris encore une fois, sans naïveté mais avec volontarisme : la construction de La Réunion de demain, dans cette nouvelle décennie, appelle un sursaut où nous puissions nous respecter en dépassant les visions manichéennes, ironiques et de pures postures ou clivages. Sur ces projets d’intérêt majeur, l’esprit est davantage à la synthèse qu’à la séparation ou à la division.

C’est dans cet état d’esprit, orienté vers le futur du territoire, que j’entends continuer à exercer mon mandat en écoutant attentivement Mon Président de Région et en essayant de lui apporter respectueusement la contradiction, pour que loin d’être stérile, celle-ci lui apporte tous les éclairages nécessaires afin qu’il puisse amender ou consolider ses projets. Tout autant que lui, j’entends innover en matière de gouvernance en étant un opposant éclaireur d’une majorité lorsqu’elle manquera quelque peu de lumière car il n’est jamais bon de croire qu’on a toujours raison sur tout ! Douter n’est pas une erreur ou une faiblesse,  c’est au contraire une force démontrant  qu’on fait preuve d’humilité face aux défis de la vie et qu’on est à l’écoute d’autrui !

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Ville du futur : L’urbanisme collaboratif au service de la ville sans limite

Comment construire la ville du futur ? Cette question ne se pose pas uniquement aux urbanistes et aux politiques mais aussi à tout décideurs et citoyens désireux de concevoir pour une demain un environnement de vie plus compatible avec son biorythme. Cette construction peut se dérouler de plusieurs manière…d’en haut ou en s’appuyant sur la vision citoyenne…Il y a eu les tentative via la démocratie participative…Mais cela n’a pas donné l’élan attendu…Un outil, utilisant le foisonnement des TIC et leurs champs d’ouvertures et de possibles, est celui de l’urbanisme collaboratif…qui permet d’envisager une ville sans limite. La spécificité du projet « Villes sans limite » est de réintroduire le corps et les sens dans l’interaction numérique. À partir de smartphones et de tablettes connectées, les habitants auront la possibilité, in situ (c’est à dire dans la rue), de construire individuellement, à partir de choix multiples, leurs visions de l’évolution du quartier de la Bastille à Paris. « Ce que vous voyez est ce que vous pourriez obtenir. » Un serveur compilera ces différentes données et présentera en ligne, sur internet et les réseaux sociaux, en temps réel, les propositions des habitants et des analyses graphiques illustrant les choix (plusieurs dizaines de milliers). Afin d’obtenir davantage d’éclairages, je vous propose le lien suivant sur les villes sans limites.

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Villes du futur : organiser l’urbanisation de demain !

Un rapport parlementaire sur « Ville du futur, le Futur des villes » vient d’être publié. On y apprend que vers 2025, 9 des plus grandes villes du monde compteront plus de 20 millions d’habitants. Pour tout étudiant d’un cours sur l’urbanisme ou sur l’aménagement du territoire, ces faits saillants son connus. Mais ce rapport a pour intérêt de nous focaliser sur les enjeux du futurs : organiser l’urbanisation de demain ! Ainsi, si les évolutions actuelles se prolonge, il y aura en 2025 quarante villes de 10 à 40 millions d’habitants dans le monde. Pour approfondir ce sujet je vous propose l’article de la Tribune sur ces villes du futur…gare à l’urbanisation à marche forcée !


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