Articles contenant le tag Economie de La Réunion

Trente ans de bêtises et d’imprévoyance !!!!

Cet édito de Frantz Olivier Gisberg, écrit dans le magazine Le Point, est suffisamment exceptionnel pour mériter qu’on lui rende hommage en l’affichant complètement :

« L’économie est décidément une chose trop importante pour être confiée aux politiques. C’est en vertu de cet adage, à la mode ces temps-ci, que la Grèce et l’Italie ont placé à leur tête des techniciens sans charisme ni états d’âme.

A quand notre tour ? La France n’apas eu à se plaindre du passage àMatignon du professeur Barre (1976-1981). S’ils étaient honnêtes, ses contempteurs de droite ou de gauche reconnaîtraient maintenant que Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque de France, puis delaBanque centrale européenne, avait raison sur toute la ligne quandildénonçait la mauvaise pente qui nous a menés là où nous en sommes aujourd’hui, plombés parla dette et les déficits.

Tant qu’ils seront gouvernés pardespoliticiens qui ne songent qu’àl’élection suivante, et non àlaprochaine génération, nos pays fatigués de la vieille Europe ontpeudechances de remonter cettepente qu’ils ont dévalée sous l’effet du « court-termisme » etdel’électoralisme, les deux maladies qui ont coulé nos économies comme celle des Etats-Unis.

Il y a quelque chose de pathétique, pour ne pas dire plus, à entendre nospoliticiens dénoncer les agences denotation, comme si c’étaient elles, etnon leur propre incurie et leur propre laxisme, qui nous avaient conduits dans le mur, après trente ans de bêtises, de folies et d’imprévoyance, où l’on a vécu au-dessus de nos moyens, au nom d’un keynésianisme pour cours élémentaire. Il faudra bien, un jour, en tirer les leçons. Pour ne pas recommencer.

Mais c’est sans doute trop demander… »

Frantz Olivier Gisberg

Le Point, publié le 23/11/2011

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Quel avenir pour les villes de demain ?

Jean-Pierre Sueur a publié en juin 2011 le rapport Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? pour la délégation à la prospective du Sénat. Il y préconise des villes « denses, donc écologiques » mais note que « l’hyperdensité produit des embolies ». Il soutient le projet de « réseaux de villes moyennes » plutôt que de « nappes urbaines » de plusieurs dizaines de millions d’habitants, recommande la création d’une agence de l’ONU pour aider à faire face aux sinistres urbains et propose 25 pistes pour l’avenir des villes du monde. Pour plus de précisions, je vous propose l’article : Quel avenir pour les villes de demain ?

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Les huit questions clefs pour comprendre la crise actuelle

Pourquoi les marchés et l’euro se sont-ils repliés, la zone euro est-elle menacée d’éclatement, la France est-elle le prochain pays sur la liste des pays attaqués  ? « Les Echos » passent en revue les huit questions clefs de la crise actuelle.

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L’innovation comme modèle de croissance et pour se préparer à l’après crise !

Pas assez innovantes, pas assez exportatrices, pas assez grandes… telles sont, entend-on souvent, les trois plaies dont souffrent les entreprises de croissance françaises dans la compétition économique mondialisée. Mais dans ce domaine, comme pour tout, nulle fatalité. La preuve avec ce nouveau dossier de « L’Art d’entreprendre » où « Les Echos », Ernst & Young et Centrale Paris vous proposent des conseils d’experts, des études de cas et divers outils. Oui, l’innovation peut être synonyme de performance durable.

Ainsi, L’innovation peut-elle être favorisée et comment ? Par des aides financières, un peu. Par des encouragements à faire travailler ensemble grands groupes, PME, start-up et laboratoires de recherche, sûrement. Par un management ouvert à la nouveauté et à la diversité, certainement.

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Pour l’entreprise : se penser mondiale dès le départ car « le monde est plat »

En voilà une drôle d’idée, alors qu’il est de notoriété publique qu’une entreprise, juste après sa création, doit faire ses preuves sur son marché domestique avant de partir hors des frontières affronter les champions étrangers. Certains entrepreneurs – fondateurs de sociétés “born global”, – cherchent d’emblée à faire du monde leur jardin : ils ont su se libérer du carcan des modèles “incontournables”. Profitant de la dématérialisation des échanges, de la valorisation croissante des innovations et de la spécificité de leur savoir-faire (IT, biotech, cleantech…), ces audacieux ne respectent pas les parcours classiques pour franchir les frontières et d’emblée recherchent directement les avantages comparatifs à l’échelle planétaire pour se financer, s’approvisionner et vendre. Ils ont davantage de possibilités qu’auparavant de se lancer dans cette course contre la montre, mais rencontrent en revanche toujours autant de difficultés à transformer l’essai dans la durée.

Certes il y a des difficultés mais celles-ci seront de toute façon rencontrées par les entreprises qui se focalisent sur leur marché domestique.

De plus cette vision, cette stratégie peut s’avérer très profitable aux petites économies insulaires qui se recherche un destin, comme La Réunion. Or, celui-ci ne peut reposer sur un marché local trop étroit. Il exige au contraire un regard extérieur qui effraie. Mais, là avec cette vision, la taille de  localisation d’origine importe peu puisque toutes les entreprises ont pour cible : le Monde. Dès lors, tout est permis !

Afin de mieux décrire cette vision je vous propose le lien suivant : Pour l’entreprise, se penser mondial dès le départ !

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Le chômage dans les régions françaises en septembre 2011 : situation aggravée des DOM !

 

Le chômage dans les régions françaises en septembre 2011
On a souvent l’habitude de présenter les statistiques nationales sans les DOM. C’est d’ailleurs une des revendication des Etats Généraux de l’Outre-Mer de corriger cette lacune. Dans le cadre de ce bilan mensuel sur le chômage et son évolution dans les régions françaises cela n’est pas le cas : les Dom sont présents et analysés. Il faut le saluer.
La première impression est de noter l’impressionnant écart persistant entre les régions françaises métropolitaines et leurs homologues ultra-marine. Même si les statistiques nationales témoignent d’une grave crise et d’un fort ralentissement, cela est encore aggravé au sein des Dom.
Plus généralement, en septembre 2011, le nombre de chômeurs en région progresse partout. Les offres d’emploi évoluent de façon plus dispersées, avec 12 régions dans le vert. En France, le nombre de chômeurs (cat. ABC) par région est partout en hausse en septembre 2011. Même la Franche-Comté repasse dans le rouge (+0,3 %). Toutefois, la dégradation est variable suivant les régions. Au niveau national, la hausse atteint 4,5 % (inchangé depuis juillet).  Le chômage augmente le plus vite en Corse (+8,5 % sur un an), en Champagne-Ardenne (+8,2 %), à la Réunion (+7,9 %), dans le Languedoc-roussillon (+7,7 %) et en Limousin (+7 %). On compte désormais 9 régions avec une hausse supérieure à 6 % sur un an. Parmi les grandes régions de France métropolitaine, L’Île-de-France est bien positionnée par rapport aux autres régions (+3,1 %), seule les Pays de la Loire sont mieux placées (+2,5 %). Les régions Nord-Pas-de-Calais, Bretagne, Aquitaine, Centre et Rhône-Alpes ont des évolutions très proches de la moyenne nationale. Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Paca sont en revanche dans une position plus dégradée.
Dans les DOM, la situation est variable avec une hausse modérée en Martinique (+3,5 %) tandis que la situation reste difficile en Guyane (+6,6 %), en Guadeloupe (+6,7 %) et à la Réunion (+7,7 %). Au total, le chômage progresse de 6,7 % dans ces régions. Au niveau des offres d’emploi durables par région, le grand écart est encore plus marqué avec 12 régions dans le vert et d’autres toujours en très fort recul. Les économies régionales en grande difficultés sont : Martinique (-33 % sur un an) et plus généralement les DOM (-20 %), Guadeloupe (-23 %), Limousin (-20 %), Corse (-19 %), Haute-Normandie (-10 %) et dans une moindre mesure Languedoc-Roussillon (-9 %). A l’inverse, l’évolution est très positive en Franche Comté (+20 %), dans les Pays de la Loire (+16 %), en Île-de-France (+8 %) et dans le Centre (+7 %).

Equipe GECODIA – Jeudi 27 Octobre 2011

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Buzz marketing, ladilafé et résilience : atouts d’une île, La Réunion, en mutation accélérée

La Réunion comme tout territoire de petite dimension a pour particularité de faciliter le buzz marketing ou ce qu’on appelle aussi le marketing viral. En créole on appelle cela le « ladilafé » ! On éternue à la ville de Saint-Pierre (principale ville du Sud de l’île) et on s’enrhume à Saint-Denis (principale ville du Nord de l’île). Cette rapidité avec laquelle l’information (vérifiée ou pas) se diffuse est décuplée avec l’avènement des réseaux sociaux. L’événement incendiaire qui frappe cette période est un nouvel exemple de diffusion de l’information à travers la société à la quasi-vitesse de la lumière.

Ce constat  n’est pas une découverte. Lorsque nous réfléchissions à plusieurs avec le SGAR de l’époque Jean Balandras au projet GERRI nous avions conscience que le territoire réunionnais présentait cet avantage de faciliter les comportements de mimétisme ou de consommation osmotique grâce à ce fameux marketing viral. Là ou l’information se serait perdue dans les champs de blé en France métropolitaine, ici à La Réunion, comme dans toute île, elle rebondirait sur les parois de nos côtes maritimes et serait amplifiée à l’instar d’une longueur d’onde ou d’un écho.

Ce principe du buzz n’a pas qu’un impact en marketing. Il s’avère aussi intéressant dans le cadre de la prise de conscience de son territoire. Ce dramatique incendie a le mérite d’avoir en un week end tissé un lien quasi charnel entre les réunionnais et leur île. Les réactions laissent apparaître des émotions de quasi souffrance pour notre forêt. Et il est vrai que cela est fort triste. Mais, là où il y a quatre ans, le projet d’inscription des Pitons, Cirques et Remparts s’était déroulé dans le quasi anonymat pour la première candidature, il en est tout autrement aujourd’hui. Le buzz des réseaux sociaux laisse émerger la croyance que La Réunion souffre à l’unisson pour sa forêt. Cela témoigne donc de la vitalité du lien fort qui unit les réunionnais, souvent tentés par une forme d’hédonisme, quels qu’ils soient à leur île. Encore une fois, comme dans beaucoup d’autres épisodes qui sollicitent la population, une véritable solidarité se répand dans les quatre coins de l’île et à travers la diaspora réunionnaise dans le monde à l’endroit des pompiers d’abord, des victimes ensuite et de la population en général. Notre île, La Réunion, fait encore montre de l’un de ses principaux atouts quasi endémique : la résilience sociétale. Le réunionnais, à l’instar du roseau, plie mais ne rompt pas !

Cette capacité à absorber le choc et à s’inscrire dans une véritable « cause patriotique » est extrêmement utile pour pouvoir relever les prochains défis économiques et sociaux qui viendront nous mobiliser, nous solliciter dans les prochaines années : dès lors cette capacité à puiser dans cette force, cette résilience doit nous convaincre que « lé pa kapab lé mor san ésayé »…Il en va pour l’incendie que nous vaincrons mais aussi des grands défis à venir. Ces atouts seront cruciaux pour une île connaissant une mutation accélérée !

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Une crise du feu révélatrice à La Réunion de plusieurs incendies… »La maison brûle et on regarde ailleurs »

La Réunion connaît avec cet incendie d’une ampleur exceptionnelle une émotion particulière au niveau de sa société.

Les réactions fusent de toute part. Les différents moyens de communication traditionnels et plus modernes, comme les réseaux sociaux, se sont emparés de cette situation de crise. La Réunion, comme pour plusieurs autres situations de crises récentes, oscille entre l’inquiétude pour une partie de sa population et l’indifférence pour une autre.

Cela appelle plusieurs commentaires car au-delà de l’évènement, les réactions de la population réunionnaise ces dernières années nous interpellent à l’heure de l’économie 2.0.

D’abord, et d’une façon générale, les différents évènements qui frappent notre île depuis plusieurs années voient leur impact sur la société s’amplifier…Effondrement d’une partie de la falaise de la route du littoral, crise du chikungunya,…Accidents multiples provoqués par les requins, incendies à répétition,…connaissent une diffusion croissante dans la société par l’intermédiaire  des effets de buzz ou de diffusion virale. Il apparaît dès lors étonnant que les autorités ne tiennent pas compte de ce nouveau moyen de sentir l’émotion de la population. A ce jour tout semble comme si l’expression de cette émotion via le web n’était pas prise au sérieux au moins du point de vue émotionnel si ce n’est d’être renvoyée au seul niveau de la polémique.

Ensuite, cette émotion croissante à chaque événement, toute légitime qu’elle puisse être, traduit cette peur qui caractérise de plus en plus nos sociétés en ce début de XXIème siècle. Où  allons nous ? L’absence de réponse claire ; au contraire, les crises à répétition, les incertitudes et les doutes surgissant de contextes stressants alimentent la crainte, les peurs…Nous sommes bel et bien entrés dans les 30 peureuses…après être sortis des 30 piteuses ayant fait suite aux 30 glorieuses.

En outre, certaines déclarations de responsables politiques locaux semblent paradoxales. Ceux-ci appellent à la solidarité, à la non utilisation de polémiques…Mais, ce sont souvent ces mêmes décideurs qui d’habitude en font le plus souvent usage dans une perspective de clivage. Un encart, paru dans la presse locale réunionnaise du dimanche 30 octobre le démontre : deux Présidents de groupements de communes invitent à une réaction solidaire de toutes les forces vives locales mais plutôt que de citer tous les partenaires (y compris le Département ou le T.C.O sur le lequel une grande partie de l’incendie sévit) ils ne font que citer pour le défendre…l’un d’entre-eux, en proie actuellement à de nombreuses difficultés de communication sur sa stratégie. Sur ce plan, la gouvernance politique doit évoluer et cesser de n’être qu’un jeu de manipulations ou de communication. Les citoyens ont évolué. Agir sur les peurs, pour ensuite s’inscrire en protecteur tout azimut, n’est pas une issue de progrès. Oui à la mise en place de réaction solidaire…Mais cela dépasse le seul cadre de l’incendie actuel de la forêt réunionnaise et concerne sans doute l’incendie qui couve parallèlement au sein de la société réunionnaise prise dans son ensemble.

De plus dans ce même cadre, dans ce contexte de gestion de situation ou de communication de crise, les autorités, malgré les déclarations au plus haut niveau local, semblent quelques fois manquer de pédagogie. Certes, il est évident que face à une stratégie de lutte contre ces catastrophes majeures une part d’improvisation existe malgré les nombreux plans de prévention ou malgré les bilans tirés des expériences précédentes. Certes, il peut être compris qu’un examen avantages/coûts sur l’utilisation d’une stratégie invite à retarder l’emploi d’un outil ou à l’éviter. Certes, on comprend que la solidarité nationale s’exprime déjà généreusement avec l’envoi de plusieurs centaines d’hommes et de femmes venus prêter main forte aux forces du terrain à La Réunion. Mais, dans ce monde où la communication va plus vite que la décision, il est impératif d’être transparent. Or, les contradictions demeurent entre les déclarations passées et celles qui sont posées au présent. Par ailleurs, certaines justifications peuvent apparaître comme trop hasardeuses dans un monde où tout est vérifiable par les moyens numériques. Dès lors, l’absence de transparence ou le maintien d’un écran de fumée au sein des déclarations conduit à nourrir la suspicion au sein de la société en recherche de confiance dans cette période de crainte. Cette société est consciente que tout a un coût, que tout exige des délais, que des spécialistes ou des gens de l’art maîtrisent ces situations…Mais la société, à l’heure des réseaux sociaux exige une élévation du niveau d’information, du niveau d’explication…et supportent de moins en moins l’asymétrie informationnelle même s’il faut le consentir l’émotion n’est parfois pas la raison. Néanmoins, parier sur l’ignorance d’une société hyperconnectée, croulant sous les informations aux sources de qualités variables, n’est peut être pas non plus une solution porteuse.

Enfin, cette situation de crispation serait amoindrie si elle n’avait pas lieu dans un contexte de déceptions issues de la façon avec laquelle les collectivités d’outre-mer ont encore aujourd’hui l’impression (je dis bien « l’impression ») d’être évaluées, traitées, ou considérées. Malgré des Etats Généraux de l’Outre-Mer aux grandes promesses, malgré un bilan régulier de ces états généraux fait par les autorités publiques tenant davantage de l’exercice de communication, malgré de récurrentes déclarations de décideurs économiques fustigeant la façon avec laquelle les Départements d’outre-mer sont considérés par l’opinion métropolitaine, malgré la volonté clairement exprimée par les ultra-marins lors des Etats Généraux d’être traités, considérés sur un même pieds d’égalité (au moins dans les médias, les supports documentaires, les moyens et expressions de solidarité,…), force est de constater que cette crise associée aux incendies est révélatrice de la distance qui sépare les promesses de leurs réalisations.

Dès lors, il nous faut progresser car pour faire face aux aléas de la nature (parfois malheureusement déclenchés par la main de l’Homme), un changement de braquet s’impose pour adapter nos réactions aux évolutions de la société et des outils qui la composent. Il en va du maintien de la solidité du contrat démocratique qui nous lie. Cela s’avère également nécessaire pour qu’aucun ne s’empare de la démagogie ou de tout autre moyens pour fragiliser notre société. Les évènements qui, à coté de cette crise de feu majeure pour notre île, éclatent ici et là montrent clairement cette fragilité. Ils mettent en lumière  le fait que, parallèlement à cet incendie de forêt, couvent plusieurs autres incendies sociaux nourris, certes par la crise et ses incertitudes, mais aussi par le refus de voir de notre société ou par des promesses non tenues ou ayant débouchés sur des réalisations décevantes. A l’instar d’un ancien Président de La République, « La maison brûle…et on regarde ailleurs ».

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The 20 most innovatives cities in the world !

Where do innovations take place ? People can be innovative, companies can be innovative and it turns out cities can be innovative too.Australian consulting firm 2thinknow has released its annual list of the most innovative cities in the world. The ratings consider cultural assets, human infrastructure and networked markets. If you’re looking to innovate — in any of its many forms — you might want to move to these cutues,

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Le marketing territorial au service du projet de territoire !

Le marketing territorial au service du projet de territoire ! Lorsqu’un territoire ou une économie réfléchit à son projet ou à sa stratégie de développement, plusieurs outils se révèlent être nécessaires. Outre l’ingénierie de projet visant à construire ce document, il s’agit ensuite de la faire s’approprier par les acteurs éconmiques, la population et par le reste du monde. C’est alors que le marketing territorial s’avère d’une importance cruciale notamment lorsqu’il s’agit de créer une marque de territoire ou de ville.

Mais  une marque de ville est-elle une marque comme une autre ? Non, la ville ne peut se vendre comme un vulgaire produit. Elle doit mettre en valeur les potentialités qu’elle offre à ses citoyens et doit définir des projets qui fasse sens. Saint-Etienne a ainsi choisi d’ancrer sa mutation autour du design, Rennes s’oriente vers une gouvernance 2.0. Paris propose une démocratie culturelle. De plus en plus de métropoles recourent à des solutions innovantes pour améliorer nos vies d’urbains et rendre la ville plus intelligente.

Cette réflexion autour de la marque de territoire est d’une grande importance également pour les territoires périphériques insulaires (comme par exemple l’île de La Réunion) qui se recherchent un avenir, une destination, un projet de développement. Cette nouvelle tendance du marketing peut être un outil précieux dans une période où agitée par de nombreuses crises économiques, sociétales, nos territoires ces iles ont l’impérieuse nécessité de construire leur avenir durable.

Dans ce cadre je vous conseille la lecture de l’article sur les marques de ville ou le city branding


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