Articles contenant le tag Crise

Pouvoir d’achat: jamais les Français n’ont ressenti une telle pression !

Pouvoir d’achat: jamais les Français n’ont ressenti une telle pression: http://bit.ly/c7eXj4 via @addthis

L’étude du crédoc est téléchargeable ici aussi : etude-credoc-difficultes-mobilite-residentielle

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Des politiques économiques plus chirurgicales ou moins d’Etat?

Mature economies not responding well to stimulus policies – International Business Times: http://bit.ly/bL3e2F via @addthis

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Les politiques n’ont pas tiré les leçons de la crise !

Selon Philippe Askenazy, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’Ecole d’économie de Paris, les pouvoirs politiques n’ont pas tiré les bonnes leçons de la crise financière de 2008.  Il affirme que les politiques ne font qu’appliquer de vieilles « théories qui ont montré leur incapacité à expliquer le monde actuel ». Ils appellent à fonder une nouvelle politique économique. Voir plus en détail son intéressant article paru dans l’édition du journal Le Monde de ce mercredi 15 septembre 2010.

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Manifeste des économistes atterrés !

Les débats qui font rage aujourd’hui ne laissent pas indifférents mes collègues économistes…preuve en est ce manifeste proposé sous la forme d’un blog et diffusant tout un ensemble de mesure (au total 22) pour nous sortir de l’ornière actuelle. A découvrir.

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La Réunion, à la recherche du temps – long – perdu !

La manifestation organisée vendredi 10 septembre 2010 par l’ensemble des acteurs de la filière BTP invite une nouvelle fois à nous poser la question du rapport au temps de certains décideurs politiques réunionnais hantés par la dictature électorale du court terme. Se maintenir au pouvoir ou préparer sa réélection future exige de satisfaire l’impatience de nos concitoyens au risque de piloter à vue et de ne pas anticiper les écueils potentiels futurs. Or, encore plus en 2010 que par le passé, je ne peux concevoir que gouverner signifie satisfaire uniquement l’urgence…certes, l’urgence impose des réponses permettant d’amortir l’impact du choc conjoncturel, mais l’urgence implique également de prendre des décisions aux portées structurelles pour qu’il n’y ait plus d’urgence à l’avenir. Finalement, faut-il uniquement s’efforcer de soigner ou, également, et surtout, de préparer notre territoire, notre société, nos acteurs pour qu’ils puissent se relever le plus rapidement après n’importe quelle chute. ? On n’invente rien de nouveau en disant cela puisqu’il est bien connu que prévenir vaut mieux que guérir. Ce type de gouvernance, on ne cesse de le répéter depuis plusieurs années, requiert de préparer La Réunion, de la doter des outils nécessaires pour qu’elle réponde aux défis futurs en matière de formation, de recherche et développement, de modalités diversifiées pour les transports et déplacements, de logements, d’accueil des personnes âgées, de maitrise de l’énergie, de gestion des ressources vitales,…Tous ces défis ne peuvent être relevés si nos décideurs n’acceptent pas une part de risque (eux aussi doivent en prendre !) : inclure dans leur programme une part de projets s’inscrivant dans le long terme et ce malgré le sentiment que les réunionnais voudraient tout et tout de suite…Mais, après tout, être décideur politique c’est aussi faire de la pédagogie. Pourquoi ce devoir de pédagogie, cette nécessité de prise en compte du long terme semblent être évidents pour la majorité qui défend le projet de réforme des retraites et ce même devoir, cette même nécessité seraient rejetés par les mêmes autorités (ou leurs alliés) lorsqu’il s’agit de projets territoriaux ?

Plus précisément, ce trou d’air béant que subit l’économie réunionnaise depuis deux ans était-il prévisible ?

En premier lieu, il suffit pour y répondre de revenir à la gestation de la Lodeom. Remettre en cause  un outil de financement d’un pilier d’une économie sans l’avoir préparée à diversifier ses moteurs de croissance ne pouvait que l’amener à mal réagir. A ce moment de l’analyse, je rejette l’idée d’irresponsabilité de nos acteurs locaux puisque maintenant depuis presque six ans plusieurs d’entre nous (entrepreneurs, acteurs de la société civile et politiques) nous sommes investis dans autant de réflexions sur l’avenir de La Réunion avec comme feuille de route la nécessité de prévoir l’après modèle traditionnel bi-polaire agro/btp pour compléter le fonctionnement actuel de l’économie réunionnaise par les nouveaux domaines d’activités stratégiques (environnement, TIC, tourisme durable, R&D, ouverture…). Conscient de la fragilité de notre tissus sociétal et économique, le passage à la nouvelle étape (synthétisée dans la Stratégie Régionale d’Innovation) exigeait une avancée en douceur et non pas un remède de cheval digne des plans de stabilisation du Fmi. Or, pour me souvenir d’une règle d’or, l’économie a surtout besoin de lisibilité, de stabilité, de confiance en les règles adoptées et non pas de remises en cause permanente. Et si des modifications sont nécessaires, alors, cela doit être réalisé en posant tous les enjeux sur la table et conduit avec concertation sans arrières pensées idéologiques ou électorales comme seules fin.

En second lieu, cet arrêt brutal ne pouvait être qu’accentué par une certaine forme de cécité : l’aveuglement que prendre démocratiquement le pouvoir peut s’effectuer à n’importe quel prix. Et pour que les choses soient claires loin de moi l’idée de mettre une hiérarchie entre les projets des majorités successives !   Bon nombre d’entre-eux me semblent vouloir aller avec des modalités différentes dans le sens du bien commun. Il s’agit juste de la conviction que d’autres alternatives auraient pu être empruntées permettant de critiquer, d’avancer ses idées,  tout en s’appuyant sur la nécessité d’une certaine forme de continuité au seul motif de l’intérêt supérieur de La Réunion. Et en prenant le risque d’expliquer aux réunionnais que les projets futurs aussi grands et justifiés soient-ils ne pourront plus être financés aussi facilement que par le passé mais par un effort supplémentaire des résidents…l’ère de l’argent ou de la solidarité nationale totale étant révolue. Plutôt que de nourrir une vision anxiogène de l’avenir, une pédagogie de la confiance aurait due être entreprise. Cette conception alternative nous aurait sans doute éviter d’accentuer la saillie dans la commande publique…moteur encore malheureusement trop important de notre économie.

Au total, il m’apparait clairement que nous ne pourrons pas  édifier un nouveau modèle de développement pour La Réunion si l’horizon des visions et des ambitions se compte en mois et non en décennies. C’est dans cette capacité à s’inscrire dans le temps que se conjugue notre capacité à produire un développement durable pour les réunionnais. Cette exigence constitue pour nos élus dans leur ensemble peut être le plus grand défis qu’ils ont aujourd’hui à relever. Dans les mois et les années à venir, ils auront à faire rimer solidarité et efficacité, à se lancer à la recherche du temps long perdu. Sinon, les électeurs finiront aussi par se lasser de ceux qui ne font que communiquer ou se focaliser sur le court terme. Abattus, désœuvrés, ils seront de plus en plus nombreux à se laisser séduire par d’autres formes de revendications qui ne permettent ni de construire la paix sociale, ni de garantir l’émergence d’un modèle de développement durable auto-entretenu.

 

 

 

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Pourquoi la croissance américaine ralentit ?

Les  inquiétudes sur l’état de santé de l’économie américaine sont fortes. Les possibilités d’une déflation avec augmentation des taux d’intérêt réels ne sont pas à écarter. Non seulement lorsque les Etats-Unis toussent une partie du reste du monde s’enrhume, mais aussi observer ce qui se passent aux Etats-Unis permettraient d’anticiper les mesures à prendre pour réduire les impacts de cet essoufflement de la reprise. Dans cette perspective, l’article de l’expansion « Pourquoi la croissance américaine ralentit ? » permet de visionner les explications qui justifient ce ralentissement soudain outre-atlantique. Mais il nous faut aussi comprendre que les prochaines années risquent d’être des années de croissance molle ce qui sous-tend  un maintient du chômage à un niveau élevé pendant plusieurs années. Dès lors, vouloir appliquer des plans de rigueur pour recouvrer les équilibres dans un laps de temps court me semble être hasardeux. Un étalement dans le temps semble préférable. L’économiste Michel Aglietta dans le journal Le Monde confirme récemment ce choix. En outre, celui-ci avance qu’il conviendrait aussi de restructurer les recettes budgétaires et non pas uniquement se concentrer sur les dépenses. Bref, tout un chantier nous attend et des marges de manoeuvres peuvent encore exister pour raccourcir cette sortie de crise.

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Why Central Banks Dread more deflation than inflation ?

La période actuelle est empreinte de nombreuses incertitudes. Parmi celles-ci figure la crainte de voir surgir une forte inflation ou paradoxalement et à l’opposé la déflation. Sauf que, les institutions financières telles qu’elles sont constituées aujourd’hui sont davantage préparées à faire face à la première occurrence. L’histoire nous a en effet exposés à davantage d’épisodes inflationnistes avec leurs lots de conséquences dramatiques (cf. la Seconde Guerre Mondiale qui n’est pas sans lien avec le désordre économique et monétaire  de l’entre deux-Guerre…). En revanche, pour la déflation plus rare ont été les épisodes et nous possédons donc moins d’expériences pour y faire face. Le dernier grand exemple en date étant celui du Japon de la décennie 90 et début 2000. Bref, il apparait qu’entre les deux possibilités, finalement, les Banques Centrales préfèreraient opter pour l’inflation…: la déflation se traduisant par une forme de destruction de richesse et donc de l’économie. Pour de plus amples éclairages je vous propose le lien suivant : « Why Central Banks dread more deflation than inflation »

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Le chômage toujours en hausse à La Réunion

Les derniers chiffres produits par la DDTEFP de La Réunion ont été communiqués ce jeudi 26 août 2010. Ils confirment la dégradation des chiffres du chômage puisque le nombre de chômeurs est toujours en augmentation. L’île de La Réunion comptait en juillet 2010 : 109 000 chômeurs de catégorie A et 123 340 chômeurs des catégories A, B et C. Soit des variations respectives de +1,2 et 0,9 % sur un mois contrairement à la France qui enregistre pour tout son territoire une légère baisse. L’évolution de cet indicateur pour La Réunion qui compte près de 30 000 chômeurs de plus depuis le début des crises internationales et locale est un marqueur de la situation préoccupante dans laquelle se situe l’économie réunionnaise.

Pour plus de précisions je vous propose de visiter le site de la DDEFP à la rubrique publications.

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Des crises pour empêcher la crise…?!?

Finalement, les récessions ont quelque chose de bon : elles éviteraient d’autres récessions…à condition bien sûr de s’en sortir avant ! Non plus sérieusement, dans le monde à très haute volatilité où nous vivons il semble crédible d’imaginer que les récessions pourraient intervenir plus souvent. D’ailleurs les dates des grandes crises connues semblent démontrer cette accélération…comme certaines tempêtes pourraient arriver plus fréquemment. N’empêche que si elles occasionnent beaucoup de dégâts, les crises ont aussi l’avantage de « refroidir » un moteur dont l’emballement serait non maitrisé (à l’instar d’une réaction nucléaire instable). En d’autres termes les crises auraient cela de bon dans le sens où elles freineraientla poursuite de certains comportements spéculatifs. Je dis bien « certains » car on l’a vu ces derniers mois, le financement de pays en crise a lui-même fait l’objet de choix spéculatifs. De même, certains contrats de denrées dont les récoltes ont été amoindries ont aussi été soumis à des spéculateurs (cf. le cacao ou le blé…sans parler du pétrole).  Afin d’élargir cet horizon je vous propose l’article paru ce jour dans le Figaro sur « les récessions qui deviendraient de plus en plus fréquentes ». Bonne lecture !

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Le déficit selon Baroin et ricardo : redonner confiance aux français

On entend souvent ces derniers temps un plaidoyer pour la réduction des déficits. Au-delà de la volonté de rééquilibrer les comptes publics sous leur dimension financière et ainsi plaire aux marchés, un autre objectif est affiché : redonner confiance aux français. Cette vision n’est pas nouvelle. Elle participe d’une partie de la littérature qui avance que les agents économiques sont rationnels, anticipent et donc, modifient leur comportement de consommation ou d’épargne en fonction de leur prévision sur le futur proche. On fait référence alors à l’équivalence ricardienne, remise en avant par un article célèbre de Robert, J. Barro en 1974 (« Are net Bond Wealth »). Ainsi, les français voyant les déficits se creuser, anticiperaient une hausse future des impôts, et donc accroitraient leur épargne afin de faire face à cette augmentation de la fiscalité. Dès lors, toute relance par la consommation serait vaine. Aussi, vouloir relancer l’économie en s’appuayant sur le moteur de la consommation exigerait avant tout de réduire les déficits afin de redonner confiance aux agents économiques pour qu’ils libèrent leur épargne au profit de la consommation. Faire des français des cigales et non plus des fourmis tel serait le but. L’interview de François Baroin, le lundi 23 août 2010 dans le Figaro, est une illustration de ce mode de pensée. Cela semble aller dans le bon sens me direz-vous ? Oui, mais attention à ne pas éteindre l’économie en voulant réduire trop fortement les déficits. Car, on retrouve là, le bon vieux débat entre ceux qui croient en la vertu de déficits raisonnables et ceux qui les craignent. Face, à une crise d’une aussi grande ampleur que celle que nous subissons ces derniers mois, il va sans dire que ce débat doit être dépassé au profit d’une analyse plus innovante : faire du bon déficit afin que les dépenses publiques engagées ne soignent pas la prochaine élection mais permettent au pays de se doter de tous les outils nécessaire à sa reprise. Il serait regrettable dans quelques mois, une fois que le reste du monde se relancerait, que nous ne puissions bénéficier de cette relance, faute d’avoir fait les bonnes dépenses aujourd’hui. Et puis, cela renvoie à un post récent sur ce blog soulignant le danger de trop subir le diktat des agences de notation qui comme on le sait sont rationnellement axées sur le court terme. Leur préoccupation étant de juger de la capacité de la France (comme de beaucoup d’autres pays) à rembourser sa dette. Selon ces agences, la manière avec laquelle la France traitera son dossier du déficit et celui des retraites donnera un clair signal sur sa capacité à honorer sa signature. Sauf que la signature ne se traduit pas forcément  en investissements dans les dépenses d’avenir : éducation, recherche et développement, innovation, infrastructure du futur…

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