Archives de la catégorie Prospective et intelligence territoriale
Le CrowdSourcing
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Innovation et R&D, Management, Prospective et intelligence territoriale le 21 octobre 2011
Développement d’une solution technique nécessitant des compétences absentes en interne, meilleure compréhension des besoins et des usages des clients, ou développement, voire co-développement, de nouveaux produits ou services, le “crowdsourcing” – externalisation ouverte – ouvre de nouvelles perspectives et abaisse les frontières entre les différents domaines de compétences ou entre les entreprises et leurs clients. Si la formule est pleine de promesses, elle trouve néanmoins ses limites dans son modèle de R&D et d’innovation aux contours encore mal définis et où il existe autant de normes et de règles que de pratiques.
A l’image d’un internaute qui demande de l’aide sur un forum spécialisé, des entreprises font appel à la “foule” pour enrichir leur recherche et développement (R&D) et leurs perspectives d’innovation. Pour accéder à une compétence absente en interne, capter une tendance ou encore analyser un besoin à combler, elles s’essaient ainsi au “crowdsourcing”.
J–2 pour la première StartUp WeekEnd à l’Ile de La Réunion | Le Blog de la Ptite Gazette de La Réunion
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Intelligence territoriale et stratégique, Management, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 19 octobre 2011
En partenariat avec la Technopole de la Réunion, avec la Banque de la Réunion, la CCI et SUPINFO se tiendra du 21 au 23 octobre 2011, la première StartUp WeekEnd dans un département d’outre mer.
Vous avez un projet de StartUp mais il vous manque une équipe compétente, ou bien vous avez envie de soutenir et de participer à la création d’une Startup ? Vous devrez, avec votre nouvelle équipe, monter un dossier de startup en 54 heures non stop.
Les brevets freinent-ils l’innovation ? – Blogs ParisTech Review
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Economie de La Réunion, Innovation et R&D, Prospective et intelligence territoriale le 17 octobre 2011
Les directeurs marketing anticipent une mutation radicale de leur métier !
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Analyse économique, Cycle et Reprise, Innovation et R&D, Management, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
Pour 68% des directeurs marketing et communication, leur fonction va radicalement changer dans les années à venir. Tel est le résultat de l’étude TNS Sofres présentée par le Club des Annonceurs.
L’étude, réalisée auprès de 400 responsables et/ou directeur marketing et communication, révèle une profession en profonde réflexion sur son rôle, même si le marketing est considéré de plus en plus comme une fonction stratégique, qui aura bientôt sa place au sein des directions générales (selon 74% des répondants).
Cette étude rejoint d’ailleurs l’inquiétude des Directeur Marketing quant à la complexité accrue de leur métier.
En effet Les études sur l’évolution du métier de directeur marketing se succèdent… Et mettent en lumière le changement de paradigme que vit la profession. Après le Club des annonceurs, c’est IBM qui vient d’interroger des directeurs marketing. 1 700 dans le monde et 111 en France *. Ces enseignements sont clairs : les CMO (chief marketing officer) sont conscients des défis auxquels ils sont confrontés, notamment l’influence des médias sociaux et reconnaissent qu’ils évoluent dans un monde plus complexe et plus incertain.
Là encore je vous propose la lecture de l’étude d’IBM dont les traits marquant mettent en avant :
– L’explosion des données : en France, 81 % des répondants estiment manquer de préparation face l’explosion des données et près des 3/4 soulignent la nécessité d’investir dans la technologie ;
– Un choix élargi des canaux et de périphériques. Ils ne sont pas préparés (78 % des réponses en France, 68 % dans le monde) a cette prolifération des périphériques (mobile, tablette, etc.) ;
– Les médias sociaux : 72% des répondants en France reconnaissent manquer de préparation face à l’émergence et à la nouvelle influence des médias sociaux. (Ils sont 68 % dans le monde) ;
– L’évolution démographique : la globalisation et l’arrivée des jeunes générations bouleversent l’accès à l’information et les habitudes de consommation.
La décennie qui s’ouvre sera celle du directeur marketing évalué sur la rentabilité démontrée de ses actions ». Ainsi, 62 % des directeurs marketing interrogés dans l’Hexagone estiment que le retour sur investissement des dépenses marketing sera le critère de succès numéro un d’ici 2015. Les outils de mesure utilisés pour évaluer l’efficacité des actions marketing sont en pleine évolution.
* L’institute for business value d’IBM a sondé 1 700 directeurs marketing, répartis dans 64 pays.
19 industries ont participé à cette étude via des entretiens en face-à-face. 111 directeurs marketing ont été interviewés en France.
Economics in the Next Ten Years ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Analyse économique, Cycle et Reprise, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
A young economist, or an economics journalist interested in what the young are working on, could do a lot worse than reading through, as I did the other day, 55 very short papers written by distinguished economists describing the large questions they think are likely to dominate the next generation of research in their respective fields.
They are among 252 papers by experts in various disciplines who responded to an invitation by the National Science Foundation’s Directorate for the Social, Behavioral and Economic Sciences to describe “grand challenge questions” that transcend near-term funding cycles, questions which therefore might benefit from investment in infrastructure.
From the response, this much is immediately apparent: interest in financial crises, medical systems engineering and, perhaps above all, new instrumentation share pride of place at the top of the list. A golden age of evidence-based economics lies ahead, thanks to the computer and the Internet.
To read more, I propose you this link from economicprincipals.com
Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ? | Eco(lo)
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Aménagement et Urbanisme, Environnement, Innovation et R&D, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 14 octobre 2011
Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ?
et pour plus de renseignements cf. l’article sur le site de Nature.
L’Economie du Bonheur – The Economic of Happiness by J.D. Sachs
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Océan Indien, Prospective et intelligence territoriale le 29 août 2011
Nous traversons une époque particulièrement tourmentée ; nous vivons dans un monde dont la richesse globale est sans précédent, mais dans lequel l’instabilité, l’agitation et l’insatisfaction occupent également une place de choix. Aux États-Unis, une grande majorité des Américains, de plus en plus pessimistes, pense que leur pays est sur “ la mauvaise voie.” Mais j’ajouterai que tout cela est valable dans bon nombre d’autres pays.
Dans ce contexte, il est nécessaire de reconsidérer nos sources de bonheur les plus substantielles dans le cadre de notre activité économique. La poursuite incessante de la hausse des revenus se traduit davantage par des inégalités et par des incertitudes jamais observées auparavant, que par une croissance du nombre d’hommes et de femmes heureux et satisfaits de leur qualité de vie. Le progrès économique est important, en ce qu’il peut grandement améliorer la qualité de vie, mais seulement s’il est recherché au même titre que d’autres objectifs complémentaires.
pour mieux promouvoir le bonheur, nous devons identifier les nombreux facteurs – autres que le PNB – susceptibles d’élever ou de réduire le niveau de bien-être de la société. La plupart des pays investissent pour mesurer le PNB, mais dépensent peu pour identifier les causes des problèmes de santé (comme le fast fooding et l’excès de télévision), la baisse de la confiance sociale et la dégradation de l’environnement. Une fois que nous comprendrons tous ces facteurs, nous pourrons vraiment agir.
La course aux bénéfices à laquelle se livrent les sociétés est insensée, elle représente une menace pour l’humanité. Il est certain que nous devons soutenir la croissance économique et le développement, mais uniquement dans un contexte plus large, un contexte qui favoriserait le développement durable et des valeurs telles que la compassion et l’honnêteté, nécessaires à la confiance sociale. La poursuite du bonheur ne doit pas s’arrêter au pied des magnifiques montagnes du Royaume du Bhoutan.
Urbanisme et Technologie : Quelle ville connectée pour demain : la ville hybride !
La ville hybride de demain dans laquelle vivront des individus hyper-connectés est une ville en pleine mutation qui sera alimentée par les énergies renouvelables, avec un mode de gouvernance 2.0.
Pour cerner le concept de ville hybride, il faut partir d’un certain individu contemporain (non représentatif de l’ensemble de la société, mais emblématique d’une dynamique sociale).
Il fait tout d’abord preuve d’un double paradoxe. Il est écartelé entre ses aspirations individualistes et son exigence de protection par l’Etat. Il est ensuite désireux de s’impliquer dans différents groupes constitués, tout en exigeant d’être libre de toute attache. Il se caractérise ensuite par sa multiplicité identitaire, dans le but d’éviter la routine d’un seul rôle, et les habitudes qui pourraient limiter son expression personnelle. Il s’agit enfin d’un individu hyper-connecté, doué du don d’ubiquité qui est en relation partout et tout le temps avec ses communautés d’intérêts (avec comme paradoxe l’accroissement du sentiment de solitude).
Pour découvrir davantage la ville connectée de demain ou la ville hybride, je vous propose la lecture de l’article complet.
Pour des économies en développement, le secteur manufacturier doit rester un pilier de la stratégie de croissance
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Cycle et Reprise, Economie de La Réunion, Prospective et intelligence territoriale le 11 août 2011
Nous avons beau vivre dans une ère postindustrielle, dans laquelle les technologies de l’information, la biotechnologie et les services à haute valeur ajoutée sont devenus des moteurs de la croissance économique, la réalité demeure : les pays qui négligent leur secteur manufacturier le font à leur risque.
Le secteur des services de haute technologie exige des compétences pointues et crée peu d’emplois, aussi sa contribution à l’emploi est forcément limitée. Par contre, le secteur manufacturier est en mesure d’absorber de grandes quantités de travailleurs de compétence moyenne, leur procurant des emplois stables et une rémunération intéressante. Les activités manufacturières sont donc, pour bien des pays, une puissante source d’emplois bien payés.
Ce texte de Dani Rodrik, économiste surdoué sur les pas en développement, est intéressant à plus d’un titre pour l’économie de La Réunion. Il nous alerte en effet sur le fait que tout miser sur les nouvelles technologies ou l’économie de la connaissance peut se révéler risqué pour une économie qui se cherche un avenir. Ces secteurs de la nouvelle économie permettront certes de faire participer l’économie réunionnaise à l’économie globalisée mais ils ne lui permettront pas de résoudre ses problèmes d’emplois. Tandis que maintenir un efort sur des secteurs plus tradtionnels ou industriels plus riches en emplois peut s’avérer dans une première phase plus judicieux pour l’économie en question. Avec près de 30 % de chômeurs, et un taux d’emploi faible, La Réunion ne peut se payer le luxe de se tromper de voie.
Afin de parfaire cette analyse je vous propose la lecture du texte de Dani Rodrik : l’impératif du secteur manufacturier !
La chute de la capitalisation boursière : des impacts indirects potentiels et importants sur l’économie réelle ?
Posté par Philippe Jean-Pierre dans Actualités, Analyse économique, Crise, Non classé, Prospective et intelligence territoriale le 11 août 2011
L’actualité de ces dernières journées et dernières heures est fortement marquée par l’effondrement des capitalisations boursières. Cette chute des cours et des indices boursiers peut laisser croire à une perte…mais de quelle perte s’agit-il ? Une prise de recul s’impose pour ne pas céder à n’importe quel comportement irrationnel. En fait cette baisse importante des indices se traduit par aucune destruction monétaire mais peut avoir des répercussions indirectes.
Plus précisément, cette situation d’effondrement des bourses implique surtout une crise de confiance qui, si elle ne s’arrête pas immédiatement, peut contaminer l’économie réelle. « Pour citer l’entrepreneur lambda : « il se passe quelque chose, donc j’arrête mes investissements et je licencie… », observe Christian Parisot, chef économiste chez Aurel BGC.
En ce qui concerne, les petits actionnaires, la perte réelle n’est pas forcément estimable ou quantifiable car elle va dépendre des valeurs d’achat et de revente des actions, si ils les revendent. Car sur ce plan, toute baisse non constatée par une vente n’est pas réelle. Il faut savoir faire le dos rond et attendre que la tempête passe. Néanmoins, selon la nature des ménages ou leur localisation géographique, les conséquences sur leurs réactions peut être différentes.
En effet, dans les systèmes nationaux où les retraites sont fondées sur des régimes par capitalisation (par exemple aux Etats-Unis), les ménages peuvent être tentés d’accroître leur épargne et donc de moins consommer en cas d’effondrement des cours qui se poursuivrait. Cela serait alors dommageable à l’économie qui a besoin du ressort de la consommation pour dynamiser sa croissance. Dans les autres systèmes nationaux où les placements en bourses relèvent davantage d’un arbitrage spéculatif ou de support de diversification de son patrimoine (par exemple en France), les petits porteurs, effrayés par tant de crise à répétition, vont alors faire des choix de précaution, quitter la bourse pour se réfugier sur la pierre ou d’autres actifs comme l’or. Cela est déjà le cas puisque plus d’une tiers des petits porteurs français ont déjà quitté la bourse depuis 2008. De plus, l’augmentation des cours de l’or soutien cette tendance même si aujourd’hui la demande d’or relève plus souvent d’acteurs institutionnels. Enfin, ces repositionnement vers la pierre pourraient entrainer une augmentation des prix de l’immobilier ce qui là encore a déjà été observés dans des grandes capitales comme Paris.
Pour les entreprises cotées, qui espéraient pouvoir se financer sur les marchés, cette effondrement même ponctuel est préjudiciable sur le court terme. En effet comment attirer de nouveaux investisseurs devenus plus frileux à l’égard de la bourse. Dès lors, ces entreprises grandes et moyennes vont voir leur capacité de financement direct amoindrie et vont donc reporter certains projets ou augmentation de capital. Là aussi, un autre moteur indispensable à la reprise, l’investissement, va voir son envergure réduite.
Enfin en ce qui concerne les acteurs financiers et institutionnels des places boursières, les effets directs et indirects sont visibles et importants. Par exemple, les valeurs bancaires souffrent énormément touchées par la crise de confiance en le système financier en général, par leur degré variables d’exposition aux dettes publiques des pays européens, par leur capacité variable à se mettre à jour des nouvelles règles dites de Bâle III. Au total, plusieurs banques ont vu leur valeur boursière s’effondrer énormément depuis deux semaines (Société Générale, BNP, Crédit Agricole,…). Il en va de même pour d’autres acteurs institutionnels tels que les fonds d’investissement qui s’appuient en général sur la confiance des investisseurs. Celle-ci étant fortement entamée, ces fonds pourraient voir leur activité être significativement réduite voir paralysée pendant quelques temps. Là encore, ce sont des projets d’investissements qui risquent de ne pas se dérouler.
Au total, on voit que les impacts des chutes des cours sont surtout indirects sur l’économie réelle. Il convient de dire que la sagesse semble être d’attendre que l’orage passe. Mais cela est facile à dire car nous sommes bel et bien au centre d’un conflit entre deux dimensions temporelles divergentes : celles des financiers qui ne peuvent attendre, doivent protéger les portefeuilles de leurs clients et donc faire des arbitrages qui peuvent accélérer la débandade. Celles des investisseurs, pour lesquels la dimension long terme est importante et qui font en général fi des volatilités. Laquelle des deux rationnalités l’emportera, influencera la poursuite du processus de baisse ou son arrêt. Un premier sentiment sur l’avenir est issu des dernières journées de baisse et peut laisser poindre une certaine lueur d’espoir : les trois journées de baisse (vendredi 5, Lundi 8 et Mercredi 10) ont eu des causes différentes…Elles ne participeraient pas d’une lame de fond structurelle sur le marché. La volatilité et l’anxiété sont aujourd’hui les grandes causes du mal (indépendamment des problématiques budgétaires structurelles qu’il faut résoudre et pour lesquelles certains Etats commencent à prendre des engagements douloureux). Les prochaines journées seront décisives pour éclairer sur les capacités de rebond des investisseurs et donc des marchés. Dans cette période de stagflation (faible croissance et inflation) promise, d’austérité attendue, de tensions politiques et sociales prévisibles, les marchés doivent au plus vite réduire leur volatilité excessive et génératrice de surdosages irrationnels.
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