Archives de la catégorie Cycle et Reprise

Actions, Or, Obligations : quel(s) actif(s) choisir pour son épargne ?

S’il vous reste encore quelques euros en poche après ou pendant cette crise et que vous vous posez des questions sur leur usage, alors cet article issu du journal La Tribune peut vous être utile. En effet,  jusqu’à présent considérées comme le placement le plus rentable sur longue période, les actions sont finalement dépassées par les obligations et l’or. Il faut donc être vigilent et ne plus succomber immédiatement aux promesse du Cac…bonne lecture.

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Quelles corrélations entre PIB et Recettes fiscales ?

L’occasion est trop rare pour ne pas la signaler. Une étude sur la corrélation entre le PIB américain et les recettes fiscales est exposée dans un média avec en plus la possibilité de télécharger les données sur lesquelles repose cette investigation. Bien entendu, il ne s’agit que de données américaines. Néanmoins, cela peut contribuer à compléter les nombreuses investigations qui ont déjà eu lieu sur ce domaine. Ainsi, comme il est de coutume de dire selon une idée bien répandue : « trop d’impôts tuent l’impôt ». Par ailleurs, pour plusieurs courants de pensées, les impôts sont des freins à la croissance. Au contraire pour d’autres, la fiscalité peut favoriser la croissance. Bref que faut-il en penser ? Dans les débats qui font rage aujourd’hui aux Etats-Unis et dans plusieurs pays européens, ce travail apparait donc comme fort utile pour les citoyens en général et les étudiants en particulier en cours de macro-économie.

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Pourquoi la croissance américaine ralentit ?

Les  inquiétudes sur l’état de santé de l’économie américaine sont fortes. Les possibilités d’une déflation avec augmentation des taux d’intérêt réels ne sont pas à écarter. Non seulement lorsque les Etats-Unis toussent une partie du reste du monde s’enrhume, mais aussi observer ce qui se passent aux Etats-Unis permettraient d’anticiper les mesures à prendre pour réduire les impacts de cet essoufflement de la reprise. Dans cette perspective, l’article de l’expansion « Pourquoi la croissance américaine ralentit ? » permet de visionner les explications qui justifient ce ralentissement soudain outre-atlantique. Mais il nous faut aussi comprendre que les prochaines années risquent d’être des années de croissance molle ce qui sous-tend  un maintient du chômage à un niveau élevé pendant plusieurs années. Dès lors, vouloir appliquer des plans de rigueur pour recouvrer les équilibres dans un laps de temps court me semble être hasardeux. Un étalement dans le temps semble préférable. L’économiste Michel Aglietta dans le journal Le Monde confirme récemment ce choix. En outre, celui-ci avance qu’il conviendrait aussi de restructurer les recettes budgétaires et non pas uniquement se concentrer sur les dépenses. Bref, tout un chantier nous attend et des marges de manoeuvres peuvent encore exister pour raccourcir cette sortie de crise.

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Why Central Banks Dread more deflation than inflation ?

La période actuelle est empreinte de nombreuses incertitudes. Parmi celles-ci figure la crainte de voir surgir une forte inflation ou paradoxalement et à l’opposé la déflation. Sauf que, les institutions financières telles qu’elles sont constituées aujourd’hui sont davantage préparées à faire face à la première occurrence. L’histoire nous a en effet exposés à davantage d’épisodes inflationnistes avec leurs lots de conséquences dramatiques (cf. la Seconde Guerre Mondiale qui n’est pas sans lien avec le désordre économique et monétaire  de l’entre deux-Guerre…). En revanche, pour la déflation plus rare ont été les épisodes et nous possédons donc moins d’expériences pour y faire face. Le dernier grand exemple en date étant celui du Japon de la décennie 90 et début 2000. Bref, il apparait qu’entre les deux possibilités, finalement, les Banques Centrales préfèreraient opter pour l’inflation…: la déflation se traduisant par une forme de destruction de richesse et donc de l’économie. Pour de plus amples éclairages je vous propose le lien suivant : « Why Central Banks dread more deflation than inflation »

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Le déficit selon Baroin et ricardo : redonner confiance aux français

On entend souvent ces derniers temps un plaidoyer pour la réduction des déficits. Au-delà de la volonté de rééquilibrer les comptes publics sous leur dimension financière et ainsi plaire aux marchés, un autre objectif est affiché : redonner confiance aux français. Cette vision n’est pas nouvelle. Elle participe d’une partie de la littérature qui avance que les agents économiques sont rationnels, anticipent et donc, modifient leur comportement de consommation ou d’épargne en fonction de leur prévision sur le futur proche. On fait référence alors à l’équivalence ricardienne, remise en avant par un article célèbre de Robert, J. Barro en 1974 (« Are net Bond Wealth »). Ainsi, les français voyant les déficits se creuser, anticiperaient une hausse future des impôts, et donc accroitraient leur épargne afin de faire face à cette augmentation de la fiscalité. Dès lors, toute relance par la consommation serait vaine. Aussi, vouloir relancer l’économie en s’appuayant sur le moteur de la consommation exigerait avant tout de réduire les déficits afin de redonner confiance aux agents économiques pour qu’ils libèrent leur épargne au profit de la consommation. Faire des français des cigales et non plus des fourmis tel serait le but. L’interview de François Baroin, le lundi 23 août 2010 dans le Figaro, est une illustration de ce mode de pensée. Cela semble aller dans le bon sens me direz-vous ? Oui, mais attention à ne pas éteindre l’économie en voulant réduire trop fortement les déficits. Car, on retrouve là, le bon vieux débat entre ceux qui croient en la vertu de déficits raisonnables et ceux qui les craignent. Face, à une crise d’une aussi grande ampleur que celle que nous subissons ces derniers mois, il va sans dire que ce débat doit être dépassé au profit d’une analyse plus innovante : faire du bon déficit afin que les dépenses publiques engagées ne soignent pas la prochaine élection mais permettent au pays de se doter de tous les outils nécessaire à sa reprise. Il serait regrettable dans quelques mois, une fois que le reste du monde se relancerait, que nous ne puissions bénéficier de cette relance, faute d’avoir fait les bonnes dépenses aujourd’hui. Et puis, cela renvoie à un post récent sur ce blog soulignant le danger de trop subir le diktat des agences de notation qui comme on le sait sont rationnellement axées sur le court terme. Leur préoccupation étant de juger de la capacité de la France (comme de beaucoup d’autres pays) à rembourser sa dette. Selon ces agences, la manière avec laquelle la France traitera son dossier du déficit et celui des retraites donnera un clair signal sur sa capacité à honorer sa signature. Sauf que la signature ne se traduit pas forcément  en investissements dans les dépenses d’avenir : éducation, recherche et développement, innovation, infrastructure du futur…

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Le retour des marchés…

Au coeur de la crise financière, il y a de cela bientôt deux ans, on nous annonçait que l’un des coupables était la cécité des marchés financiers. Dont acte. Cette appréciation a nourri le retour des politiques qui ont essayé de reprendre la main sur l’économie. La création du G20, les initiatives qui y ont été prises, parfois sans suite, ont témoigné de la volonté que les marchés financiers ne devaient plus guider aveuglement l’avenir de nos sociétés. Ce faisant, les gouvernements se sont jurés de ne plus subir les diktat de nos marchés devenus fous. La volonté semble malheureusement avoir fait long feu. Ces derniers mois, en effet, l’abondance de nouvelles émises par les agences de notations, dont beaucoup ignoraient l’existence, est venue rappeler à nos gouvernements que le politique avait des pouvoirs, certes, mais dans la limite de ce qu’exigeaient les marchés financiers. Les cas de la Grèce ou de l’Espagne, de l’Irlande et du Portugal ont clairement affiché le retour de la domination des marchés. Plus récemment, les doutes sur la possibilité pour la France de pouvoir perdre sa « fameuse » note AAA ont été l’un des motifs justifiant la réunion à Brégançon, provoquée par le Président de la République.

Bref, deux ans après que le coupable ait été dénoncé, le voilà de nouveau rétabli comme grand ordonnateur du fonctionnement de nos sociétés. On peut y voir là un danger : le citoyen, à travers son gouvernement, n’est plus maitre de son avenir. Mais on peut y voir aussi un avantage : la capitalisme de marché a une nouvelle fois démontré sa formidable capacité à rebondir, à renaître de ses cendres, tel un Phénix. Espérons que ces renaissances réccurentes (crise de 1929, de 1973, de 1987, de 1997, de 2001 et 2008) aident à capitaliser suffisamment d’expériences pour prévenir d’autres crises…Mais, là permettez moi d’en douter : le marché est souvent myope. Une nouvelle forme de régulation, gérant les externalités et agissant par incitation et balisant l’avenir semble indispensable. Pour de plus amples éclairages je vous recommande l’article de Paul Krugman qui considère la réduction des déficits comme un « sacrifice humain ». Par ailleurs pour ceux qui souhaitent approfondir le débat voici également un article de deux chercheurs sur la pertinence des déficits publics en période de crise.

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Comprendre trois ans de crise en trois minutes

Un peu de pédagogie s’impose : essayer de comprendre la crise. l’infographie suivante issue de l’Expansion peut s’avérer utile.

Comprendre trois ans de crise en trois minutes.

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“Stratégie dommageable” et “victoire à la Pyrrhus” pour l’Allemagne – Contes publics – Blog LeMonde.fr

La stratégie poursuivie par l’Allemagne au nom d’une certaine forme de compétitivité est l’illustration du dilemme du prisonnier et démontre à quel point une telle stratégie individuellement profitable à court terme peut s’averer dommageable collectivement à long terme.


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Le Cercle des économistes prône un grand emprunt européen – LeMonde.fr

Durant ces périodes de réflexion pour une sortie de crise, toutes les analyses sont utiles. Celle du cercle des économistes aux rencontres d’Aix participe à cette dynamique et apporte de nouvelles pistes. Bonne lecture. Le Cercle des économistes prône un grand emprunt européen – LeMonde.fr.

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L’économie française durablement affectée par la crise

L’après crise implique de réfléchir à la reprise. Mais avantg de se réjouir trop vite…ces crises générent beaucoup de persistance…Une belle illustration du phénomène d’hystérésis…

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