Le Blog Eco de Philippe Jean-Pierre
Archives de la catégorie Intelligence territoriale et stratégique
Europe is finally not an “optimal currency area”….but….we can hope for Jeffrey Sachs !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique le 20 juillet 2011
Jeffrey Sachs wrote something interesting in 1998 just one year before the birh of Euro : For several years Europe has held its breath wondering whether European Monetary Union would actually happen. After traversing a minefield of obstacles, EMU is on the threshold of realization. The question is no longer whether EMU will happen, but what it will mean for Europe. I predict that EMU will be launched with an initial success that will confound its worst critics, but that the success will be followed by years of difficult challenges that will confound EMU’s most optimistic supporters. In short, EMU will happen; it will survive; and it will disappoint those with ardent hopes that monetary union will create a new European economic miracle. To read more from this excelent analysis of Jeffrey Sachs see the complete article here !
Petit point d’étape sur les notations des Etats et leur endettement à la mi juillet 2011
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Cycle et Reprise, Intelligence territoriale et stratégique le 19 juillet 2011
Par les temps qui courent beaucoup de questions se posent sur la situation des Etats vis à vis de leur endettement et sur le rôle des agences de notations qui semblent aujourd’hui avoir droit de vie ou de mort sur la situation économique des pays endettés. Pour rappel, cela n’est pas nouveau : les pays en développement et les collectivités publiques ont déjà eu ou ont fort à faire avec ces agences. Ce qui est nouveau c’est que maintenant les signaux envoyés par ces institutions concernent également les pays développés. Pour en savoir davantage je vous propose d’aller jeter un coup d’oeil sur le blog suivant traitant de la notation des Etats.
Qu’est ce qu’un Think Tank ? par Thierry de Montbrial.
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 4 juillet 2011
Le vocable de Think Tank est devenu à la mode et ne fait aujourd’hui l’objet d’aucune définition consensuelle. On le traduit généralement en français par laboratoire d’idées. Or, aucune étude sérieuse n’est possible sur la base d’une acception trop vague ou générale. Dans cette communication, Thierry de Montbrial a choisi de retourner à la source du phénomène et de distinguer clairement entre think tank et club de réflexion.
L’avenir de La Réunion ne passe pas que par une route : il appelle aussi une innovation de gouvernance !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Environnement, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Prospective et intelligence territoriale le 21 juin 2011
Ce matin, en Commission Permanente de La Région Réunion, a eu lieu un débat sur les conclusions de la concertation publique autour du projet de route du littoral présenté par la majorité actuelle à La Région. Il ne fait de mystère que ce projet est critiqué par l’opposition à l’assemblée régionale et cela a été mainte et mainte fois argumenté : un projet pharaonique, un projet dont le bouclage financier est sujet à caution, un projet ne répondant pas aux enjeux du territoire dans son ensemble, un projet ne tenant pas compte de plusieurs risques notamment celui lié aux conséquences du réchauffement climatique, un projet incohérent tant que les entrées de villes (La Possession et Saint-Denis) ne seraient pas réalisés…
Loin de moi l’idée de poser que tel projet doit dominer l’autre…mais il ne fait pas de doute qu’en matière d’infrastructures routières un projet n’est pas neutre :
– il n’est pas sans conséquences sur les dimensions budgétaires et financières des collectivités concernées ;
– il n’est pas sans impacts sur le flux de déplacements entre les régions concernées Nord et Ouest et aussi les flux traversant ces régions.
– il est générateur de forces centrifuges et centripètes qui demandent à être mieux maitrisées notamment dans le cadre des effets de centralités qui seront créés sur la grande agglomération Nord
– il obère a court et moyen termes les possibilités de modalités alternatives en renforçant l’idée du tout automobile. Et il nous contraint sur le long terme
– il possède des impacts plus limités qu’un autre mode de circulation sur l’aménagement global du territoire réunionnais
Ces quelques arguments sont connus et méritent, je le pense, encore débats. Je serai le premier à reconnaitre que ces éléments de discussions sont erronés si ils me sont démontrés. Mais voilà, ce matin en Commission Permanente nous avons eu des débats qui ont parfois tourné à la caricature et qui ont été non respectueux de ma conception de l’échange démocratique pensant que dans une démocratie moderne, le débat et l’échange respectueux permettent de sortir par le haut et d’offrir des réponses d’ambitions au territoire fruits d’une vision partagée et non pas d’un rapport de force.
Je conteste l’argument avancé par le Président de Région vantant sa vision moderne contre nos positions « passéistes »….Je pourrais également établir le long catalogue des mesures rétrogrades qu’il a prises depuis son élection…Mais, non, je ne souhaite pas m’inscrire dans cette vision manichéenne : d’un coté la majorité avec une vision moderne, adaptée, positive et de l’autre côté une opposition qui aurait tout faux…Non, il me semble important de faire évoluer nos modes de gouvernance vers le respect de la pensée d’autrui…
Je persiste à penser jusqu’à ce qu’on m’ait convaincu du contraire (donc les ouvertures d’esprit sont possibles !) que le projet global d’aménagement du territoire et l’éco-système des transports et déplacements proposés par l’Alliance sont les mieux adaptés pour préparer La Réunion à affronter les défis des quatre prochaines décennies (il était le seul à disposer d’une véritable réflexion autour de l’urbanisme de mobilité). En disant cela je ne rejette pas le projet de la majorité. J’anime le débat. Je ne manque pas de respect par rapport au projet de la majorité. Je lui apporte la contradiction pour que si c’est ce projet qui doit finalement se réaliser, il soit alors le meilleur pour mon île car fruit d’un débat contradictoire.
Accepter d’évoluer en matière de gouvernance, accepter d’innover en matière de gouvernance, accepter de réduire les déviances organisationnelles sont de bons moyens pour développer vers le haut des consensus sur des projets d’envergure majeure pour notre territoire.
Et cette acceptation de l’innovation en matière de gouvernance implique d’emblée un changement d’attitude loin de la diatribe ou de l’ironie mais davantage mu par le respect : Monsieur Le Président de Région est aussi innovateur que moi, je loue sa vision du futur, mais il doit comprendre que cet avenir nous le construirons en acceptant de mixer nos idées, en acceptant l’autre, en acceptant le fait que le futur n’est pas la propriété de La Réunion en Confiance, ni de l’Alliance ou du PS mais de tous les réunionnais ou de ceux qui se projettent dans le destin commun de ce territoire. En outre, Monsieur le Président de Région n’a pas le monopole de la préoccupation de la sécurité des 55 000 réunionnais qui, chaque jour, passent sur cette route. J’y suis aussi très sensible et j’incorpore également cette dimension dans ma réflexion sur l’aménagement du territoire réunionnais. Mais je ne souhaite pas faire de la peur un argument de campagne. Je veux faire de l’avenir de La Réunion un territoire de confiance et non pas une terre de menaces ou de peurs.
L’avenir j’y crois pour La Réunion. Je suis, infatigablement, optimiste car j’aime cette île. La conquête de ce futur sera sans doute plus difficile qu’elle ne l’a été par le passé en raison de la crise budgétaire actuelle au niveau des Etats mais aussi en raison de la fin attendue de moteurs traditionnels de croissance. Et c’est dans la perspective de ces difficultés qu’il m’apparaît indispensable que sur plusieurs projets d’intérêt majeur le mode de gouvernance évolue, privilégie la stabilité des visions et non pas leur remise en cause permanente.
Je le redis et le réécris encore une fois, sans naïveté mais avec volontarisme : la construction de La Réunion de demain, dans cette nouvelle décennie, appelle un sursaut où nous puissions nous respecter en dépassant les visions manichéennes, ironiques et de pures postures ou clivages. Sur ces projets d’intérêt majeur, l’esprit est davantage à la synthèse qu’à la séparation ou à la division.
C’est dans cet état d’esprit, orienté vers le futur du territoire, que j’entends continuer à exercer mon mandat en écoutant attentivement Mon Président de Région et en essayant de lui apporter respectueusement la contradiction, pour que loin d’être stérile, celle-ci lui apporte tous les éclairages nécessaires afin qu’il puisse amender ou consolider ses projets. Tout autant que lui, j’entends innover en matière de gouvernance en étant un opposant éclaireur d’une majorité lorsqu’elle manquera quelque peu de lumière car il n’est jamais bon de croire qu’on a toujours raison sur tout ! Douter n’est pas une erreur ou une faiblesse, c’est au contraire une force démontrant qu’on fait preuve d’humilité face aux défis de la vie et qu’on est à l’écoute d’autrui !
L’économie sociale et solidaire, un secteur en croissance mais fragile !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique le 18 juin 2011
La Réunion souhaite miser une partie des solutions à la lutte contre le chômage sur l’économie sociale et solidaire. Est-ce réaliste et résonable ? Pour y répondre un bilan de ce secteur de l’ESS peut être utile. En fait l’Economie Sociale et Solidaire est un secteur discret mais qui représente tout de même un emploi privé sur huit. L’économie sociale et solidaire, dont les principaux acteurs organisent ce week-end des états généraux à Paris, regroupe à la fois des structures dont l’objectif est clairement social avec d’autres entités – les mutuelles ou les coopératives -dont c’est davantage la gouvernance qui sort du cadre classique mais qui opèrent sur des marchés concurrentiel. Afin d’approfondir cette question je vous propose le lien suivant sur l’économie sociale et solidaire.
Ville du futur : L’urbanisme collaboratif au service de la ville sans limite
Comment construire la ville du futur ? Cette question ne se pose pas uniquement aux urbanistes et aux politiques mais aussi à tout décideurs et citoyens désireux de concevoir pour une demain un environnement de vie plus compatible avec son biorythme. Cette construction peut se dérouler de plusieurs manière…d’en haut ou en s’appuyant sur la vision citoyenne…Il y a eu les tentative via la démocratie participative…Mais cela n’a pas donné l’élan attendu…Un outil, utilisant le foisonnement des TIC et leurs champs d’ouvertures et de possibles, est celui de l’urbanisme collaboratif…qui permet d’envisager une ville sans limite. La spécificité du projet « Villes sans limite » est de réintroduire le corps et les sens dans l’interaction numérique. À partir de smartphones et de tablettes connectées, les habitants auront la possibilité, in situ (c’est à dire dans la rue), de construire individuellement, à partir de choix multiples, leurs visions de l’évolution du quartier de la Bastille à Paris. « Ce que vous voyez est ce que vous pourriez obtenir. » Un serveur compilera ces différentes données et présentera en ligne, sur internet et les réseaux sociaux, en temps réel, les propositions des habitants et des analyses graphiques illustrant les choix (plusieurs dizaines de milliers). Afin d’obtenir davantage d’éclairages, je vous propose le lien suivant sur les villes sans limites.
Villes du futur : organiser l’urbanisation de demain !
Un rapport parlementaire sur « Ville du futur, le Futur des villes » vient d’être publié. On y apprend que vers 2025, 9 des plus grandes villes du monde compteront plus de 20 millions d’habitants. Pour tout étudiant d’un cours sur l’urbanisme ou sur l’aménagement du territoire, ces faits saillants son connus. Mais ce rapport a pour intérêt de nous focaliser sur les enjeux du futurs : organiser l’urbanisation de demain ! Ainsi, si les évolutions actuelles se prolonge, il y aura en 2025 quarante villes de 10 à 40 millions d’habitants dans le monde. Pour approfondir ce sujet je vous propose l’article de la Tribune sur ces villes du futur…gare à l’urbanisation à marche forcée !
Qu’est ce qu’un bon Chef ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Prospective et intelligence territoriale le 16 juin 2011
Trois ouvrages récents écrits par trois gourous du management permettent de dresser quelques caractéristiques intéressantes du portrait du Chef , inspirées de la philosophie politique, du design et de l’armée.!!!! Ainsi, pas de Leader sans suiveurs, Pas de Leader sans défis et enfin pas de Leader sans flexibilité….Pour en savoir plus sur les détails de ces caractéristiques je vous renvoie vers l‘article des Echos.
Mais vous pouvez aussi lire :
- Thinking about Leadership par Nanneri O. Keohane, Princeton University Press, 2010, 297 pages
- Redesigning Leadership par John Maeda, MIT Press, 2011, 80 pages
- Leadership, Lessons from the Military, Harvard Business Review, 2010, 54 pages
Six pistes pour maîtriser la volatilité des matières premières
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Intelligence territoriale et stratégique, Prospective et intelligence territoriale le 14 juin 2011
Par les temps qui courent toutes les idées sont bonnes à prendre pour baliser la trajectoire des prix des matières premières : Six pistes pour maîtriser la volatilité des matières premières.
Managing the fearless factor !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Analyse économique, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management le 4 juin 2011
There is quite a difference between taking a « good risk » and a « crazy career suicide risk, » and yet he advocates fearlessness as a virtue that will help people make decisions both great and small, impacting both their careers and daily lives. As one CEO, The New York Times deputy national editor Adam Bryant, told, « every single day I try and do something that’s out of my comfort zone and I think that’s just a good rule for living. »
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