Archives de la catégorie Innovation et R&D
The Climate is right for the Train !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D le 13 avril 2011
Le transport alimente l’économie mondiale – il est le moteur de la productivité mondiale, crée des emplois, rapproche les gens et facilite le développement social et économique. À une époque caractérisée par la volatilité du cours du pétrole et l’incertitude économique, le rail se distingue des autres modes de transport du fait qu’il jumelle efficacité énergétique, et performance économique et environnementale. En plus de transporter beaucoup de voyageurs – que ce soit sur de longues distances ou dans les villes –, un réseau ferroviaire prospère est une importante source d’emplois pour les gens qui fabriquent, exploitent et entretiennent les trains et les voies et qui servent les clients. Le transport sur rail, c’est plus qu’une technologie de pointe – c’est aussi un élément clé de la croissance économique. Il représente la solution la plus complète au défi que pose la mobilité durable en luttant contre la congestion urbaine et en favorisant les sociétés, tant sur le plan économique qu’environnemental. L’environnement ne doit pas nécessairement faire les frais de la croissance économique. Les technologies actuelles innovantes, fondées sur les quatre principes fondamentaux que sont l’énergie, l’efficacité, l’écologie et l’économie permettent de relever ces défis. Avec le lien suivant vous trouverez des études indépendantes et des faits qui montrent qu’aujourd’hui, plus que jamais, « le climat est favorable aux trains » : “The Climate is Right for Trains”
La voiture électrique : de l’Utopie à la rue ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D le 13 avril 2011
Le rêve existe ! Les projets foisonnent ! Le pétrole voit son prix varier et tendanciellement grimper vers des sommets ! Mais l’émergence concrète de la voiture électrique dans notre vie quotidienne tarde à se concrétiser….Qu’en est-l réellement ? Pour La Réunion, les projets de territoire font de ce rêve un de peur pilier. Va-t-on-pouvoir passer prochainement de l’utopie à la rue ?
Voir Loin en matière d’organisation des transports publics….Le cas de Dubaï
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 6 avril 2011
La chronique de l’éco sur Radio Festival
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 4 avril 2011
L’absence de convergence des revenus des Dom vers la métropole…expliquée par le chômage !?!?!?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 4 avril 2011
Le chômage empêcherait la convergence des revenus des ménages entre régions ultra-marines et métropolitaines. Telle est la conclusion de l’une des dernières notes de l’IEDOM. Voilà une analyse qui n’est guère étonnante. Cela fait plusieurs années (voir plusieurs décennies) que nous avons déjà testé l’absence de processus de convergence entre les Dom et leur métropole… Ce qui n’est pas sans soulever la question de l’efficacité des politiques économiques mises en place…De plus, pointer le chhômage comme cause de cette non convergence est un peu provocateur mais n’est pas totalement faux. En fait, plus que le chômage, il s’agit surtout du fait que La Réunion a privilégié le rattrapage en productivité au détriment de l’équité….Dès lors, le chômage ne pouvait qu’apparaître et se maintenir. Pour plus de détail, je vous renvoie vers la note de l’IEDOM : iedom_productivite_emploi_revenus_01_2011
Tous Optimistes !!!!!!!
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 29 mars 2011
Dans les temps qui courent, et la tendance à la déclinologie qui nous habite, un site qui nous stimule dans le sens de la bouteille à demi-pleine doit être signalé…Il s’agit de Tous Optimistes ! Tout est dit dans le titre alors visitez le !!!!!
The future of Internet : Will the Web have a place in a world full of apps? – By Farhad Manjoo
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Innovation et R&D, Management, Prospective et intelligence territoriale le 25 mars 2011
Last summer, in a much-read cover story, Wired proclaimed that the Web is dead. Chris Anderson, the magazine’s editor, argued that loading pages in a browser is passé. The future, Anderson wrote, is in downloadable apps, which have several advantages over the Web. They’re fast, they can be customized for specific purposes, and—perhaps most importantly—people seem to have no problem paying for them, which means that software and media companies have an incentive to keep creating more. So, Will the Web have a place in a world full of apps?
Full List of The 25 Best Financial Blogs for TIME
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 10 mars 2011
Full list of The 25 Best Financial Blogs for TIME.
Un développement endogène porteur d’espoirs ou d’illusions ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 9 mars 2011
L’actualité économique de ces dernières semaines à La Réunion a été animée par une forte émotion autour des ventes, effectuées ou en cours, de plusieurs grandes enseignes ayant marqué le fonctionnement de l’économie réunionnaise. Ces mouvements de capitaux entre des acteurs locaux et extérieurs à l’île ont par ailleurs été réalisés dans un contexte marqué par les difficultés de plusieurs entreprises réunionnais. Cette situation ne peut nous laisser indifférents car elle renvoie d’abord à la réflexion sur le fonctionnement de notre économie en général et sur la survie du modèle réunionnais de gouvernance entrepreneuriale en particulier. Elle soulève également la crédibilité du concept de développement endogène au sujet duquel on peut noter ces derniers temps une certaine effervescence quant à sa réalité.
En premier lieu, effectivement, les mouvements d’actionnariat observés au sein de plusieurs grandes entreprises locales, connaissant malheureusement souvent des difficultés posent plusieurs questions. Il ne fait pas de doute que pour plusieurs des entreprises concernées, la crise financière et économique dans laquelle s’est enlisée La Réunion depuis deux ans a été un facteur déstabilisant voir parfois fatal. A ce niveau, on peut regretter la trop forte croyance passée des entrepreneurs et de la très grande majorité des décideurs locaux, en le modèle passé, miroir aux alouettes, faisant du soutien et de la protection par les transferts publics la fontaine de jouvence éternelle de l’économie locale. Cette myopie a retardé une transformation nécessaire de l’entreprise réunionnaise tant au niveau de ses modes de fonctionnement et de gouvernance que de la recherche de relais de croissance dans son business model. J’en veux pour preuve la polémique soulevée il y a deux ans lorsqu’un article dans ce même journal avait pointé du doigt le manque d’ambition à l’export des entreprises locales encore trop attachées à puiser dans la rente domestique. Or, dans cet article nous soulignions que l’une des meilleures stratégies de défense des marchés locaux menacés était l’attaque des marchés extérieurs proches ou lointains car cela oblige les entreprises à conduire leur changement autour de la différenciation, de l’innovation, de la recherche de la compétitivité hors-prix cohérente avec notre modèle social empêchant un choix par les coûts.
Stigmatiser l’entrepreneur réunionnais serait cependant une erreur. Certes, cela appelle à transformer la vision du manager réunionnais pour qu’il adopte des postures managériales plus adaptées au contexte des vingt prochaines années. Mais cette situation pose plus généralement une question sociétale de fond sur laquelle nous devons tous réfléchir. En effet, lorsqu’on examine la situation entrepreneuriale réunionnaise, et si l’on fait exception des errements managériaux, ont peut distinguer deux groupes : d’une part, les entreprises qui ont choisi d’essayer de concilier une certaine forme d’efficacité (faire du profit, gagner de l’argent) tout en tenant compte de la réalité locale, en participant à son fonctionnement, en comprenant les revendications des partenaires…Ces entreprises, qui ont maintenu, soit par leur dirigeant, soit par leur implantation, une certaine forme de rapport avec le territoire Réunion, ont pour la majeure partie d’entre-elles connues des difficultés ; d’autre part, les entreprises qui ont choisi de privilégier uniquement l’efficacité, la rentabilité locale et internationale. Celles-ci ont connu beaucoup moins de difficultés, voire ont connu beaucoup de succès au niveau mondial. Malheureusement leur implication ou leur impact sur l’économie locale est resté peu significative ou faible, juste cantonnée à un siège social…La question qui se pose alors pour le futur est simple : peut-on vouloir avoir des champions qui sont à la fois compétitifs au niveau local ou international et responsables de la cohésion sociale réunionnaise ? Il s’agit là d’une question qui mérite une vraie réflexion car elle va irriguer le modèle économique que nous souhaitons pour La Réunion. En effet, vouloir concilier les objectifs d’équité et d’efficacité ne peut plus se faire comme cela était pensé au siècle dernier (en gouvernance d’entreprise, en mode de financement, en ambition, en vision prospective…). Si cette voie est privilégiée, il nous faut alors imaginer tous les outils (système d’aide renouvelé et discriminant, engagement lisible des acteurs publics,…) pour la rendre compatible avec les exigences de la compétition internationale. Si c’est au contraire la voie de l’efficacité qui est choisie, il faudra alors faire preuve de pédagogie auprès des résidents réunionnais pour les prévenir des ajustements que cela va entrainer tant au niveau du contenu en emplois de cette forme de croissance que des formes de liens affaiblis entre les entreprises championnes et le territoire Réunion. Ce dilemme entre être efficace pour survivre et prendre en compte la réalité locale ne doit pas être vu comme insurmontable. Dans ce cadre, certains acteurs, au premier rang desquels figure l’Etat, nous invitent à penser notre avenir par la voie du développement endogène. Est-ce réaliste ?
C’est pourquoi, en second lieu, il convient de nous interroger sur la notion de développement endogène vue comme la solution miracle à nos défis puisqu’un Commissaire au Développement Endogène a été nommé dans chacun des Départements d’outre-mer. Ce concept est même maintenant affiché par tout membre du gouvernement en déplacement dans l’île afin de nous dresser la feuille de route de notre vision de l’avenir. Certains acteurs (décideurs, entrepreneurs, intellectuels,…) ne sont malheureusement pas rassurés et émettent des critiques à l’endroit de cette notion de développement endogène. Que doit-on en penser ? On ne peut bien sûr qu’acquiescer la volonté d’une autorité centrale d’espérer voir une de ses périphéries construire son avenir en réduisant sa dépendance au cercle vicieux des transferts publics. Néanmoins, il ne faudrait pas que ce concept se réduise à un simple outil subliminal de communication de la part du gouvernement pour nous indiquer que, face à une conjoncture budgétaire difficile, les Dom devront compter de plus en plus sur eux seuls. En clair, ce terme endogène, plus politiquement correct que celui d’autonomie, viserait le même objectif à terme : « debrouille a ou ! »….Si on exclut ce seul objectif de communication, de quoi parle-t-on exactement ? Le développement endogène a effectivement pour ambition que l’économie concernée puisse à terme compter davantage sur ses propres ressorts que sur l’aide (publique ou privée) extérieure. Toutefois, comment cela peut-il se produire ? En fait le développement endogène a comme sous bassement la croissance endogène. Celle-ci n’est pas une notion récente comme voudrait nous faire croire certains politiques de passage. Les économistes l’ont proposée au milieu des années 80. C’est là que tout se complique : la croissance endogène requiert de distinguer un certain nombre de secteurs entre lesquels existent des relations spécifiques (qu’on appelle élasticités) passant par des externalités et générant un cœur de croissance moteur de la fameuse croissance endogène. On est alors très loin de l’incantatoire et ces relations entre secteurs à La Réunion sont loin d’être toutes présentes. Tout au plus, imagine-t-on certains secteurs qui pourraient préfigurer cette croissance mais là encore il ne faut pas confondre les outils de la croissance endogènes et les domaines d’activités stratégiques tels qu’ils sont définis aujourd’hui localement (tourisme, agroalimentaire, environnement, Tic, énergie renouvelable,…). Plus précisément, la croissance endogène invite à investir massivement dans l’innovation, la recherche et développement, les infrastructures publiques de réseaux, l’éducation porteuses et non pas seulement occupationnelle, l’ouverture économique, la fluidification des marchés….De même cette croissance endogène implique de penser à l’organisation institutionnelle, aux règles, aux modes de gouvernance qui faciliteront le mouvement des facteurs et conduiront les décisions économiques vers le bon endroit. Qu’en est-il dans la réalité ?
Force est de constater que beaucoup reste à faire et que nombreux sont les paradoxes. Beaucoup reste à faire en effet quand on voit que plusieurs choix restent exogènes où quand on voit que la politique économique déserte plusieurs domaines de la citée. Car une des conclusions de la croissance endogène est bel et bien de réhabiliter le rôle de la puissance publique dans le fonctionnement de l’économie. Il apparaît également beaucoup de paradoxes lorsqu’on voit que nombre de décisions sont mues par des facteurs exogènes, lorsque l’île se sent déposséder de ses fleurons par des capitaux extérieurs….Comment parler alors le développement endogène ? Et s’il doit apparaître un jour, comme par miracle, comment en assurer la durabilité avec des centres décisionnels qui ne seront plus forcements réunionnais et qui n’auront donc plus ce lien crucial avec la terre de La Réunion ? Celle-ci ne serait-elle vouer qu’à redevenir un territoire de spéculation comme au temps de la Compagnie des Indes Orientales ? Comment construire un projet Réunion partagé avec une grande partie de l’économie et non des moindres qui serait exogène à l’île ? Alors bien évidemment, la mutation tardive du capitalisme réunionnais aux modes de gouvernance moderne a en partie conduit à ce résultat. Il est temps sur ce plan de faire passer ce mode de gouvernance au capitalisme 2.0 voir même 3.0 !
Enfin, derrière des termes aussi bienveillants et ambitieux qu’ils puissent être, méfions nous de leurs implications : une des conséquences de la croissance endogène est de rendre impossible en niveau le rattrapage de la région riche (la métropole) par la région pauvre (le Dom)…Tout au mieux La Réunion ne pourra espérer croitre au même taux que l’Europe de façon durable mais ne la rattrapera jamais ! Dès lors, le développement endogène sans plus de précaution pédagogique ne serait qu’un miroir aux alouettes sauf à prendre le risque d’une politique volontariste en faveur de la recherche et développement, de l’organisation du territoire, d’un mode de gouvernance évoluée ne remettant pas en cause trop souvent les décisions précédentes, incitant le capital humain à s’allouer dans les secteurs clés, réduisant les comportements de recherche de rentes…
Au total, ce qui se passe en ce moment à La Réunion est crucial pour notre avenir économique et industriel. Nous redoutions ce rendez-vous attendu pour la décennie 2020 mais la crise et certains choix ont précipité les évènements. La réflexion doit s’opérer dès aujourd’hui à tous les niveaux. Sous couvert de simples mouvements de capitaux c’est tout l’élan d’un nouveau mode de développement qui est en jeu. Le développement endogène ne se décrète pas et ne peut se cantonner à un simple outil de communication politique. Au contraire, pour être un outil de politique économique, ce concept invite à une véritable ambition d’économie politique permettant de garantir que les choix individuels, de certains vendeurs ou acheteurs, ne pourront porter atteinte à l’équilibre collectif. Là encore, il s’agit d’un message fort de la croissance endogène qui justifie l’intervention de la puissance publique pour permettre le rapprochement entre l’équilibre concurrentiel privé et l’optimum public. Dans ce cadre, il serait alors dangereux que tout le pouvoir décisionnel, d’une île se cherchant un avenir endogène, soit exogène car alors l’avenir de l’île pourrait aussi s’écrire en lacrymogène et cela nous devons l’éviter !
Where the livin’ is easiest : Vancouver always at the top !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D, Prospective et intelligence territoriale le 22 février 2011
VANCOUVER remains the most liveable city in the world, according to the latest annual ranking compiled by the Economist Intelligence Unit. The Canadian city scored 98 out of a maximum 100, as it has done for the past two years.The ranking scores 140 cities from 0-100 on 30 factors spread across five areas: stability, health care, culture and environment, education, and infrastructure. These numbers are then weighted and combined to produce an overall figure. To know more explore where the livin’ is easiest !
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