Le Blog Eco de Philippe Jean-Pierre
Archives de la catégorie Intelligence territoriale et stratégique
Face à une croissance quasi-nulle en 2012, le gouvernement face au défi fiscal ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 1 novembre 2011
La révision à la baisse de la prévision de croissance du gouvernement pour 2012 crée un trou dans le budget. Parmi les principales recettes fiscales, la TVA et la CSG sont en première ligne pour trouver l’argent frais. Le gouvernement français va abaisser sa prévision de croissance pour 2012 à 1 %. Au-delà du fait que cette prévision reste à nos yeux trop haute, il va donc falloir trouver autour de 6 milliards € d’économies ou de recettes supplémentaires par rapport au budget actuellement discuté au Parlement.
En France, l’Etat et ses organismes rattachés ont, en 2010, prélevé 503,5 milliards € d’impôts divers. L’Etat seul ponctionne l’économie française à hauteur de 253,6 milliards € de recettes fiscales.
Afin d’approfondir cette question du défi fiscal pour le gouvernement, je vous propose le lien suivant : Répartition des principaux impôts prélevés par l’Etat en France
Buzz marketing, ladilafé et résilience : atouts d’une île, La Réunion, en mutation accélérée
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 30 octobre 2011
La Réunion comme tout territoire de petite dimension a pour particularité de faciliter le buzz marketing ou ce qu’on appelle aussi le marketing viral. En créole on appelle cela le « ladilafé » ! On éternue à la ville de Saint-Pierre (principale ville du Sud de l’île) et on s’enrhume à Saint-Denis (principale ville du Nord de l’île). Cette rapidité avec laquelle l’information (vérifiée ou pas) se diffuse est décuplée avec l’avènement des réseaux sociaux. L’événement incendiaire qui frappe cette période est un nouvel exemple de diffusion de l’information à travers la société à la quasi-vitesse de la lumière.
Ce constat n’est pas une découverte. Lorsque nous réfléchissions à plusieurs avec le SGAR de l’époque Jean Balandras au projet GERRI nous avions conscience que le territoire réunionnais présentait cet avantage de faciliter les comportements de mimétisme ou de consommation osmotique grâce à ce fameux marketing viral. Là ou l’information se serait perdue dans les champs de blé en France métropolitaine, ici à La Réunion, comme dans toute île, elle rebondirait sur les parois de nos côtes maritimes et serait amplifiée à l’instar d’une longueur d’onde ou d’un écho.
Ce principe du buzz n’a pas qu’un impact en marketing. Il s’avère aussi intéressant dans le cadre de la prise de conscience de son territoire. Ce dramatique incendie a le mérite d’avoir en un week end tissé un lien quasi charnel entre les réunionnais et leur île. Les réactions laissent apparaître des émotions de quasi souffrance pour notre forêt. Et il est vrai que cela est fort triste. Mais, là où il y a quatre ans, le projet d’inscription des Pitons, Cirques et Remparts s’était déroulé dans le quasi anonymat pour la première candidature, il en est tout autrement aujourd’hui. Le buzz des réseaux sociaux laisse émerger la croyance que La Réunion souffre à l’unisson pour sa forêt. Cela témoigne donc de la vitalité du lien fort qui unit les réunionnais, souvent tentés par une forme d’hédonisme, quels qu’ils soient à leur île. Encore une fois, comme dans beaucoup d’autres épisodes qui sollicitent la population, une véritable solidarité se répand dans les quatre coins de l’île et à travers la diaspora réunionnaise dans le monde à l’endroit des pompiers d’abord, des victimes ensuite et de la population en général. Notre île, La Réunion, fait encore montre de l’un de ses principaux atouts quasi endémique : la résilience sociétale. Le réunionnais, à l’instar du roseau, plie mais ne rompt pas !
Cette capacité à absorber le choc et à s’inscrire dans une véritable « cause patriotique » est extrêmement utile pour pouvoir relever les prochains défis économiques et sociaux qui viendront nous mobiliser, nous solliciter dans les prochaines années : dès lors cette capacité à puiser dans cette force, cette résilience doit nous convaincre que « lé pa kapab lé mor san ésayé »…Il en va pour l’incendie que nous vaincrons mais aussi des grands défis à venir. Ces atouts seront cruciaux pour une île connaissant une mutation accélérée !
La Deuxième Economie !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 30 octobre 2011
The 20 most innovatives cities in the world !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Prospective et intelligence territoriale le 29 octobre 2011
Where do innovations take place ? People can be innovative, companies can be innovative and it turns out cities can be innovative too.Australian consulting firm 2thinknow has released its annual list of the most innovative cities in the world. The ratings consider cultural assets, human infrastructure and networked markets. If you’re looking to innovate — in any of its many forms — you might want to move to these cutues,
Le marketing territorial au service du projet de territoire !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Prospective et intelligence territoriale le 29 octobre 2011
Le marketing territorial au service du projet de territoire ! Lorsqu’un territoire ou une économie réfléchit à son projet ou à sa stratégie de développement, plusieurs outils se révèlent être nécessaires. Outre l’ingénierie de projet visant à construire ce document, il s’agit ensuite de la faire s’approprier par les acteurs éconmiques, la population et par le reste du monde. C’est alors que le marketing territorial s’avère d’une importance cruciale notamment lorsqu’il s’agit de créer une marque de territoire ou de ville.
Mais une marque de ville est-elle une marque comme une autre ? Non, la ville ne peut se vendre comme un vulgaire produit. Elle doit mettre en valeur les potentialités qu’elle offre à ses citoyens et doit définir des projets qui fasse sens. Saint-Etienne a ainsi choisi d’ancrer sa mutation autour du design, Rennes s’oriente vers une gouvernance 2.0. Paris propose une démocratie culturelle. De plus en plus de métropoles recourent à des solutions innovantes pour améliorer nos vies d’urbains et rendre la ville plus intelligente.
Cette réflexion autour de la marque de territoire est d’une grande importance également pour les territoires périphériques insulaires (comme par exemple l’île de La Réunion) qui se recherchent un avenir, une destination, un projet de développement. Cette nouvelle tendance du marketing peut être un outil précieux dans une période où agitée par de nombreuses crises économiques, sociétales, nos territoires ces iles ont l’impérieuse nécessité de construire leur avenir durable.
Dans ce cadre je vous conseille la lecture de l’article sur les marques de ville ou le city branding
Penser la ville de demain grâce aux nouvelles technologies sans contact !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 26 octobre 2011
Les technologies mobiles facilitent la vie des administrés et des touristes dans l’espace urbain. Et confèrent une attractivité nouvelle à un territoire. La ville de demain se construit aussi à travers ces outils numériques qui transformeront la vie des citoyens et leur procurerons de nouveaux services rendant de plus de plus l’espace non pas seulement comme un lieu d’habitat mais comme un fournisseur de services. Cette ville ouverte bénéficiera à la fois aux résidents et aux touristes. Pour en savoir davantage, je vous propose la lecture du document :« Rendre la Ville plus attractive grâce aux technologies sans contact ».
J–2 pour la première StartUp WeekEnd à l’Ile de La Réunion | Le Blog de la Ptite Gazette de La Réunion
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 19 octobre 2011
En partenariat avec la Technopole de la Réunion, avec la Banque de la Réunion, la CCI et SUPINFO se tiendra du 21 au 23 octobre 2011, la première StartUp WeekEnd dans un département d’outre mer.
Vous avez un projet de StartUp mais il vous manque une équipe compétente, ou bien vous avez envie de soutenir et de participer à la création d’une Startup ? Vous devrez, avec votre nouvelle équipe, monter un dossier de startup en 54 heures non stop.
Can the Sun Save Reunion Island ? The Interesting Case of Greece Experience !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Aménagement et Urbanisme, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique le 20 août 2011
German Finance Minister Wolfgang Schäuble has proposed that developing green-energy resources could be a good way for Greece to generate much-needed economic growth. On paper, it sounds like a perfect solution to the country’s dire fiscal problems: Greece, according to Schäuble, could export solar electricity to Germany.
At first glance, monetizing an abundant natural resource (solar energy) to strengthen the national accounts sounds like a straightforward idea, particular given that electricity in central and northern Europe is becoming more scarce and expensive, owing to Germany’s decision earlier this year to phase out nuclear power. But has Schäuble really found a magic bullet to hold down German electricity prices while restoring economic growth to Greece? Yes and no.
Indeed, the bad news: electricity currently produced in photovoltaic installations is far from price competitive with conventional technologies. “Grid parity”– meaning that the cost of electricity produced by a rooftop solar panel is equal to that of electricity from the wall socket – will only be reached in the middle of this decade.
Even then, solar power will still be more expensive than conventionally produced electricity, because “grid parity” excludes transmission and distribution costs, which typically account for about half of the final electricity price. Moreover, even if solar power were competitive, exporting it to Germany would not make economic sense: the required transmission lines do not exist, and the power losses incurred in transporting electricity over long distances is a disincentive to building them.
Even the reduced need for fuel imports (a quarter of Greece’s electricity is produced from oil and gas) would not have a large impact on the Greek current account. After all, because solar panels are unlikely to be produced domestically, they will have to be imported.
The problem, in a nutshell, is that solar-electricity production does not promise high returns. It is very capital-intensive, and only a relatively small number of jobs would be created (for mounting the panels). Even if Greece were able to produce surplus solar electricity, exports would yield little revenue, because standardized technology means that companies and countries can develop almost no productivity advantage. As soon as solar electricity becomes competitive in Greece, other countries with similar levels of irradiation (Spain, Italy, Portugal, Bulgaria, etc.) will enter the market. This will quickly drive electricity prices towards production cost, as solar-generating capacity in Europe approaches electricity demand.
The best way to ensure that German money and the Greek sun support the development of solar-energy technology would be to implement a European “green certificate system.” Under such a system, every European electricity supplier would have to guarantee that a certain share of the electricity that it sells comes from renewable energy sources. Suppliers’ targets could be differentiated, reflecting countries’ varying potential for deploying renewables or developing renewable-technology industries.
To read the complete text on this interesting subject for Reunion Island, I propose the post of the Author George Zachmann.
Urbanisme et Technologie : Quelle ville connectée pour demain : la ville hybride !
La ville hybride de demain dans laquelle vivront des individus hyper-connectés est une ville en pleine mutation qui sera alimentée par les énergies renouvelables, avec un mode de gouvernance 2.0.
Pour cerner le concept de ville hybride, il faut partir d’un certain individu contemporain (non représentatif de l’ensemble de la société, mais emblématique d’une dynamique sociale).
Il fait tout d’abord preuve d’un double paradoxe. Il est écartelé entre ses aspirations individualistes et son exigence de protection par l’Etat. Il est ensuite désireux de s’impliquer dans différents groupes constitués, tout en exigeant d’être libre de toute attache. Il se caractérise ensuite par sa multiplicité identitaire, dans le but d’éviter la routine d’un seul rôle, et les habitudes qui pourraient limiter son expression personnelle. Il s’agit enfin d’un individu hyper-connecté, doué du don d’ubiquité qui est en relation partout et tout le temps avec ses communautés d’intérêts (avec comme paradoxe l’accroissement du sentiment de solitude).
Pour découvrir davantage la ville connectée de demain ou la ville hybride, je vous propose la lecture de l’article complet.
Conférence de Thierry de Montbrial sur le mythe de la fin de l’Histoire et sur la crise en occident
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 23 juillet 2011
Lors de sa conférence annuelle à l’IFRI Thierry de Montbrial nous donne son regard sur le mythe de la fin de l’histoire rendu célèbre par le livre de Fukuyuma…et cela dans un contexte de crise qui pour certain peut signifier la fin de l’occident. Mais pour d’autres la croissance plus vigoureuse des pays émergents reposant sur des bases et des facteurs trop fragiles (cf. Blog de Dany Rodrik) démontre que rien n’est joué. L’Occident n’a pas dit son dernier mot. L’Histoire n’est dont pas finie. Voir Conférence de Thierry de Montbrial.
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