Articles contenant le tag Economie de La Réunion

L’Inspection des finances épingle des niches fiscales coûteuses et peu efficaces dans les DOM !

Un rapport de l’Inspection générale des finances réévalue à 5,5 milliards d’euros le coût des dispositifs fiscaux et sociaux outre-mer. Empilement, injustice fiscale, effets d’aubaine massifs, accentuation des pratiques anticoncurrentielles, contrôles insuffisants : la liste des griefs est longue. L’Inspection des finances épingle des niches fiscales coûteuses et peu efficaces dans les DOM.

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Qu’est ce qu’un Think Tank ? par Thierry de Montbrial.

Le vocable de Think Tank est devenu à la mode et ne fait aujourd’hui l’objet d’aucune définition consensuelle. On le traduit généralement en français par laboratoire d’idées. Or, aucune étude sérieuse n’est possible sur la base d’une acception trop vague ou générale. Dans cette communication, Thierry de Montbrial a choisi de retourner à la source du phénomène et de distinguer clairement entre think tank et club de réflexion.

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L’avenir de La Réunion ne passe pas que par une route : il appelle aussi une innovation de gouvernance !

Ce matin, en Commission Permanente de La Région Réunion, a eu lieu un débat sur les conclusions de la concertation publique autour du projet de route du littoral présenté par la majorité actuelle à La Région. Il ne fait de mystère que ce projet est critiqué par l’opposition à l’assemblée régionale et cela a été mainte et mainte fois argumenté : un projet pharaonique, un projet dont le bouclage financier est sujet à caution, un projet ne répondant pas aux enjeux du territoire dans son ensemble, un projet ne tenant pas compte de plusieurs risques notamment celui lié aux conséquences du réchauffement climatique, un projet incohérent tant que les entrées de villes (La Possession et Saint-Denis) ne seraient pas réalisés…

Loin de moi l’idée de poser que tel projet doit dominer l’autre…mais il ne fait pas de doute qu’en matière d’infrastructures routières un projet n’est pas neutre :

– il n’est pas sans conséquences sur les dimensions budgétaires et financières des collectivités concernées ;

– il n’est pas sans impacts sur le flux de déplacements entre les régions concernées Nord et Ouest et aussi les flux traversant ces régions.

– il est générateur de forces centrifuges et centripètes qui demandent à être mieux maitrisées notamment dans le cadre des effets de centralités qui seront créés sur la grande agglomération Nord

– il obère a court et moyen termes les possibilités de modalités alternatives en renforçant l’idée du tout automobile. Et il nous contraint sur le long terme

– il possède des impacts plus limités qu’un autre mode de circulation sur l’aménagement global du territoire réunionnais

Ces quelques arguments sont connus et méritent, je le pense, encore débats. Je serai le premier à reconnaitre que ces éléments de discussions sont erronés si ils me sont démontrés. Mais voilà, ce matin en Commission Permanente nous avons eu des débats qui ont parfois tourné à la caricature et qui ont été non respectueux de ma conception de l’échange démocratique pensant que  dans une démocratie moderne, le débat et l’échange respectueux permettent de sortir par le haut et d’offrir des réponses d’ambitions au territoire fruits d’une vision partagée et non pas d’un rapport de force.

Je conteste l’argument avancé par le Président de Région vantant sa vision moderne contre nos positions « passéistes »….Je pourrais également établir le long catalogue des mesures rétrogrades qu’il a prises depuis son élection…Mais, non, je ne souhaite pas m’inscrire dans cette vision manichéenne : d’un coté la majorité avec une vision moderne, adaptée, positive et de l’autre côté une opposition qui aurait tout faux…Non, il me semble important de faire évoluer nos modes de gouvernance vers le respect de la pensée d’autrui…

Je persiste à penser jusqu’à ce qu’on m’ait convaincu du contraire (donc les ouvertures d’esprit sont possibles !) que le projet global d’aménagement du territoire et l’éco-système des transports et déplacements proposés par l’Alliance sont les mieux adaptés pour préparer La Réunion à affronter les défis des quatre prochaines décennies (il était le seul à disposer d’une véritable réflexion autour de l’urbanisme de mobilité). En disant cela je ne rejette pas le projet de la majorité. J’anime le débat. Je ne manque pas de respect par rapport au projet de la majorité. Je lui apporte la contradiction pour que si c’est ce projet qui doit finalement se réaliser, il soit alors le meilleur pour mon île car fruit d’un débat contradictoire.

Accepter d’évoluer en matière de gouvernance, accepter d’innover en matière de gouvernance, accepter de réduire les déviances organisationnelles sont de bons moyens pour développer vers le haut des consensus sur des projets d’envergure majeure pour notre territoire.

Et cette acceptation de l’innovation en matière de gouvernance implique d’emblée un changement d’attitude loin de la diatribe ou de l’ironie mais davantage mu par le respect : Monsieur Le Président de Région est aussi innovateur que moi, je loue sa vision du futur, mais il doit comprendre que cet avenir nous le construirons en acceptant de mixer nos idées, en acceptant l’autre, en acceptant le fait que le futur n’est pas la propriété de La Réunion en Confiance, ni de l’Alliance ou du PS mais de tous les réunionnais ou de ceux qui se projettent dans le destin commun de ce territoire.  En outre, Monsieur le Président de Région n’a pas le monopole de la préoccupation de la sécurité des 55 000 réunionnais qui, chaque jour, passent sur cette route. J’y suis aussi très sensible et j’incorpore également cette dimension dans ma réflexion sur l’aménagement du territoire réunionnais. Mais je ne souhaite pas faire de la peur un argument de campagne. Je veux faire de l’avenir  de  La Réunion un territoire de confiance et non pas une terre de menaces ou de peurs.

L’avenir j’y crois pour La Réunion. Je suis, infatigablement, optimiste car j’aime cette île.  La conquête de ce futur sera sans doute plus difficile qu’elle ne l’a été par le passé en raison de la crise budgétaire actuelle au niveau des Etats mais aussi en raison de la fin attendue de moteurs traditionnels de croissance. Et c’est dans la perspective de ces difficultés qu’il m’apparaît indispensable que sur plusieurs projets d’intérêt majeur le mode de gouvernance évolue, privilégie la stabilité des visions et non pas leur remise en cause permanente.

Je le redis et le réécris encore une fois, sans naïveté mais avec volontarisme : la construction de La Réunion de demain, dans cette nouvelle décennie, appelle un sursaut où nous puissions nous respecter en dépassant les visions manichéennes, ironiques et de pures postures ou clivages. Sur ces projets d’intérêt majeur, l’esprit est davantage à la synthèse qu’à la séparation ou à la division.

C’est dans cet état d’esprit, orienté vers le futur du territoire, que j’entends continuer à exercer mon mandat en écoutant attentivement Mon Président de Région et en essayant de lui apporter respectueusement la contradiction, pour que loin d’être stérile, celle-ci lui apporte tous les éclairages nécessaires afin qu’il puisse amender ou consolider ses projets. Tout autant que lui, j’entends innover en matière de gouvernance en étant un opposant éclaireur d’une majorité lorsqu’elle manquera quelque peu de lumière car il n’est jamais bon de croire qu’on a toujours raison sur tout ! Douter n’est pas une erreur ou une faiblesse,  c’est au contraire une force démontrant  qu’on fait preuve d’humilité face aux défis de la vie et qu’on est à l’écoute d’autrui !

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Pourquoi Faut-il sauver la Grèce ?

Pour l’Europe, deux risques majeurs sont liés à la Grèce : la contagion sur les marchés menant à une situation critique de l’Espagne ou de l’Italie ; la propagation des pertes dans le système bancaire européen. Les deux pouvant d’ailleurs aller de concert. D’une part, la contagion à l’Espagne ou à l’Italie ferait passer la crise dans une autre dimension, celle de catastrophe financière généralisée et incontrôlable. D’autre part, le niveau d’exposition à la dette grecque des banques européennes commerciales et d’affaires (publique et privée) est telle qu’un défaut entraînerait des pertes importantes et donc une probable crise financière systémique « à la Lehman ». Les agences de notations ont déjà menacées les principales banques françaises de dégradation de leur note à cause de leur exposition à la Grèce. Comme personne ne veut rejouer la crise de fin 2008, il paraît certain que les gouvernements européens aideront la Grèce quoiqu’il arrive. Le FMI suivra du fait de l’exposition importante au « risque zone euro » des USA et de la Chine (surtout si Italie et Espagne touchées). Encore une fois, aider la Grèce ne fait que gagner du temps, mais c’est déjà crucial.

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L’économie sociale et solidaire, un secteur en croissance mais fragile !

La Réunion souhaite miser une partie des solutions à la lutte contre le chômage sur l’économie sociale et solidaire. Est-ce réaliste et résonable ? Pour y répondre un bilan de ce secteur de l’ESS peut être utile. En fait l’Economie Sociale et Solidaire est un secteur discret mais qui représente tout de même un emploi privé sur huit. L’économie sociale et solidaire, dont les principaux acteurs organisent ce week-end des états généraux à Paris, regroupe à la fois des structures dont l’objectif est clairement social avec d’autres entités – les mutuelles ou les coopératives -dont c’est davantage la gouvernance qui sort du cadre classique mais qui opèrent sur des marchés concurrentiel. Afin d’approfondir cette question je vous propose le lien suivant sur l’économie sociale et solidaire.

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Qu’est ce qu’un bon Chef ?

Trois ouvrages récents écrits par trois gourous du management permettent de dresser quelques caractéristiques intéressantes du portrait du Chef , inspirées de la philosophie politique, du design et de l’armée.!!!! Ainsi, pas de Leader sans suiveurs, Pas de Leader sans défis et enfin pas de Leader sans flexibilité….Pour en savoir plus sur les détails de ces caractéristiques je vous renvoie vers l‘article des Echos.

Mais vous pouvez aussi lire :

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Dernières livraisons réunionnaises : la lettre de l’ADIR et la lettre de l’Iedom du mois de Juin 2011

Voici les deux dernières lettres de l’Adir et de l’Iedom. Vous y trouverez données et informations qui font l’actualité de l’économie réunionnaise en ce milieu d’année 2011. Bonnes lectures et au mois prochain pour les futurs numéros ! La lettre de l’ADIR : ADIRmag158_Juin2011 et La Lettre de l’Iedom Let0611

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Six pistes pour maîtriser la volatilité des matières premières

Par les temps qui courent toutes les idées sont bonnes à prendre pour baliser la trajectoire des prix des matières premières : Six pistes pour maîtriser la volatilité des matières premières.

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A l’Ouest y a du nouveau ! Vers la création d’un marché commun entre les Etats d’Afrique de l’Est et le géant sud-africain

On le sait l’Afrique Australe est truffée d’organisations économiques dont le chevauchement pèse sur la lisibilité des objectifs économiques des pays membres. Il y a cependant de l’évolution positive puisqu’un travail d’intégration est en cours. En effet, en juillet 2010, la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a lancé le premier marché commun du continent africain. Cet exemple d’intégration économique sans équivalent en Afrique a permis de mettre en place la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux entre le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda. Aujourd’hui, les dirigeants de 26 pays d’Afrique australe et de l’Est souhaitent étendre cette zone de libre échange à toute la moitié orientale du continent. Ils ont donc discuté dimanche 12 juin à Johannesburg de la formation d’un immense marché commun englobant également le géant économique sud-africain, qui a récemment rejoint le groupe des BRICS. L’objectif visé par ces négociations est la formation d’une très vaste zone de libre échange englobant le Marché commun des Etats d’Afrique australe et de l’Est (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), trois ensembles qui se chevauchent en partie et dont le produit intérieur brut atteint 875 milliards de dollars (597 milliards d’euros). Pour plus de précisions sur cette nouvelle ambition, je vous propose la lecture du texte associé au lien : Vers la création d’un marché commun entre les Etats d’Afrique de l’Est et le géant sud-africain.

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Alerte au surendettement des ménages en Europe du Nord : et si les cigales ne vivaient pas qu’au Sud !

Et si le cigales ne vivaient pas qu’au Sud de l’Europe ! Trop de dettes! Pour une fois, ce n’est pas la Grèce, le Portugal ou l’Espagne qui sont dans le viseur. Mais les soi-disant vertueux pays d’Europe du Nord. Si les niveaux d’endettement public de la Norvège, de la Finlande ou de la Suède sont très faibles comparés à ceux de leurs compères du Sud de l’Europe, la dette des ménages est, elle, très élevée. Elle a même littéralement explosé au cours des dernières années avec la flambée des prix de l’immobilier. Pour plus de détails je vous recommande l’article : Alerte au surendettement des ménages en Europe du Nord  par le mensuel : L’Expansion.

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